Le scrutin du 23 octobre vu par Ali Chelbi
Qu’attendez-vous des élections du 23 octobre 2011 ?
L’une des attentes serait que les élections permettent au citoyen tunisien de mener, pour la première fois de son histoire, une expérience de vote, qui se déroulerait en toute transparence.
Néanmoins, compte tenu du manque d’expérience et des intérêts des acteurs, il faut s’attendre à des dysfonctionnements divers qui ne manqueront pas de se produire. L’enjeu est alors que l’on puisse maîtriser cette situation et capitaliser sur ces « dérapages» probables, pour fiabiliser davantage le processus de vote et le rendre irréversible.
Il faut également espérer que chaque Tunisien prenne conscience de l’importance de son vote individuel et de son impact sur le résultat final.
De ce fait, il devra s’investir dans la recherche de la liste qui corresponde le mieux à ses convictions, et il ne doit pas prendre à la légère le choix des candidats qu’il aura à faire. Pour que cela soit possible, les candidats devront innover en matière de communication pour mieux se faire connaître, sans adopter des approches « opportunistes ». La tâche est difficile au regard du manque de temps disponible et aux contraintes réglementaires.
Quel serait, d’après vous, l’indice de leur réussite ?
Un des critères de réussite des élections serait que les résultats soient acceptés par les acteurs en présence. Cela signifie que les contestations éventuelles, post-élections, trouvent une réponse crédible et qu’elles n’empêchent pas la poursuite du processus politique.
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