Manifestations à Tunis à la suite de la diffusion par Nessma du film d'animation "Persépolis"
Manifestation à Tunis pour protester contre la diffusion par Nessma TV du film d'animation franco-iranien «Persepolis». Elle a été dispersée, vendredi, par les forces de l'ordre en faisant usage du gaz lacrymogène.
Selon le porte-parole du ministère de l'Intérieur Hichem Meddeb, «le ministère de l'Intérieur a toléré le mouvement des manifestants vers le siège du ministère de la Culture à la Kasbah, mais «il s'est efforcé d'appliquer la Loi, à la suite de tentatives de jet de pierres sur le ministère».
La manifestation a rassemblé des fanatiques religieux et des gens ordinaires sans toutefois une présence remarquée des femmes, a ajouté Hichem Meddeb à l'Agence TAP.
Des salafistes avaient manifesté, dimanche dernier, devant les deux locaux de Nessma TV pour protester contre la diffusion du film. Des manifestations similaires ont été organisées dans d'autres régions du pays.
Il convient de préciser que le directeur général de la chaîne télévisée «Nessma» avait présenté, mardi 11 octobre 2011, ses excuses au peuple tunisien pour la scène où «Dieu a été personnalisé». Cette scène a été jugée par certaines tendances politiques comme «provocatrice».
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Une manifestation pacifique est un signe de démocratie, ce qui n'a pas été le cas lors de l'agression de Nessma qui elle est intolérable. Concernant le film, si ce film dérange les salafiste, ils n'ont qu'a ne pas allez le voir. Si une autre frange de la population veut le voir, elle en a le droit comme tout citoyen libre de leurs choix de pensée.Si les tunisiens ne doivent pas adopté les comportement immorale et vulgaires prôné par certain média étrangers, ils ne faut pas non plus tombé en ces jours de bonheur de liberté retrouvé, dans l’obscurantisme le plus crasse.
Où allons-nous? Où en est-on avec le droit de penser et de s'exprimer? La liberté responsable appelle non à la violence mais aux tribunaux qui ont des lois à bien lire et à appliquer.
les derniers évènements montrent que le chemin de la démocratie en Tunisie est encore long. faut-il rappeler que la liberté du culte, et à un degré moindre la liberté d'expression, ont été les plus confisqués par une frange de la population au détriment de ce que monsieur mohamed ghannouchi a appelé la majorité silencieuse. quelle solution pour cet état des choses.la plus évidente ne serait que un état fort et un service de police performant.certains diront que c'est le chemin du retour à l'autoritarisme et peut être à la dictature.Mais on se demande si on est passé d'une dictature institutionnelle à une dictature de la rue, du brigantisme ou du sectarisme religieux.sans trop polémiquer sur le sujet c'est le citoyen moyen , monsieur tout le monde qui non seulement profite le moins de la révolution mais qui en pâtit le plus
A voir la photo c'est la génération de zaba qui manifeste ce jour là.Espérant que ce pays qui a trop pâti des siècles durant de l'oppression de toute sorte,ne tombera pas dans l'autre extrème des forces occultes et de l'ignorance.D'où le travail colossal de la société toute entière qui reste à faire pour éviter à notre pays ce spectacle désolant et horrible.