Anciens ministres : que sont-ils devenus?
Trois ministres et deux secrétaires d’Etat avaient quitté prématurément, le 1er juillet dernier, le gouvernement de M. Béji Caïd Essebsi : Mme Habiba Ezzahi Ben Romdhane (Santé), le Dr Mohamed Aloulou (Jeunesse & Sport) et MM. Yassine Brahim (Transport & Equipement), Slim Amamou (Jeunesse) et Lamine Moulahi (Santé). Que sont-ils devenus depuis lors ?
L’ancienne ministre de la Santé, Mme Habiba Ezzahi Ben Romdhane, professeur en médecine préventive, coordinatrice de nombreuses enquêtes nationales spécialisées et experte auprès de l’OMS, a été nommée à la tête de l’Office national de la famille et de la population (ONFP). Parallèlement à sa carrière scientifique, elle est militante et membre fondatrice de la section tunisienne d’Amnesty international, de l’Association tunisienne des femmes démocrates et de l’Association tunisienne pour la recherche sur le développement.
Quant à son ancien secrétaire d’Etat, M. Lamine Moulahi, qui a été longtemps directeur général au ministère des Finances, en charge notamment des secteurs sociaux, il a été désigné en qualité de PDG de la Pharmacie Centrale de Tunisie.
Pour sa part, le Dr Mohamed Aloulou, ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, cardiologue et militant des droits de l’Homme et du développement durable, est retourné à son cabinet médical à Sfax. Respectant le délai de viduité imposé aux membres du gouvernement de la révolution, il s’est abstenu de se porter candidat à la Constituante, malgré les insistantes sollicitations de diverses formations progressistes.
Son secrétaire d’Etat, M. Slim Amamou, blogueur et cyber-activiste invétéré, a replongé dans le militantisme en cofondant Afkar Mostakella, plateforme d’échange et de discussion d’idées, puis en formant candidats et observateurs. «Je suis heureux d’avoir contribué à la formation de plus de 200 personnes, dit-il à Leaders. D’ailleurs, les résultats sont perceptibles, tant à travers les programmes que les interventions lors des débats médiatiques ou encore les professions de foi télévisées». Reste Yassine Brahim, l’un des benjamins de l’équipe, venu d’une grande compagnie internationale, et ayant pris les commandes de deux ministères bien délicats: le Transport et l’Equipement, laissant derrière lui un bilan différemment apprécié.
En demandant, dès le mois de mai, à quitter le gouvernement, il voulait se consacrer à son parti Afek Tounès pour le renforcer et contribuer à sa campagne électorale. Depuis lors, il a repris son bâton de pèlerin pour sillonner la Tunisie, animer meetings et groupes de travail, mais aussi multiplier ses apparitions médiatiques. Que fera-t-il désormais ? D’abord, assurer le lancement d’un livre qui retrace son parcours au gouvernement, puis il prendra sa décision…
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Pourquoi ces partants n'integrent pas l'un des partie existant peut étre qu'ils reviendront ur la seine politique s'ils le souhaitent. A ma connaissance, ils ne sont pas barrés de l'activité politique.
Le jour suivant la "journée de la colère" du 25.02.2011,de la Kasbah j'ai passé un coup de téléphone suivi de 2 sms à ma camarade ce classe et d'amnesty Mme Habiba Ezzahi à qui je reprochais son mutisme face aux crimes de la police politique (4 tués par balles au cours de cette journée dont un jeune élève de 19 ans habitant à la rue de la Kasbah),alors qu'ancienne militante d'amnesty elle aurait du pousser le ministre de l'intérieur à arrêter cette violence policière.....plusieurs mois après après avoir vu le début de réforme qu'elle a commencé au ministère de la santé et qui a été arrèté !!! par le ministre qui l'a remplacé ( un autre de mes camarades de classe) j'ai la conviction d'avoir été dur dans mon jugement et je rend à César ce qui revient à César et je lui souhaite plein succès dans ses nouvelles fonctions. Quand à Mohamed Aloulou mon ancien camarade au Conseil National de l'Ordre,fils du grand militant disparu Dr Ahmed Aloulou il me semble qu'il n'aurait jamais du faire partie du gouvernement Ghannouchi.