Abdelaziz Belkhodja démissionne de la présidence du parti républicain
Abdelaziz Belkhodja démissionne de la présidence du parti républicain qu’il avait créé. Après s’être dédié à l’écriture et à l’édition pendant de longues années, cet admirateur de Hannibal et de la civilisation carthaginoise s’est investi après le 14 janvier dans l’action politique, en créant un mouvement pour lequel il avait nourri de grandes ambitions, « rassembler les forces vives de notre pays autour d'un projet issu des valeurs portées par la Révolution et qui puisse nous faire accéder à un niveau supérieur de civilisation ».
Son échec électoral du 23 octobre, bien que sa liste dans la circonscription de Bizerte ait recueilli 5000 voix, le contraint aujourd’hui à se retirer « considérant que, malgré nos efforts continus, le Pôle n'a pas su cerner de façon pertinente les attentes du peuple(…), que le temps presse pour préparer les futures échéances électorales et que l'exercice de la démocratie nécessite - au-delà des égos et des efforts individuels – une lecture exigeante et critique des résultats du scrutin », comme il l’écrira dans sa lettre de démission, et ce « pour donner aux forces vives de ce parti la possibilité de définir au plus vite une nouvelle politique plus apte à lui assurer le succès ».
Aigri, Abdelaziz Belkhodja ? Plutôt désenchanté rectifie ceux qui le connaissent bien, le décrivant comme un idéaliste fier de sa tunisianité qui est entré en politique comme on entre en religion, en s'y investissant totalement. Son attitude est en tout cas symbolique de celle d'un grand nombre de Tunisiens qui ont eu l'impression depuis le 14 janvier de s'être égarés dans un monde qui n'est pas le leur où l'engagement politique sert parfois de couverture à des ambitions personnelles.
- Ecrire un commentaire
- Commenter
5.000 voix perdues bêtement et jetées dans la poubelle comme les 1.365.000 voix de ces partis fantômes ou fantoches qui ont ruiné l'espoir des Tunisiens. Il fallait démissionner avant les élections et non pas maintenant.
Abdelaziz Belkhodja est un humaniste qui, non seulement croit aux valeurs humaines mais il se fait combattant pour une modernité qui soit au service de l'homme. Bien qu'ignorant les causes profondes de sa déception et de sa démission,je demeure convaincu qu'il restera fidèle aux principes et idéaux que reflètent son écriture et ses engagements : patriotisme, ouverture, liberté,défense du patrimoine, reconnaissance de l'autre. Il est pour une République où la science et la culture ont pignon sur rue.Ce serait sans doute là qu'il faut chercher les raisons profondes de sa démission.Il agit comme un poète authentique
Apres la révolution touit le monde st devenue revolutionnaire et beaucoup de gens ont profiter de l´occasion pour faire leur carriere polirique. ON les a pas connu avant la revolution meme pas en signat une petition contra les dictatures. AB est un ecriuvain et je jui ai lu l´elephant de carthage qui est un roman pas mal. Les hommes de cultures doivent s´occcuper de la culture et etre indépendant des partis politques, Om Zied est un tres bon exemple lorsqu´elle a quitté le CPR avant les elections. Je suis d´accord avec M Bedoui que les 5 000 voix etait une perte pure et simple.