Le sit in des salafistes de la Manouba : la tutelle aux abonnés absents
Le sit in observé mercredi par des enseignants et des étudiants de la faculté des sciences humaines de la Manouba devant le ministère de l’enseignement supérieur a tourné en début d'après-midi à l’affrontement avec les forces de l’ordre.
Les protestataires demandaient la reprise des cours, la levée du sit in des salafistes qui dure depuis plus d'un mois et son transfert à un autre emplacement de manière à ne pas gêner les cours. Les négociations engagées par des représentants du syndicat de l’enseignement supérieur avec le chef de cabinet n’ayant pas abouti, les sitinneurs ont tenté d’entrer au ministère, provoquant la réaction -disproportionnée, il est vrai- de la police, réaction dont les victimes collatérales ont été, une fois de plus, les journalistes.
A noter que dans une interview à la station de radio privée, ExpressFM, le nouveau ministre de l’enseignement supérieur, Moncef Ben Salem a qualifié mercredi l’affaire de la faculté de la Manouba de «problème interne» qui ne pourra être résolu que «de manière pacifique ». « La police ne reviendra pas à l’université et la question du niqab est mineure » a-t-il ajouté, accusant les médias d’avoir « amplifié » l’affaire.
Le ministre de l'intérieur qui se trouvait au même moment à la caserne des unités d'intervention du Bardo a dénoncé les sit in qui "bloquent les routes", "empêchent les gens de travailler", les qualifiant, à juste titre, de criminels. A la Manouba, une poignée de salafistes ont perturbé les cours, agressé le doyen et les enseignants, entraînant la fermeture de la faculté. Cela dure depuis plus d'un mois,sans que la tutelle lève le petit doigt, sans que la police intervienne. Y aurait-il de bons et de mauvais sit in.
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Problème interne! Manière pacifique! C'est bien beau tout ça et après, comment le ministre imagine-t-il que la chose va finir ? S'il estime que la question du nikab est mineure, pourquoi la laisse-t-il provoquer autant de dégats dans un des plus grands campus du pays?
faut-il une nouvelle revolte pour déguager le nouveau gouvernement?
Si les professeurs et cadres attendent de l’aide ou du soutien d’un ministre de l’enseignement supérieur, salafiste lui-même, alors ils vont attendre pendant longtemps. C’est foutu, le ver est dans le fruit, il faut recommencer la révolution....
Oui, les Médias ont amplifié l'affaires
la question du nikab est "mineure" tandis que celle de "persepolis" est immense à tel point qu'il fallait 140 avocats contre le directeur de la station !!! De toute façon on sait quelle est l'obédience du nouveau ministre de l'enseignement. Adieu la qualité de l'enseignement revenons aux préceptes de la "Jahilya"
L'attitude du nouveau ministre de l'ESRS est révélatrice de ce qui a été toujours dénoncé comme étant le double langage des Nahdaouis. Quand on a en mémoire que Rached (le guide)a déclaré que les salafiste lui rappellent sa jeunesse, il ne faut pas s'attendre à la moindre réaction contre les salafistes
VIREZ LE MINISTRE IL A INSULTE LA MÉMOIRE DE BOURGUIBA
je ne pense pas qu'ils sont des salafistes , plutot des taliban et des ben laden , le salafisme et une vision tres propres de l'islam , mais il y a des gens cherchents a viser le salafisme pour des raisons politique .
C'est bien malheureux ce que devient notre chère pays, il est vrai que le peuple tunisien doit assumer ses responsabilités quand il a voté pour les nahdhaouis bien que beaucoup d'entre eux commencent a sentir l'amertume de leur choix et disent qu'ils ont appuyé sur le mauvais bouton, espérons qu'ils rectifient leur tir aux prochaines élections pour nous sauver de cette jahilya et de son obscurentisme
Encore une fois, après le Président de la République, on entend dire que l'affaire du niquab est mineure. De qui veut-on se moquer ? A qui faire croire que cela ne relève pas d'un début de terreur visant à modifier la société tunisienne malgré elle, malgré ses aspirations profondes à la liberté individuelle. Le parti au pouvoir voudrait récupérer cette révolution pour laquelle il n'est pour rien même s'il se permet de dire qu'il y a vu un élan de ressourcement spirituel. Les tunisiens veulent des emplois, de la dignité et du respect, or en tentant de lui faire croire que le salafisme, c'est un fait mineur, on se moque de lui et on ne le respecte pas. Si c'est mineur, pourquoi un sit-in, pourquoi ces dégâts, pourquoi appeler la police contre ceux qui réagissent et pas contre les fauteurs de trouble ??? Ces mensonges vont vous péter à la gueule.
Pauv' nul! alors arrêtez les cours pendant un mois contre le grè des prof et de la majorité des étudiants, on en parle pas, on ne condamne pas. Mais on condamne les "provocations" (du rectorat vis à vis du niqab, et la volonté de vouloir "amplifier" certains faits "mineurs". C'est un fait mineur que d'empêcher le savoir dans une institution de savoir parce que 3 étudiantes ont décidé de se couvrir le visage contre le règlement de la fac. DÉGAGE PAUV' NUL OBSCURANTISTE ET MALHONNÊTE!
