Opinions - 26.08.2011

La stratégie politique de la Nahdha

Tout le monde voit que la Nahdha a bien changé. Par le passé, elle s’en tenait mordicus à ses idées anachroniques, l’Etat islamique, la charia à la carte, le jihad, la polygamie, le voile et tutti quanti. Maintenant, elle parle de libertés civiles, elle adopte la démocratie et elle endosse le Code du statut personnel (fruit semble-t-il de la libre imagination des fuqaha et non du génie de Bourguiba !). Et pourtant, des doutes persistent quant au sérieux de la reconversion. Pourquoi ? La réponse n’est pas idéologique. Elle est politique parce que la Nahdha a décidé de battre ses adversaires sur le terrain politique, le leur.

Au départ, elle avait peur qu’elle ne soit pas autorisée ou qu’on lui demande des révisions douloureuses, par exemple écarter son leader, l’inconstant et turbulent Gahnnouchi, «le fils illégitime» de Bourguiba, d’autant plus qu’il a promis la veille de son retour de Londres de se retirer, au profit d’un politicien hors pair, Hamadi Jebali. Mais on ne saura jamais si le ministre de l’Intérieur Rajhi était naïf ou malin quand il a négocié à peine l’emblème du parti (un Livre ouvert dont tout le monde aura compris qu’il s’agissait du Coran).

Et puis, la Nahdha se fait accepter par une opposition démocratique, longtemps divisée sur son inclusion. Admise au Conseil de la révolution et à la Haute Instance, certains de ses ennemis d’hier sont devenus ses complices. Ghannouchi a-t-il des réserves sur la nomination de Béji Caïd Essebsi «sorti des archives» que le Premier ministre s’empresse de recevoir pour une photo de famille. Une fois l’ostracisme levé, la Nahdha prend enfin de l’assurance. Elle met en place son dispositif.

Elle tisse sa toile à l’échelle de la nation et elle envahit la Toile. Elle rajeunit ses cadres, de purs rhétoriciens, impatients d’en découdre. Même Bhiri et Dilou qu’on connaissait «modérés» et «raisonnables» sont devenus de terribles imprécateurs. C’est clair : la Nahdha a décidé de mener la danse. Administrer une leçon à ceux qui chicanent sur les suffragettes. Elle devient la principale attraction des médias qui lui consacrent le maximum de temps d’antenne. Elle s’en plaint. On lui fait une rallonge. Elle domine la vie politique. Elle s’illustre par des meetings grossis par un public itinérant, des déclarations intempestives, des mises au point, des récriminations, des rappels à l’ordre, des condamnations sans appel, tout cela « en tendant la main » aux manchots.

Anesthésiés, ses adversaires ne trouvent plus rien à redire sauf répéter que la Nahdha manie le double langage. Les exégètes disent qu’elle est traversée par des courants contradictoires, à ce jour invisibles. C’est vrai. Mais c’est peu. La Nahdha

a changé en ce qu’elle a décidé de brouiller son image idéologique, afin de ne pas avoir à rendre des comptes. On passe alors au registre tactique. Depuis le 14 janvier, elle appuie la «révolution permanente ». Mais elle n’est pas la seule. Et alors que le pays est dans une extrême fragilité, elle appuie toute agitation (pour être en phase avec des jeunes excités) et s’en disculpe (pour rassurer les sceptiques). Tunis brûle-t-il que la Nahdha n’en est ni le pyromane ni le pompier. Pas plus que d’autres du reste. La question intrigue : face aux troubles, aux actes de violence et aux dérapages récents en tous genres, comment comprendre que la Nahdha surenchérisse au lieu d’apaiser les esprits! Comment concevoir qu’elle tombe dans le piège des immobilistes et des putschistes! Comment expliquer qu’un mouvement crédité de plus de 20% des voix parie sur une stratégie du pire! Voici la réponse: la Nahdha a décidé d’aller aux élections sur un champ de ruines.

L’Etat est ébranlé. La poire est mûre. Et l’opposition sécularisée éclatée, fort naïve. En effet, quand la classe politique, toutes tendances confondues, a concédé sans négocier que l’islam est la religion de l’Etat, de quoi peut se prévaloir le détenteur de la marque de fabrique sinon des royalties sur les produits dérivés et démarqués ! Pour faire la différence, la Nahdha, l’AKP (le parti islamiste turc) au rabais, a décidé de mener une campagne émotionnelle sur une ligne de fracture : les vrais et bons musulmans contre les faux dévots.

Elle ne les accuse pas d’impiété, mais le public reconnaîtra les siens. Ses adversaires ont beau dire que «nul ne peut nous enseigner notre religion », personne ne les croit : tout en répétant qu’elle ne représente pas l’islam, c’est encore elle qui fixe les limites à ceux qui croient que la révolution a libéré la parole, toute parole, fût-elle hérétique. Et pour leur dire ceci : la démocratie n’est pas la liberté mais le vote massif. La Nahdha frappe à la marge de l’islam, là où cela fait le plus mal. Quoi dire ! Lequel des opposants peut-il défendre courageusement la vente libre d’alcool, les sites pornographiques, Ni Dieu ni maître, l’association culturelle chiite, la langue berbère, Talbi et le professeur de Bizerte accusé de blasphème vivant sous la menace ? La Nahdha a décrété qu’elle est majoritaire par la vertu, l’esprit du peuple. Arrogante, elle dit à tous que rien ne se fera contre elle, mais tout avec elle ! Jusqu’au choix du président de la République en la personne de Mourou, le rêve éveillé de Ghannouchi. Dans ces conditions, à quoi servira la Constituante? A entériner une victoire déjà annoncée. Et si jamais le peuple changeait d’avis, il aurait tort. Voilà de la vraie politique, pas celle de nos politiciens divertissants.

Hamadi Redissi
Professeur de sciences politiques, Tunis,
Dernier livre paru : La tragédie de l’islam moderne, Paris, Seuil, 2011.

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50 Commentaires
Les Commentaires
MOUNA - 26-08-2011 11:37

Mr REDISSI serait-il devenu défaitiste ou est-ce par dépit qu'il tient ce nouveau discours amer ,???!!!!!

hanem - 26-08-2011 11:51

Aforce de vouloir attirer le maximum d'electeurs.nos apprentis politciens piochent dans l'electorat de l'adversaire en reprenant les memes termes dans dans leurs programmes: umma islamia; code du statut personnel..et passent à coté des elements essentiels à l'edification d'une nation moderne . pauvre Tunisie.on n'est pas sorti de l'auberge.

Sadok - 26-08-2011 12:26

C'est vraiment du n'importe quoi. Que des procès d'intention à tout va. C'est avec ce niveau très bas dans l'analyse politique que Ennahdha gagne du terrain. Car ce discours accusatoire et non critique sur le fond que le plublic hait. Comme vous le dites, si les athés et les non croyants n'assument pas leurs conviction par peur du peuple, eh bine désolé, Ennahdha assume son appartenance et sa défense de l'identité arabo-musulmane de la Tunisie et elle n'est pas la seule pour votre information.

Mahmoud - 26-08-2011 13:54

salem, j'ai distribue des tracs lors des elections de 1989 pour les listes independantes (pro Nahdha). j'etais consciens de ce que je faisais, et je le faisais avec courage (en 1989). aujourd'hui, je ne mettrai pas dans l'urne la liste nahdha, meme j'ai du respect pour certains de ces membres. Salem, mahmoud

Amor Ben Dhia - 26-08-2011 14:56

Une lecture fort interssante du positionnement "strategique et tactique" de Enahdha. Seulement, je ne la partage pas completement. Pr. Redissi prete beaucoup d'intelligence a ce mouvement et a ses leaders. On les cotoie tous les jours, on constate leur strategie de communication, on voit le vide sideral de leur programme et leur ignorance de l'environnement geopolitique de la Tunisie. Leur plus grande erreur serait de sous-estimer la capacite de ce peuple de voir clair dans leur jeu qui tirerait 11 millions de personnes vers une epoque noire. Cela etant ecrit, il serait "mortel" de sous estimer leur pouvoir d'attirer une frnage importante de ce peuple et de son electorat. Que cette force soit amplifiee par la faiblesse des autres acteurs politiques est une evidence, qu'elle couvre l'espace mediatique grace a une irresponsabilite desastreuse des journalistes et des medias est un autre constat. Mais j'ose esperer que le jour ou le citoyen ira mettre son bulletin dans l'urne il se posera qq questions: que nous-propose Enahdha? Le paradis dans l'au dela, et l'enfer sur terre a force d'inexperience et de manipulations. Nous serions pire que l'Iran... N'est pas Nasrallah qui veut et surement pas ces G. ou M... Enfin, il est temps que ces partis politiques qui sillonnent les salons et les diners s'elevent au niveau des enjeux aux quels le pays fait face. PDP et Takattol en tete.

Mhamed Fantar - 26-08-2011 17:11

Il faut se méfier de la toile d'araignée: elle est fragile mais elle ourdit la mort de toutes les libertés.La force des mouvements islamiques relève du transcendant bien loin de l'homme dont ils n'ont cure.On promet le ciel. sans trop le dire, ils se réservent la terre.

Dr.Zaiane - 26-08-2011 17:12

Je voudrais remercier le Professeur Redissi pour cette analyse lucide et claire.Pour quelqu'un qui suit la scène politique de l'étranger,je vois maintenant où l'on est et de quoi il s'agit vraiment. Donc, s'il en est ainsi avec La Nahdha et toutes ses manigances,ne serait-il pas grand temps déjà pour les autres partis et les citoyens qui sont convaicus et qui croient vraiment aux valeurs démocratiques de s'unir, de se rassembler pour coordonner leur travail et leus efforts et former un contrepoids au danger des usurpateurs.

mongi waheb - 27-08-2011 00:47

Sur le terrain politique les choses ne semblent pas cependant aller comme le veut la Nahdha . Que la Nahdha joue à qui est plus dévôt !? Et vous écrivez Pr.Redissi « le public reconnaîtra les siens » .Le tunisien pourra toujours prier derrière les membres de la Nahdha. Mais c’est pour son salut pour éviter l’Enfer et aller au Paradis… Jamais plus pour avoir un travail et sortir de sa misère La prière ne paie plus ici bas ! La rue , si ! La politique c’est une autre affaire ,pour son public j’entends et non ses militants . Un de vos commentateurs fervent nahdhaoui en 1989 , écrit-il, ne voterait point en 2011 pour la Nahdha ; et il ne serait pas le seul à cesser de les soutenir .Beaucoup avaient accueilli Ghannouchi dans l’allégresse et ont depuis connu l’amertume de perdre des anges devenus avides du pouvoir terrestre … Il est vrai que la pauvreté et l’ignorance et d’autre part la cupidité demeurent encore au secours de la Nahdha Oui la révolution a libéré toute parole … mais faut-il en être grisés et ne point réussir à maîtriser cette liberté éblouissante Les débordements appellent les rappels à l’ordre de la responsabilité et de la reconnaissance d’autrui qui sont le fondement d’une nouvelle culture de la démocratie . Il ne s’agit point là de limites dictées par la Nahdha conformément à des principes qui leur sont propres Il est vrai que des maladresses et lenteurs ont fait que nous les chargeons de faire notre travail à notre place Si la reconversion n’est pas idéologique mais politique comme vous le montrez alors jouons à fond le jeu et si nous ne sommes pas en mesure d’assurer une majorité ce ne serait pas la faute de la Nahdha . Et dans ce registre votre analyse me semble présenter un aspect positif en lançant tout au long de cet article de manière retentissante un avertissement et un appel à l’éveil critique à « nos politiciens divertissants ».

mohamed - 27-08-2011 09:07

Ce Mr ne comprend absolument rien, ,nahdha est manipulée par les vrai politciens, les ex-rcdistes, et à chaque fois qu'elle se croit marquer un but, elle encaisse tout de suite deux. Nahdha aura sa part dans la constituante et celui qui ne l'a pas choisi dès le premier jour , il ne votera jamais pour elle, sauf quelques exceptions bien sur, c'est juste comme un espérantiste ou un clubiste qui ne changera jamais son équipe préférée

Tounsi - 27-08-2011 10:20

Je suis pour la chariaa et un etat islamique. Pourquoi pretndez-vous le monopole de la raison et de la modernite. Professeur ou pas occupez vous des problemes qui concernent la Tunisie c'est pour ca qu'on vous paie. D'ailleurs ce que vous ecrivez ici personne ne le lira a part une elite qui n'a rien a voir avec les Tunisiens.

Dehman - 27-08-2011 13:44

Merci pour cette analyse pertinente qui me fait l'effet d'un glaçon glissé sous la chemise....Nos partis "modernistes" me donnent l'impression de se tromper d'élections...Ils partent en ordre dispersé, en espérant se coaliser après le vote, dans l'hémicycle de le constituante. Ca me rappelle les agrégatifs qui préparaient à fond l'oral et oubliaient l'écrit. Evidemment, ils étaient lourdés à chaque coup, ou presque...Cet article arrive peut être à temps; H.R sera-t-il entendu ? N'oublions pas en effet que "Quand le sage montre lune, l'imbécile regarde le doigt"....

ZAMMOURI - 27-08-2011 14:58

Bravo et merci Professeur RDISSI, c'est une très bonne analyse, très lucide et très instructive, qui mérite d'etre très largement diffusée pour que les citoyens puissent faire la part des choses avant qu'il soit trop tard.....

khlifi - 27-08-2011 16:17

Les véritables révolutions engendrent un changement brusque et en profondeur dans la structure politique et sociale d'un État. Par exemple, « la révolution française a légué au monde entier la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, qui proclame l'égalité des citoyens devant la loi, les libertés fondamentales et la souveraineté de la Nation, apte à se gouverner au travers de représentants élus. ». Notre « révolution » qui aurait dû avoir pour cheval de bataille la défense d’un ensemble d’idéaux et de valeurs nobles de liberté, de justice, d’égalité, de modernité et de citoyenneté a sombré dans le vulgaire, les revendications de tous ordres et les tractations électorales. Au vu de ce que voyons aujourd’hui, nous sommes tentés d’affirmer que la Tunisie a vécu plutôt une insurrection qu’une « révolution » menée par quelque uns à qui la chance a souri puisqu’ils sont parvenus à obliger un chef d’Etat à quitter le Pouvoir à coup de « dégage » et de « le peuple veut ». Mais très vite cet espoir s’est tu faute d’avoir perdu très vite le contrôle de leur mouvement par manque d’idéologie à défendre et de dirigeants charismatiques . Une fois que le couvercle a sauté et qu’il n’y a plus d’Etat et donc d’ordre, chacun, ou presque, a donné libre cours à ses intérêts immédiats. Arrêts illégal de travail, sit-in, revendications intempestives et inopportunes, appropriation du domaine public, appétit sans limite du gain de l’argent facile sur le citoyen et sur les libyens venus trouver refuge chez nous ou manquant chez eux de produits alimentaires ou de carburants, destruction d’édifices publics, pyromanie destructive de notre flore et de notre faune, atteinte à la vie et aux biens de citoyens, ralentissement de l’activité administrative, lenteurs à régler l’impôt et la taxe locative, refus de certains à régler les factures d’eau et d’électricité, dévergondage du commerce, lézardes dans l’appareil judiciaire et sécuritaire, course effrénée pour le pouvoir par la classe politique avec des moyens manquant de transparence, liberté d’expression sans contrôle sur les médias sans oublier les réseaux sociaux. Que sais-je encore ? Nous sommes bien loin de la défense des nobles idéaux, de la réunion de tous les efforts pour la reconstruction de l’Etat et de l’économie et l’effacement des personnes devant l’intérêt du pays. Pas une personne n’a émergé du lot des politiciens pour fédérer les énergies ! Devant ce spectacle affligeant on ne peut parler de révolution. J’ai le pressentiment que notre pays est sur une pente très dangereuse parce qu’il n’y a plus de capitaine à bord. Quant aux élections elles ne vont profiter qu’à ceux qui auront su faire des combinaisons, même contre nature, rien que pour accéder au pouvoir tant attendu surtout que la base électorale est des plus exigües malgré le forceps réalisé par l’ISIE.

?????? - 27-08-2011 18:43

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LATIFA - 28-08-2011 09:52

La Tunisie se distingue dans le monde et dans le monde arabo-musulman par son code du statut personnel et de la famille qui a réussit a protéger humainement et socialement le genre féminin dans son statut de mère, d'épouse, de femme et de fille. Nous les femmes, les épouses, les mères et les filles sommes nombreuses avec ou sans foulard à être attachées à nos droits et nous sommes nombreuses à savoir que ce n'est pas Ghannouchi et sa démagogie religieuse qui pourra accompagner la Tunisie dans un développement économique social et humain vital pour pouvoir se maintenir dans le jeu économique mondial et répondre ainsi aux besoins nationaux. Nous sommes méditérannéens et il n'y a pas que des islamistes dans cette chère Tunisie n'oublions pas qu'il y a les Musulmans, les Chrétiens, les Juifs, les Animistes, les Athées, enfin tout que la mosaique humaine peut compter de diversité se trouve en Tunisie et c'est justement ce qui fonde sa richesse. Imaginer notre Tunisie remplie de barbus et de femmes habillées comme des chauves souris.....Dieu nous en garde. Vive la laicité qui permet l'existence de toute croyance dans le respect de tout un chacun. Les islamistes n'ont pas le monopole ni du Coran et encore moins de Dieu. Je souhaite lire ou entendre des débats socio-politiques offrant des perspectives d'avenir qui consolideront et déploieront encore plus l'ouverture de la Tunisie sur le monde tout en sauvegardant cet aspect positif qui distingue notre Pays, je veux parler des bienveillantes neutralité et tolérance puisées dans les arcanes de la Sagesse Divine.

patriote - 28-08-2011 12:34

A lire cet article on comprend que la nahdha a gagné déjà les élections et l'équipe est déjà là;c'est légitime.Leur membres nous semblent actifs sur le terrain et leur seule discussion tourne autour des détails religieux ; les autres sont non seulement éparpillés mais inactifs car leur base est en cours de formation.En tout cas ce parti est religieux,( il ne s'en cache pas) ,et salafiste (comme à ses origines) pour preuve les discussions de ghannouchi avec eux pour qu'ils se tiennent tranquille en attendant la cueillette de la poire. Dans toute leur agitation, pas un mot sur leur stratégie économique pour répondre aux demandes et attentes des jeunes qui s'impatientent et du pays tout entier,suite à cette révolution.C'est le véritable défit pour notre pays .La nahdha vit toujours dans l'opposition d'avant la révolution,elle a été pris court par les jeunes, son langage de bois n'a pas changé d'un iota et ne plait qu'à ses adeptes habituels ou à ceux complexés et dont l'esprit est borné qui pensent que le pays va avancer en cachant ses cheveux ou en priant comme ci ou comme ça.Si ce parti n'entame pas une véritable mutation dans le bon sens de l'histoire,dans le XXI siècle, vers l'ouverture , la démocratie et la véritable modernité et se démarque nettement des salafistes , il sera incapable d'amener le pays à bon port et celui qui n'avance pas il va forcément réculer et cette révolution n'aura servit à rien.Elle a été récupérée purement et simplement.

Anis - 28-08-2011 15:57

Voici un texte typique d;un GRANDISSISME INTELLECTUEL TUNISIEN, PLUS GRAND QUE L"UNIVERS...Quelle analyse politique d'un TRES GRAND PROFESSEUR DE SCIENCES POLITIQUES!!! Ce genre de pamphlet, emprunte aux neoconservateurs de Bush, qui fait peur aux autres, a deja emmene Alain Joubert a le reconnaitre come etant dangereux, car faussaire... Pauvres pseudo-intello Tunisiens cessez de denier au peuple Tunisien sa religion et sa langue...Lisez l'Histoire avec vos propres lunettes et non a travers celles des orientalistes et autres imperialistes!!!

othman - 28-08-2011 18:12

Il suffit de lire l'histoire de la Tunisie et le brassage qu'il y'a eu.C'est ridicule de mélanger état et religion. Faites attention les Tunisiens sont connuspour etre tolérants et intelligens. S'ils se retournent vers l'islamisme et l'intolérence, ils risquent le CAO dans tous les sens du terme et surtout économiquement et politiquement. Méfiez vous de l'extrémisme et il faut réfléchir avant d'agir (de voter). Bonne chance pour la démocratie.

Hafedh B.S. - 28-08-2011 19:28

Quelle analyse d'un Prof. de Sciences Po! La pseudo-elite est le Mal de la Tunisie. Presomptueux, radotant les idees de leurs idoles laicistes du monde occidental, ils sont des annees lumiere des Tunisiens, qui eux s'attachent a leur religion et leur langue...

Slim B. - 28-08-2011 21:21

Auteur du pamphlet "La tragédie de l’islam moderne", avec qui il a signe son allegeance a ces Maitres Orientalistes, Prof. Redissi continue a verser son venin contre l'identite Arabo_Musulmane de la Tunisie...Un autre souffleur dans la brise qui va passer aux oubliettes, comme ses predecesseurs...

marzouki - 29-08-2011 08:01

Etude intelligente et perspicace: y a rien à dire!

Belguessem - 29-08-2011 10:10

Ennahdha doit sa popularité dans notre pays à un seul élément: la majorité des tunisiens sont convaincus que seul Ennahdha peut mettre fin la logique de malversations, vols et arnaques qui régissent notre notre vie quotidienne du matin au soir et touchant les hautes sphères de l'état a mis en péril même la vulnérabilité de la patrie. Cette idée est renforcée chez les tunisiens par l’inefficacité des autorités actuelles à endiguer le fléaux voir au moins a neutraliser ses icônes. Quand aux autres partis, non seulement ils ne proposent rien de concret mais plusieurs de leurs responsables et de leurs actions et attitudes sont suspectés de ces agissements prohibés. Tout le succès d'Ennahdha tient dans cette problématique et tous ceux qui s'attaquent à Ennahdha la craigne pour cela.

majdi hosaini - 29-08-2011 10:32

Ce qui se passe en Tunisie est en vérité une lutte de classes. Entre les élites élitistes que Bourguiba et Ben Ali a forgé et previlégié et qui ont accaparé les richesses du pays, et les classes pauvres et moyennes. Ces dernières ont été mariginalisées, dépossédées et meprisées par les meme élites qui ont perdu toute attache avec leur peuple et veulent imposer un modele de société occidental anti islamique. Le modele de sociéte occidental est leur unique instrument pour perpétuer leur domination et leurs prévilèges. Ennahda represente grosso modo les pauvres et la petite classe moyenne croyante et les élites representent le modele de sociéte occidental avec ses fantasmes anti islamiques. Cette lutte ne fait que commencer

ade manai - 29-08-2011 12:10

Ils ont fait des etudes en France. Ils ont gagne sur le plan educatif et intellectuel, mais malheureusement, ils ont perdu leur identite et le sens de la realite. Ce sont des etrangers qui vivent d'ailleurs ailleurs et qui ne peuvent rien apporter a la Tunisie. Redissi appartient a cette categorie d'etrangers. Il n'a pas de lecons a donner a qui que ce soit.

Belguessem - 29-08-2011 13:59

Ennahdha doit sa popularité dans notre pays à un seul élément: la majorité des tunisiens sont convaincus que seul Ennahdha peut mettre fin la logique de malversations, vols et arnaques qui régissent notre notre vie quotidienne du matin au soir et touchant les hautes sphères de l'état a mis en péril même la vulnérabilité de la patrie. Cette idée est renforcée chez les tunisiens par l’inefficacité des autorités actuelles à endiguer le fléaux voir au moins a neutraliser ses icônes. Quand aux autres partis, non seulement ils ne proposent rien de concret mais plusieurs de leurs responsables et de leurs actions et attitudes sont suspectés de ces agissements prohibés. Tout le succès d'Ennahdha tient dans cette problématique et tous ceux qui s'attaquent à Ennahdha la craigne pour cela.

Houcem - 29-08-2011 14:52

Magistrale demonstration, malheureusement vous avez raisons !

Observateur - 29-08-2011 16:07

La Nahda est devenue une obsession chez certains intellectuels tunisiens. Le prof. Redissi peine à prouver ses arguments qui sont basés beaucoup plus sur la rhétorique que sur des faits. Certains intellectuels feraient mieux de descendre de leur tour d'ivoire et d'étudier la réalité de ce qui se passe sur le terrain. Désolé professeur, mais votre analyse est partisane et manque de rigueur.

Ezzeddine JERBI - 29-08-2011 16:34

Parions que cet enfant illégitime de Bourguiba, aura le même sort que celui vécu par Jughurta, lui aussi neveu illégitime de Massinissa..... Par ailleurs , la grammaire impose que soit supprimé le précédent de deux homonymes ( mots muets...) qui se suivent.....

amilcar - 29-08-2011 20:21

Mr Redissi n est pas le seul a penser cela d'Ennahda qui débarque apres 25 ans d 'exil comme leur chef Me Ghannouchi... et le fait de préciser que Mr Redissi a fait ses études en france le leader des islamistes a envoyé ses filles etudier dans les meilleures universités anglo saxone et non en arabie par exemple.La Tunisie n 'est pas une poire mure leur force viendrait de notre faiblesse .qu' ils nous présentent leurs théories en économie enflamer des foules par un lyrisme religieux quoi de plus facile .regardez ce qui s 'est passé en iran et tirez en les conséquences et encore en Iran il y a du pétrole

farid makni - 30-08-2011 04:46

la leçon qu'on peut tirer de la révollution tunisienne et que le pouvoir n'aura plus cette image du sacré.le pouvoir n'est plus dans le ciel ;il descend par terrre. Alors ennahdha est appelée à ajuster le tir....

Ahmed Ibn Fadhlan - 30-08-2011 15:26

Est ce que Leaders a publié une contribution privée de la personne Mr. Hamadi Redissi ou celle du Professeur en sciences politiques Mr. Hamadi Redissi ?

hassen - 30-08-2011 16:36

les objectifes du parti ennahda est le mème depuis longtemps c'est d'arriver au pouvoir par n'importe quel moyen ,ils ont acquis de l'experience de leurs dérives par le passé ils ont changer de stratégies.ils utilisent le double langages dans leurs discours,y a rien de clair dans leur prgramme,ils sont entrain de jouer sur les sentiments de la majorité des tunisiens par des preches par des imams des mosqués nouvellements installés par forces par leurs milices.attetion l'intention d'ennahda c'est de changer le mode de societe du pays a travers la nouvelle constitution .

Hédia karray - 30-08-2011 18:38

bravo Monsieur pour cette analyse tout à fait réaliste! la nahdha a été aidée par BCE, pour occuper l'espace public, et a imposé ses lois, comme l'article 1 devenu incontournable! bref nahdha a gagné, avant les élections, et tous les politiques se disent qu'ils feront si ce n'est une alliance, un bout de chemin avec!

Franzaoui - 31-08-2011 10:05

Méfiez-vous d'ennahdha qu'il s'occupe de religion OK, mais pas de la politique où il n'a aucune connaissance, ni capacité. Mélanger les deux n'est pas possible ou alors vous devez être un pays très riche pour faire fi des pays non-musulmans soit vous collaborez avec les autres nations en mettant un mouchoir sur votre religion. Que ferons les extrémistes s'ils arrivent au pouvoir ? Dieu seul le sait. Mais s'ils arrivent au pouvoir je suis persuadé que beaucoup regretterons leur vote; et alors que faire ? une deuxième révolution et faire reculer encore de quelques décennies notre niveau de vie.

INTISSAR 2 - 31-08-2011 10:30

Analyse stratégique lucide mais imparfaite car politique. Nahdha pourra gagner les elections avec un score élévé, peut être? Elle en pourra gagner ni le coeur des tunisiens ni leurs sueurs. Les réponses ou commentaires des pro oui philo nahdha sont macabres et infructueux. Ils ne peuvent gouverner très proche du golf arabo-persique pour comprendre cette société Infriqyenne ouverte et féconde. Quand nahdha sort de son carcan religieux et vient au politique elle perd de son aura et de son éfficacité. Dès quelle vance sur terrain elle recule dans la conscience, c'est une valeur refuge, en somme une mauvaise monnaie d'échange. C'est de la politique trabando, elle remportera une seule élection, pas les suivantes si on ne passera à la chariaa (Saoudo-Turquo-Iranienne). Nous ne sommes pas les déscendants de Bourguiba (qui n'est qu'un despote pseudo éclairé) mais les fils et filles de Saheb El Himar, de Aziza Othmana, de M'Hamed Ali El Hammed, de Ben Ghadehem, de Tahar Haddad, et du grand Farhat Hached. Si nahdha succède à Zaba pour mieux lui ressembler, prédications à l'appui, bagne des libertés et exil pour les laics. La révolution étape 1 est en passe de s'achever, la seconde étape commencera le 23 octobre, il faut péréniser les droits universels et les institutions réellement démocratiques. Nahdha fait le lit des extrémismes religieux les plus abjects et les plus irresponsables. Cette fois ci le combat, le vrai est engagé, d'ordre politique, culturel, économique et social est engagé, tout le monde dans l'arène, que le meilleur gagne et dure.

MHADHBI SALAH - 31-08-2011 14:41

monsieur hamadi Redissi et aux autres politiciens (partis et individus),on a bien dis en toute simplicite que la democratie c'est le pouvoir au main du peuple par le mode et le choix du peuple .ALORS ARRETEZ DE CHERCHER LES NOISETTES A eNNAHDHA ET DE PERDRE VOTRE TEMPS EN ANALYSANT CE QUE LE PEUPLE VAT CHOISIR ET OCCUPEZ VOUS A VOIR DE PRES CE QUI REPREPSENTE VRAIMENT UN DANGER IMMINENT POUR LA tUNISIE QUI EST SUREMENT PAS eNNAHDHA PAR TOUTE CONSCIENCE ET MESURE, LES TRAITRES QUI REPRESENTENT UN VRAIS DANGERS POUR LA NATION SONT CEUX QUI N'ONT NI LOIS NI FOIS ET QUI PARLENT DE LA DEMOCRATIE COMME SI CE MOT VEUT DIRE VERITE ET JUSTICE , LE DANGERS C'EST CEUX QUI ONT UN AGENDA QUI NE SERVIRA QUE LEURS PARTENAIRE OCCIDENTAUX QUI PLANIFIENT A CONQUERIR LA tUNISIE SOUS PLUSIEUR PROGRAMME ECONOMIQUE ET MILITAIRE DANS UN CADRE DE CADEUX EMPOISONANT QUI LA COOPERATION BILATERALE ET LA FORMATION DES CADRES ET DES SEVICES DANS LES DOMAINES MENTIONNES LAISSER LA NAHDHIA AUX tUNISIENS ILS SONT CAPABLES DE DISTINGUER ENTRE LES PARTIS ET LES INDIVIDUS POUR CHOISIR QUI VAT LEUR SERVIRE LES BESOINS , JE N'APPARTIENS A AUCCUN PARTIS POLITIUE MAIS JE DEFFENDERAIS LA TUNISIE ET LES TUNISIENS AVEC MON AME.

Al-Kairouani - 31-08-2011 15:56

Je suggere aux professeurs universitaires de Sciences-Po en Tunisie de presenter ce texte a leurs etudiants pour se livrer a une analyse objective. Je ne voudrais pas anticper les resultats de ces etudes, mais je suis persuade qu'ils vont realiser qu'il s'agit d'un texte pauvre, qui se range dans la categorie de la propogande. Voici un prototype de l'analyse pseudo-intellectuelle de quelques Tunisiens qui, sachant manier le verbe et le texte en Francais, croient qu'ils sont le nombril du Monde. En realite, ils radotent ce qu'ils ont lu dans les textes de leurs Maitres et vivent en tunisie par Correspondance! Le jour ou la Tunsiie se rendra compte de cette cinquieme colonne, on va etre sur les rails pour un developpement coherent et durable.

FUTUR ELECTEUR - 31-08-2011 21:17

Je m'inquiette vraiment pour les futurs étudiants en sciences PO s'ils seront enseignés par un éminent spécialiste en la matière rédigeant un article entaché de subjectivité. L'espère que les débats soient portés sur les idées et les programmes et non sur les attaques infondées et les procès d'intention.

Ben Messaoud Chedli - 01-09-2011 14:44

Je gratifie bien sûr Mr H. Redissi pour son excellente analyse du "phénomène" Ennahda et de son rôle, j'allais dire , ambigu, mais en fait clair, c'est à dire arriver au pouvoir dans par la manigance et le double discours, mais aussi sur le cadavre d'une Tunisie en ruine comme il vient d'être dit. Cependant, j'ai relevé une contradiction dans l'analyse de Mr Redissi. Elle concerne Habib Ben Ali Bourguiba. En lui attribuant le rôle de "faiseur" du statut personnel de la femme en Tunisie, il voulait dire qu'il était l'homme d' Etat non seulement moderne, mais aussi "laïc" ! Ce qui n'était pas vrai. Bourguiba, a, certes, était un continuateur dans la libération sociale de la femme tunisienne (je pense, entre autre, à Tahar Haddad), mais rien de sérieux ne l'empêchait de poursuivre le mouvement et d'innover. Par exemple en accordant un droit égal à la femme dans l'héritage ! Rien ne l'obligeait non plus -lui qui a fait de la constitution de 1959- une Constitution à la mesure de son ambition, de laisser de côté la référence à la religion musulmane et la Châriaa et de proclamer la Tunisie un Etat laïc !

hmen fr - 01-09-2011 20:58

ena m3a nahdha w l echange de sa strategi politique

Amine - 02-09-2011 23:48

Bravo! Analyse réaliste et logique.

amani riahi - 03-09-2011 00:08

Mr Hamadi,tout ce que vous dites est tellement vrai que j'ai envie de pleurer sur le sort de ce peuple qui se laisse guider par le bout du nez. Ce n'est plus la Tunisie que je connaissais et ces gens qui s'arrachent les yeux et qui jouent aux bandits des grands chemins,ce ne sont pas les miens!Eh oui,il me faut apprendre à vivre avec tous ces martiens venus d'ailleurs!

adnen - 03-09-2011 01:54

jeune, je me trouvis au coté récepteur des idées de la nahdha, sans exagérer je confirme que l'évolution de ses idées n'a pas été aussi dramatique, puisqu'en aucun moment on nous a parlé de polygamie, jihad ou charia à la carte comme vous dites. j'avais accès à bcp de littérature de ce mouvement islamique et l'état d'esprit actuel assez ouvert qu'il soit ne diffère pas bcp de ce que j'ai eu l'occasion de découvrir depuis plus de 20 ans.

hannibal - 03-09-2011 23:39

Vraiment je suis très choqué de ce discours d’un professeur agrégé en sciences politiques. J’étais l’un des étudiants de Mr Redissi en deuxième et troisième cycle à la faculté de droit de Tunis dans les années nonante. Donc, je connais très bien son style : il dance avec les loups. Ce qu’il a écrit Mr Redessi est illogique et irrationnel. Je ne sais pas s’il est convaincu par ce qu’il a dit. Chose que je ne peux pas la prouver. Aujourd’hui, le nombre de politologue en Tunisie est limité. La plupart ne font pas de recherches scientifiques. Ils travaillent, soit des avocats, soit des fonctionnaires au Ministère des Affaires Etrangères. Sont peux, qui ont consacré leur temps dans l’étude socio-politique de la Tunisie après 14 janvier. Toute recherche ou analyse nécessité l’existence de certains critères de base comme l’objectivité et la neutralité axiologique. Hélas, notre Professeur est paralysé complètement. Il n’a fait que suivre sa dance du ventre.

Allase - 04-09-2011 12:27

Belle analyse qui ne fait que développer le sentiment de frustration ... Est ce que Ennahdha est un passage obligé pour comprendre que religion (sacrée) et politique ne vont pas de pair... Ne serait pas débile de perdre des années si ce n'est des décennies à cause de cette obstination à essayer ce qui a échoué ailleurs ....

nebila - 04-09-2011 15:12

ennahda elle a changé pour l'instant , normal puisque rien n'est légitime mais , pour avoir ca place c'est sa stratégie pour gagner la confiance d'un peuple ou la liberté de culte et la liberté tout cour fait partie de sa vie , elle changera de méthode une fois elu et là on verra un bain de sang , triste----- ennahda a creuser un trou le jour ou ils ont demander une assemblé constituante et les autre ont suivie sans réflichir , en tout cas les nahdaui savaient ce qu'ils faut faire et les autre , tous dans le trou , je le dit avec amèrtume pour notre tunise

Yeda - 05-09-2011 11:45

Vue à la fois juste et inquiétante .. Le peuple grand qu'il soit a besoin de chacun de nous. La citoyenneté doit retrouver sa noblesse. Peu importe les manœuvres politiques obscures. Un grand politologue disait autrefois ".. payera qui fera ". En tout cas, merci Monsieur Redissi et continuez de nous éclairer.

KRAIEM - 05-09-2011 13:32

Soyons objectif. Sans vouloir traiter quiconque de jongleur, ennahdha a une multitude de discours. On ne me l'a pas dis, j'ai été à leur meeting pour bien les écouter. Eh bien que ceux qui n'ont jamais été le sache. Chaque meeting a un langage bien défini en relation avec le lieu et l'assistance. C'est un mouvement qui n'inspire pas confiance. Ils sont plus imprévu que kaddafi... Pour toute personne qui n'y croit pas, je lui demande d'assister à 2 meetings pour écouter 2 discours différents.

AIR_BEAT - 05-09-2011 14:07

Vous prétendez que le partie d'ENNAHDHA se comporte avec arrogance et condescendance je crois qu'elle en a tout les droits au vu du nombre de ses adhérents qui frise le million et logiquement elle n'a pas besoin d'avoir un double langage puisque c'est les autres parties qui lui font les yeux doux pour avoir un siège à la constituante et non l'inverse . Il y a ENNAHDHA et les autres, à moins d'un remake du putsch des élections Algérienne de 1990 elle sera majoritaire haut la main. quant à la religion ENNAHDHA dans ses écrits n'a jamais prétendu être le porte drapeau de l'islam en Tunisie comme le prétend ses détracteurs en mal d'inspiration, bien au contraire elle crie haut et fort qu'il n'y a pas de clergé en Islam, pour l'anecdote ils lui ont fait plus de bien que de mal

B.H.A - 28-10-2011 16:41

excellent! rien à en dire MONSIEUR Redissi.

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