Pour que l'exemple tunisien ne devienne pas un contre-exemple
Les Tunisiens avaient cru que la mise en place de la première institution légitime de la Tunisie post-révolution allait calmer les ardeurs des contestataires et inaugurer une ère de stabilité pour le pays dont il avait grand besoin. Il n’en est rien. Bien au contraire, après une période d’accalmie, les mouvements sociaux et parfois politiques(comme à Kasserine), ont repris de plus belle avec la multiplication des grèves, des sit-in( sur terre et sur mer !), des coupures de route et même des jacqueries en l’absence de réaction des partis, tout à leurs marchandages électoraux. Un fois de plus, le couvre-feu est décrété, cette fois-ci dans deux gouvernorats, alors que le pays vit dans l’attente de la formation du gouvernement, comme si le nouveau cabinet allait résoudre tous nos problèmes.
De toute évidence, le pays n’a pas fini de manger son pain noir. Malgré les cris de détresse des patrons, les signaux d’alarme de la BCT et l’explosion du chômage. Premières victimes de cette situation, les entreprises publiques et notamment les plus beaux fleurons : hier, Tunisie-Telecom, Tunisair ; aujourd’hui la CPG, le GCT, malgré les efforts déployées en matière d’emploi, parfois en dépit du bon sens, pour acheter la paix sociale. Cette démarche est possible dans les Etats rentiers qui croulent sous les pétrodollars . Elle est contre-productive et coûteuse en Tunisie qui n’a d’autre ressource que sa force de travail et le génie de ses enfants pour assurer le bien-être de sa population. Ni les titularisations, des agents intérimaires, ni les augmentations de salaires, souvent faramineuses n'ont mis fin à la contestation. Je ne suis pas un adepte de la théorie du complot, mais tout se passe comme si des forces occultes tentent de déstabiliser le pays en s'en prenant à son appareil de production.
On doit le clamer haut et fort. Il faut en finir avec cette atmosphère de guerre civile froide, à cette fuite en avant suicidaire. Il est temps que le pays se remette au travail si on ne veut pas que l’économie tunisienne sombre, que l’exemple tunisien, salué dans le monde entier, devienne un contre-exemple.
HB
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Tunisie un contre exemple...Vous en doutez encore???? Ni le parti du dieu ni celui des mécréants pourront stabiliser le pays avec leurs mensonges...Un seul mot d'ordre: la mattraque!!!!
si el hedi, tout comme moi,tu n'es pas un politique, mais un honnête citoyen, et un brave homme au sens voltairien du terme, tes inquiétudes sont fondées, mais tes motivations sont aux antipodes de ceux qui prétendent au trône la preuve, et comme tu dis,ces lascars, sont, tout à leur marchandage politique, pour "les chaises", mais serviront-ils à quelque chose,un e fois le chaos installé,va leur expliquer!quant à ce pauvre dr ben jaafar, honnête comme nous autres le voila en train de subir, le diktat de...,à son age j'ai peur pour sa tension artérielle, tout dr qu'il est, mon frère tu ne connais pas la nature humaine et sa duplicité, comme je la connais, prépare toi au pire, parole d'un vieux routier de la chose. sinon comment tu expliques cette lenteur, pour les élus de prendre les choses en main, avant qu'il ne soit trop tard, et cette UGTT qui annonce une greve de 3 jours dans le secteur pétrolier, c'est bien le moment n'est ce pas? comme je t'ai ou tu me donnes ma part du gâteau ,semble t'elle dire ou je te casse, c'est trivial mais c'est comme ça. et ne crois que c'est du catastrophisme, si on regarde les choses telles qu"elles le sont vraiment , il y a lieu de l'être, de plus la direction de l'ugtt, est comme un lion blessé, après ce qui est arrivé à jrad, tous les autres membres tremblent, en ce moment, car tout comme lui, c'est l'heure de rendre des comptes...et dieu sait s'il y a eu des prébendes... bref, tout simpliste qu'il est, mon raisonnement, est celui de la majorité simple, et j'en suis, qui pèse 90% des voix, quand même, alors évitons nous le scenario cairote...