Quelles sont les parties qui encouragent les attroupements devant l'hôpital militaire de Tunis ?
L’Etat prendra en charge les soins des blessés atteints lors des événements de la révolution et leur présentera l'encadrement psychologique et physique nécessaires, C’est ce qu’avait décidé un Conseil ministériel tenu le 23 septembre dernier. Des commissions médicales devraient être formées à cet effet pour arrêter les modalités pratiques de cette décision et notamment étudier les dossiers cas par cas, déterminer le taux d'incapacité physique et établir la liste définitive des blessés de la révolution, afin d'éviter toute confusion possible.
Sans attendre le résultat de ces réunions, des groupes de blessés de la révolution venus des régions de l’intérieur se sont rendus samedi dernier à l’hôpital militaire de Tunis dont ils ont forcé l’entrée selon le colonel major Mokhtar Ben Nasr et pris d'assaut le service d'urgence. Sans les citer, le porte-parole du ministère de la défense a accusé certaines parties qu’il n’a pas nommées d’avoir inspiré ces agissements qui « ne peuvent en aucune manière servir l'intérêt des blessés de la révolution ».
Le Colonel major Mokhtar Ben Nasr a expliqué, par ailleurs, que les personnes qui s'étaient regroupées devant l'hôpital militaire ont été admises pour un examen médical. Il est apparu que les cas sérieux sont rares, notamment celui d'une jeune fille de Bizerte atteinte de trois balles et qui a été admise à l'hôpital pour recevoir les soins.
Après avoir rappelé que les mesures prises en faveur des blessés de la révolution consistent, principalement, en leur prise en charge pour le reste de leur vie, il a souligné que Tunis compte 26 établissements hospitaliers, en plus des autres hôpitaux dans les régions, qui disposent d'équipements et de cadres médicaux équivalents à ceux de l'hôpital militaire. Il a évoqué, dans ce sens, la possibilité de transférer certains blessés, en cas de nécessité à l'hôpital militaire.
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on attendait justement une réponse !(en plus vu le titre de l'article)