Médias : les raisons de la colère
les nouvelles nominations à la tête des médias publics, décidées samedi par le gouvernement. L'Instance Nationale pour la Réforme de l'Information et de la Communication (INRIC), comme le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) ont immédiatement fait part de leur « déception », dénoncé « le manque de concertation avec les parties concernées » et saisi cette occasion pour rappeler « l’urgence d’adopter la loi portant création de la haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) » .
Montée en première ligne quasi-collective des journalistes contre
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Les prémisse d'une dictature annoncée. Soyons vigilents. La rue nous appelle.
merci pour avoir publier mon précédent commentaire sur cet aricle, c'est ce qui renforce ma conviction de la justesse de ce qu'a fait le gouvernement
Par cette decision jbali a montre qu'il n'a pas ete bien conseille'. Jbali aurait mieux fait s'il avait procede a des consultations.Dommage on n'arrete pas de creer des problemes
Que veut-on exactement ? Qui veut ? On ne discute plus la nécessité et la volonté d’assainir le secteur de l’information pourri comme tous les autres depuis l’indépendance, ni de le rénover ou de changer de méthodes et de mentalités. Comme pour tout ce qui concerne le pays et les fondations de son avenir dans des perspectives autres que celles héritées, on se demande : que veut-on exactement du secteur de l’information ? Non que la liberté d’opinion et d’expression soit remise en question mais spécifiquement sur les plan organisationnel et administratif dans le secteur de l’information publique.. Veut-on le modèle anglais (BBC), français (), italien (Rai), allemand (DW), ou bien un modèle « inspiré » de ceux-ci et d’autres ou alors un système qui n’existe nulle part ? Pour simple rappel et information, il faut savoir que la BBC fut dès sa naissane une entreprise privée. La "British Broadcasting Company (BBC) " fut créée en 1922 par un consortium comprenant : Marconi, GEC, British Thomson Houston, Metropolitan Vickers, Western Electric et la Radio Communication Company. En 1927, le concept "Company", est remplacé par «Corporation» et ainsi nait la «British Broadcasting Corporation», une société de droit public, constituée par Charte royale. La BBC prent ainsi son statut moral de « nationale » mais garde son statut de société privée indépendante du domaine public de l’Etat. Cette spécificité fait que la BBC n'a de compte à rendre qu'au Parlement qui vote les Chartes royales.C’est pourquoi le gouvernement n’intervient pas officiellement et directement dans l’organigramme de la BBC ou sa ligne d’information. Ses activités sont supervisées par le "" "BBC Trust". Le management général de l'organisation appartient au Directeur général, qui est nommé par le Trust : le DG est l'éditeur en chef de la BBC et préside le Conseil exécutif. On voit bien que le principe ou l’habitude de « consultation » n’existe pas dans cette prestigieuse institution. Pour la France, de Gaulle voulait que la "RTF" devienne une institution autonome comme la BBC. Le statut de l'ORTF était donc calqué sur celui de la BBC. Mais, cette « autonomie » resta sans effet avec le général lui-même et ses successeurs. Car du Directeur général aux Directeurs généraux adjoints, aux journalistes mêmes sont désignés par le gouvernement. L'ORTF a été démantelé par la loi du 8 juillet 1974 à l’initiative du Premier ministre Jacques Chirac dans sa « réforme de l'audiovisuel ». Les établissement de la radio et télévision françaises à caractère public son de l’autorité du gouvernement français qui en désigne les responsables sans consulter quiconque. C’est le cas de la RAI et DW et c’est le cas partout dans le monde. Alors, que veulent exactement l’INRIC, SNJT et les journalistes par cette campagne orchestrée ? Ces communiqués «d’indignation», ces «appels», ces manifestations sont uniquement «contre les nouvelles nominations à la tête des médias publics» (TAP, SNIPE, Wataniya 1, Wataniya 2). Ces «médias publics» ne diffèrent en rien des autres administrations publiques dans les ministères et secteurs.
Intifadah tout de suite !!
En réponse à amad salem..... Ne comparez pas ce qui est incomparable ! La France et la Grande Bretagne sont ou été sous la coupe d'une dictature ?Non !En France,le Président est élu par le Peuple,en Grande Bretagne,le Premier Ministre est nommé par la Reine !En Tunisie,le Premier Ministre était connu avant même sa désignation et il est PROVISOIRE !Il n'y avait donc aucune urgence à nommer de nouveaux "chefs"à la tête des médias,sauf à vouloir contrôler les médias et remettre en place la censure !
J'aurais bien aimé que Leaders demande au gouvernement de réagir face à la colère des médias. Leaders nous aurait offert un article un peu plus équilibré et nous aurions été mieux informés.