Le scrutin du 23 octobre vu par l'ambassadeur du Royaume-Uni
Qu’attendez-vous des élections du 23 octobre 2011 ? Et à quoi pourriez-vous juger de leur succès? Leaders a posé ces deux questions aux ambassadeurs des pays membres du G 8, ainsi qu'à des personnalités du Royaume uni et du Japon de l’Inde et l’ambassadeur Chef de la délégation de l’Union européenne à Tunis ainsi qu'à des personnalités tunisiennes (hommes d'affaires, banquiers, anciens diplomates, universitaires etc.
Qu’attend le Royaume-Uni des élections du 23 octobre 2011 ?
Le gouvernement britannique croit que la transition politique en Tunisie après la Révolution du 14 Janvier est une opportunité majeure pour le peuple tunisien afin qu’il remodèle la scène politique. Ceci a d’énormes implications potentielles pour l’avenir politique et économique de la Tunisie. Etant donné l’impact de la Révolution tunisienne dans la région, une transition tunisienne réussie pourrait également avoir un impact majeur sur l’approche des citoyens d’autres pays du Printemps arabe pour façonner leur propre avenir.
Les élections du 23 octobre sont bien entendu une composante importante du processus de transition. Le Royaume-Uni ainsi que d’autres pays amis et partenaires de la Tunisie devraient soutenir la Tunisie, tout en se gardant d’intervenir dans le processus politique.
D’après ce que j’ai vu jusque-là, les progrès ont été impressionnants. Il y a un consensus national sur les élections elles-mêmes, le rôle de la Commission électorale et les règles du jeu électoral. Les partenaires internationaux ont contribué avec renforcement des capacités.
Je suis confiant que les élections marqueront une étape importante dans la transition politique pour le bien de la Tunisie.
Quel serait, d’après vous, l’indice de leur réussite ?
Il appartient aux Tunisiens, et non aux étrangers, de définir les critères de succès des élections. Il est cependant clair que les Tunisiens veulent que les élections soient organisées de manière professionnelle et qu’elles se déroulent dans une transparence totale.
La Commission électorale tunisienne a jusque-là bien préparé les élections et le processus est, à mon avis, sur la bonne voie. Plusieurs observateurs tunisiens et internationaux s’apprêtent à observer les élections le jour du scrutin ainsi que pendant les jours qui précèdent et suivent cette date. La présence de ces observateurs devrait rassurer les électeurs tunisiens.
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