Afek Tounes : deux listes et un collectif de travail qui donne le ton en France

Leaders poursuit son tour d’horizon des listes des candidats de l’assemblée constituante, privilégiant les listes à l’étranger, pour permettre à nos compatriotes résident hors du pays de s’informer sur leur  futur choix là où justement l’information et la vulgarisation des listes des candidats est la plus fastidieuse compte tenu de l’absence de médias tunisiens. Ce faisant,  à ceux en Tunisie d’avoir un feed back de la richesse du débat que portent nos compatriotes dans le reste du monde.

Afek Tounes France, à travers son coordinateur central le Pr Tawfik Jelassi (figure de notoriété chez les universitaires tunisiens dans le Monde), s’affirme à travers ces deux listes comme une équipe composée de personnes provenant de divers horizons et de différentes régions, réunie autour d’une même mission pour concrétiser un rêve: faire de la Tunisie un Etat libre et prospère.

France 1 (France Nord)

Najoua Bennaceur
49 ans, Née à Monastir, co-fondatrice et vice-présidente de l’association Afek Tounes France. 
Diplômée de l’Institut des Hautes Etudes Commerciales de Carthage, enchaînant sur un MBA de l’Université de Tulsa en Oklahoma en 1988. Spécialisée en management et Finance, elle a travaillé aux Etats Unis dans l’Audit, puis comme analyste financier à Caracas au Venezuela mais également en tant que professeur assistante en Finance à l’Université Américaine de Dubaï.

Mère de 3 enfants, elle a su rallier entre ses deux passions: sa famille et son engagement dans la vie associative. Etant membre de plusieurs associations internationales, elle a fondé en 2007 à Paris, une association pour l’intégration et l’adaptation des femmes étrangères en France dont elle a été présidente.
Polyglotte, elle a vécu dans 9 pays différents : De l’Algérie, en passant par les Etats-Unis ou encore l’Angleterre et l’Egypte.

Sa participation à l’élection pour l’Assemblée constituante, Najoua le vit comme un service patriotique qu’elle tient à rendre à son pays et à son peuple. Consciente des faiblesses de l’administration tunisienne à l’étranger, Najoua s’engage à redresser, assouplir et améliorer les services consulaires pour placer l’administration, informatisée et efficace, au service des citoyens. De même pour l’Ambassade qui se doit d’être le protecteur de tous les Tunisiens en France et le médiateur avec les autorités locales en cas de problèmes.

Jamel Chteoui  42 ans, né à Zarzis.
Après avoir obtenu son diplôme d’expertise comptable et un diplôme de l’école des mines de Paris en management de la dématérialisation et de l’archivage électronique, il a poursuivi sa carrière en France en tant que responsable reporting dans de grands groupes à Paris. Aujourd’hui il est associé dans un cabinet d’expertise comptable. Il est actif dans plusieurs associations : membre fondateur et vice président de Fedisa Tunisie, membre de la fédération de l’ILM (Information lifecycle management), du stockage et de l’archivage.
La révolution tunisienne à fait naître dans le pays une promesse  démocratique hier encore inespérées. Maintenant la Tunisie est sur le point de choisir la voie qui déterminera son avenir. Comme Beaucoup de tunisiens, l’espoir de Jamel est de voir demain ses idées représentées par un parti politique démocratique, structuré, efficace et qui conçoit la politique au service de la société.

Houda Boustanji  27 ans, née à Tunis.
Issue d'une famille de la classe moyenne, ayant grandi entre Beb El Jazira et le Kram, Houda a su conjuguer Force de Travail, persévérence et combattivité tout au long de son parcours.
Obtenant avec brillo son baccalauréat, elle intègre l'IPEST pour suivre ses classes préparatoires en Mathématiques et Physiques.
Après avoir réussi le concours d'admission aux Grandes Ecoles Françaises, détentrice d'une bourse d'état, Houda a suivit ses études d'ingénieur en France à l'ENSI CAEN.
Elle travaille depuis 3 ans chez un opérateur de Télécommunications Français où elle a occupé successivement les postes d'architecte fonctionnelle et récemment de responsable de la performance économique pour la direction technique.
En parallèle, elle a obtenu en 2011 un Mastère en Stratégie et Management des Affaires Internationales à L'ESSEC Paris.
Sa profonde croyance dans les valeurs universelles de liberté, de dignité et de justice sociale la poussent de jour en jour à se surpasser afin de faire en sorte que ces valeurs soient une réalité pour chaque Tunisien indépendemment de sa classe sociale, de son pays ou ville de résidence, de ses croyances et de son sexe.
" La Tunisie m'a permis d'acquérir des compétences diverses. À moi de les mettre au service de la Tunisie et particulièrement aujourd'hui des Tunisiens de France.
Pour l'amour de ma patrie et de mes compatriotes, je m'engage !"
En vraie fille de terrain sensible particulièrement aux besoins et à la condition des Tunisiens de France, elle se veut être à leurs côtés et à leur  écoute afin de porter leur voix haut et fort à l'assemblée constituante.

Mohamed Anis Mouelhi 26 ans
Anis est ingénieur en informatique. Il a fait ses études en Tunisie depuis le collège Sadiki en passant par Sousse. Il a grandit dans un quartier populaire près de l’Ariana , le quartier «Zahrouni». C’est cette éducation dans un milieu modeste qui lui a permis de se sentir proche de cette jeunesse en quête d’un avenir meilleur. Pour Anis le travail et la liberté sont les b ases d’un avenir prospère. Tout tunisien est capable du meilleur si on lui en donne les moyens. Anis a rejoint AFEK Tounes car il croit profondément que la Tunisie a besoin de nouveaux horizons.

Fadoua Ben Taïeb 24 ans
Après avoir poursuivi des études d'ingénieurs à l'EPMI de Cergy Pontoise elle a effectué par la suite un Master spécialisé en management des systèmes d’information à Grenoble en alternance avec STMicroelectronics. Cette jeune kairouanaise est actuellement ingénieur chez Open group à Paris. Après le 14 Janvier, Fadoua s’est engagée aux côtés du parti Afek Tounes convaincu qu’il est seul capable de relever les défis d’une Tunisie moderne et développée.

France 2 (France SUD)

Kamel Ketari,  Né en 1956 à Sfax
Né en 1956 à Sfax, il est diplômé de l’École Polytechnique de Paris (X 77) et de l’École Nationale Supérieure des Télécommunications de Paris (ENST 81).
Marié, père de deux enfants, il réside en France depuis 1975 et à Nice depuis 1985.
Orphelin de père à l'âge d'un an, il doit sa réussite scolaire et son prix présidentiel au baccalauréat 1975, au travail, à la persévérance et à la détermination de sa mère.
En 1981, Kamel débute son parcours professionnel à la société MEDINFO. Il est à ce jour le président du Groupe MEDINFO, qu'il a amené à la position de leader mondial dans les domaines des systèmes experts pour la thérapie cellulaire et la transfusion sanguine.
Il est également le fondateur et gérant, depuis 2007, de MEDINFO Tunisie qui fournit les logiciels aux meilleures équipes occidentales de recherche dans le domaine des cellules souches.
Il milite, au sein d'un groupe de travail de l'ISBT, pour l'amélioration de la sécurité transfusionnelle et la mise en place d'un système d'hémovigilance dans les pays Arabes.
Pour Kamel les Tunisiens résidents l’étranger ont le droit de se sentir impliqués dans le processus de construction de la Tunisie de demain et de valoir leurs droits. Les jeunes de la deuxième génération ont le droit de se sentir  tunisiens a part entière et non pas tunisiens entièrement a part. Des efforts doivent être déployés dans ce sens (aussi bien en Tunisie qu’a l’étranger) pour pouvoir remédier à cette crise identitaire.

Aida Fitouri
Née en 1977 à Tunis, lauréate de l’Institut de Presse et des Sciences de l’Information (IPSI) à la Manouba où elle s’est spécialisée dans la communication, et après quelques expériences dans la presse écrite tunisienne, elle a décidé d’abandonner le milieu du journalisme et de poursuivre en 2004 un troisième cycle en France où elle a obtenu en décembre 2008, un doctorat en sciences de l’information et de la communication. Elle a soutenue une thèse sur l’état de paysage audiovisuel en Tunisie et travaille depuis dans l’enseignement supérieur et la recherche en France.

Walid Ben Henda
Né en 1982 à Jemmel. Il est diplômé d’un Master en Ingénierie des Médias Option Images Numériques Enrichies de l’université du sud Toulon Var en 2007. Il à commencé son parcours professionnel en tant que spécialiste produits pour la région Europe au sein du groupe Autodesk, leader mondial de développement des logiciels pour le marché audiovisuel. Il a occupé plusieurs postes dans différentes sociétés parisiennes avant de s’orienter vers la recherche, dans le domaine de « géo localisation », avec L’INRIA (Institut National de recherche en Informatique et en automatique). Spécialiste en Capture de Mouvement, il est à ce jour ingénieur en Post Production Audiovisuelle au sein du groupe CORSESCA sur l’Ile de la Corse.
Conscient des sacrifices de son peuple, de chaque goutte de sang versée, pour lui permettre à lui et à nous tous aujourd’hui de s’exprimer librement, sa candidature part d’un engagement inconditionnel et illimité envers la Tunisie. Walid est convaincu que le moment est venu pour que les Tunisiens récoltent les fruits de leurs efforts, qu’il ne peut y avoir d’impossible pour un peuple libre, pour la Tunisie de demain.

Inès Daoud 26 ans, originaire de Sfax
Après avoir intégré l’IPEST, cette jeune sfaxienne réussit aux concours commun des mines et ponts, elle obtient une bourse d’élite  pour continuer ses études d’ingénieur à l’Ecole Nationale Supérieure des Techniques Avancées à Paris et effectue un master en sciences du nucléaire à l’Institut National des Sciences et Techniques du Nucléaire. Elle travaille actuellement en tant que ingénieur dans une entreprise internationale en région grenobloise.
Inès pense que la priorité de la Tunisie de demain est de réformer l’éducation pour lui permettre de redevenir un véritable ascenseur social et une porte sur l’emploie. Ceci est en vue d’éradiquer le chômage et la pauvreté et de rétablir la place de la classe moyenne comme classe majoritaire agissante et jouissante de la vie en Tunisie. Elle pense que tous les Tunisiens en Tunisie ainsi qu’à l’étranger ont un rôle à jouer dans cette bataille contre le chômage et la précarité ainsi que pour le progrès de notre chère patrie.

Adel Chekir
47 ans, né à la Marsa. Il est diplômé de l’Université de Montpellier depuis 1990 et est titulaire d’un DESS et d’une Maîtrise en sciences économiques. Marié, père de trois enfants, il réside en France depuis 1987. Enseignant de formation, il exerce les fonctions de directeur d’école à Sète et a eu une expérience professionnelle, dans les mêmes fonctions, au Koweït et puis en Roumanie durant les 11 dernières années.

Adel Chekir a pratiqué l’éducation populaire. Ayant été scout tunisien dès l’âge de 10 ans, il a évolué dans le monde associatif, « jeune chambre économique », « auberges de jeunesse »… Il est très attaché à l’éducation, la formation et l’orientation de la jeunesse tunisienne la première ressource du pays et surtout nos dirigeants de demain.