La commission nationale d'investigation sur la corruption et la malversation se plaint du comportement d'un responsable de sécurité
La commission nationale d'investigation sur la corruption et la malversation a condamné vivement "le comportement agressif" du directeur général des brigades d'intervention Moncef Laajimi vis-à-vis d'un membre de la Commission et d'un médecin vétérinaire l'accompagnant qui étaient en mission à la caserne de Bouchoucha.
Selon un communiqué rendu public mercredi, le membre de la Commission et le médecin vétérinaire étaient en mission pour enquêter sur l'affaire de disparition de chevaux appartenant à l'un des gendres du président déchu.
"M. Laajimi a insulté verbalement le membre de la commission et la vétérinaire et les a contraint à quitter les lieux", alors qu'ils venaient enquêter sur ladite affaire, ajoute la Commission, précisant que ce responsable a ignoré l'ordre de mission émis par le président de la commission en date du 26 octobre 2011, faisant fi des règles de la déontologie professionnelle.
Ces agissements, relève le communiqué, constituent un crime qui devait être sanctionné par la Loi et représente une violation du décret loi n° 7 en date du 18 février 2011 portant création de la commission nationale d'investigation sur la corruption et la malversation.
La commission se dit étonnée d'un tel comportement émanant d'un haut cadre de sécurité alors qu'il devrait donner l'exemple de bonne conduite envers les instances officielles notamment publiques et juridiques, affirmant que ce comportement "n'entravera en aucun cas la mission de la commission qui agit conformément à la Loi, en collaboration avec les différentes autorités pour dévoiler toutes les formes de corruption".
Cette attitude ne peut que porter préjudice à la souveraineté de l'Etat et à l'image du corps de sécurité, estime la Commission, exhortant, à ce propos, les autorités compétentes à prendre toutes les mesures nécessaires à ce sujet.
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