460 hommes d'affaires interdits de voyage : comment concilier justice et reprise économique
Comment relancer l’activité économique alors que nombre d’hommes d’affaires sont sous la menace de poursuites judiciaires et pas moins de 460 d’entre eux sont interdit de quitter le territoire ? Répondant à cette question devant la colonie tunisienne à Bruxelles, le chef du gouvernement, Hamadi Jebali, cité par l’Agence TAP « a été catégorique "non à la vengeance et aux règlements de comptes, faute de quoi, nous en paierons le prix fort". Faisant écho à cette même position, le ministre de Droits de l’Homme et de la Justice Transitionnelle, Samir Dilou, a été plus explicite, lundi matin, lors de sa conférence de presse. « Le régime déchu avait entaché nombre de corps, tels que les magistrats, les avocats, les journalistes, les hommes d’affaires et d’autres. Actuellement, un seul homme d’affaires a été mis sous écrous. Quel intérêt peut-on avoir à maintenir des hommes d’affaires en prison, livrant leurs salariés au chômage et bloquant leurs investissements ? Mais, la question qui se pose est de savoir comment concilier entre, d’un côté, l’impératif de rendre justice en préservant les intérêts des victimes et les dédommageant, afin que personne n’échappe à la sanction et de l’autre, les intérêts économiques du pays, tout en s’acheminant vers la réconciliation nationale, érigée en consécration de la justice transitionnelle ».
Selon Samir Dilou, il ne s’agit pas de transiger, cas par cas, mais dans le cadre d’un processus général, transparent et équitable, s’appliquant à tous, que le gouvernement s’emploie à concevoir et qui ne saurait tarder à être mis en place. Pour ce qui est de la levée de l’interdiction de voyage, il a indiqué que parallèlement à cette démarché générale, des mesures urgentes peuvent se poser et que le gouvernement ne manquera pas d’étudier. Mais, pour le moment, il ne peut annoncer aucune décision dans ce sens, bien qu’il comprenne parfaitement la délicate situation dans laquelle certains opérateurs économiques se trouvent.
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Pour les hommes d'affaires qu'on soupçonne etre adeptes de l'encien regime primot, il faut respecter la presemption d'innocence et laisser la Justice faire son travaille, les Juges,la plus grande majorité d'entre eux sont des gens integres, honnes et trés professionnels.secondo, si on craint leur fuit il faut lemettre sous contole judiciaire et leurs societés sous tutelle pour que les usines continuent à fonctionner et l'economie ne sera pas paralisée.
Il faut respecter les hommes d'affaires propres et honnêtes, qui existent certainement, mais qui, apparemment, ne sont pas très nombreux en Tunisie!!! Ceux qui ont profité du pouvoir de ZABA et Co. et qui n'ont pas payé correctement leurs impôts et leurs TVA doivent être poursuivis et placés sous contrôle judiciaire. Sinon, comment et avec quel argent allons-nous construire les régions de l'intérieur et créer des emplois pour les citoyens de Sidi Bouzid, Gafsa, Kasserine, Kef, Jendouba, Tataouine, Kebeli et des autres régions massacrées par Ben Ali et ses pseudo-hommes d'affaires et affairistes ???!! Laissons donc la Justice faire son travail, on lui tient confiance.
Il faut savoir privilégier les priorités et mettre les intérêts du pays au dessus des intérêts individuels. Les principaux catalyseurs de notre économie et les fers de lance du redémarrage de la confiance avec nos partenaires occidentaux sont aujourd'hui pointés du doigt, et on continue à lancer de subtiles mélopées incantatoires : que tout se règlera selon les voeux de tout le monde!!! N'attendons rien de mieux pour pouvoir sortir de la crise. ça ira en empirant si le gouvernement ne prend pas le taureau pas les cornes et ferme une bonne fois pour toute ce dossier enchevetré, complexe et des plus subjectifs. Il s'agit du salut de la nation,de son économie en détresse et de la réconciliation entre tunisiens.
Tout d'abord, c'est une affaire de justice qui doit faire son trvail sans ingérence. On lui tient con fiance. Néanmoins, il ne faut pas que les 460 hommes d'affaires concernés s'entirent à moindre frais, s'ils sont vraiment coupables d'évasions ou de fraudes fiscales ou autres crimes!!! Le peuple tunisien attend leurs procès et attendra au tournant tous ceux qui essayeront de les défendre injustement. Pendant les année du régime de ZABA, les gens honnêtes ont payé deux fois, tandis que les filoux et voleurs ont eu le ventre plein!! Voltaire a dit: "Il n'est pas interdit de voler, mais il est interdit de se faire attrapper" !!!!
Quel message allons nous donner a nos enfants si on laisse des chefs d'entreprises véreux échapper a la justice? Laissez la justice faire son travail et occupez vous plutôt de faire du journalisme citoyen. Les hommes d'affaires sont interdits de voyage et alors? Cela vous gêne?