News - 07.03.2012

Tunisair déplore une double peine: la conjoncture et «l'incompréhension des médias»

C’est un appel pressant aux médias que lance la compagnie aérienne nationale Tunisair pour « mettre fin à cette campagne accablante qui peut ternir davantage l’image de marque » de la compagnie. Dans un communiqué publié mercredi, elle affirme que « la nouvelle équipe dirigeante de Tunisair entend collaborer avec les médias pour éclairer l’opinion publique sur la réalité de l’entreprise et s’engage à assainir sa situation en mettant fin à toutes malversations et à instaurer une bonne gouvernance à tous les niveaux de décision ».

Tout en soulignant la « baisse de son activité en 2011 par rapport à 2010 en raison du repli de l’activité touristique et la baisse de l’affluence des touristes vers la Tunisie et ce compte tenu des problèmes sécuritaires et des événements politiques qui ont marqué la scène nationale après la révolution Tunisienne » la compagnie déplore être la cible « d’articles de presse parlant de risque de faillite, de dépôt de bilan, d’impossible sauvetage» et d'avoir été « indûment,  classée au premier rang des boîtes étatiques les plus pourries. Toute cette campagne s’est faite malheureusement sur la base d’informations incorrectes, non fondées et exagérées ».

Il est claire que la nouvelle équipe conduite par Rabeh Jerad, nommé PDG la semaine dernière, entend redresser la situation et commence par solliciter le concours des médias.

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7 Commentaires
Les Commentaires
lorelinanea - 07-03-2012 14:49

C'est vrai que vous avez beaucoup à vous faire pardonner. Bienvenue au nouveau PDG .

Bo - 07-03-2012 15:13

''...Informations non fondées et exagérées'' est une formule contradictoire. Si on accepte le terme exagéré (et ça on peut l'admettre); on ne peut pas, en même temps, nier le fondement des informations. En tout cas, il ne tient qu'aux responsables de cette société de redresser l'image exécrable qu'elle donne à ces clients. Il est facile de trouver un bouc émissaire- aujourd'hui il est de bon ton d'accuser les journalistes- pour lui faire porter la responsabilité du mal qui la ronge, alors qu'en réalité le vers est dans le fruit lui même. Il n'est pas nécessaire de lire les journaux, il suffit de consulter sur internet les commentaires des usagers, pour se rendre compte du malaise endémique de Tunisair. Et ça le PDG de cette compagnie sait le faire. Après, et seulement après, il pourra mettre en route le traitement drastique qui s'impose, mais pour cela il faut, entre autres, du charisme et la volonté de réussir. On verra!

Hassen - 07-03-2012 17:33

Tunisair n´a pas trouver de mieux que de hausser les prix. Ainsi un billet Madrid-Tunis est passe d´a peu pres 200 euros a parfois plus de 700 euros. le plus curieux est que les prix affiches mais aussi les dates changent frequemment. vous achetez un billet aujourdhui pour une date precise et a un prix precis et le lendemain vous ne trouves plus le vol concerne sur la page web. Il est decale d´un jour ou deux et avec un prix different. Franchement c´est loin d´etre professional ajoute a cela le service assez discutable, je ne pense pas que Tunisair reussira a sén sortir avec de telles pratiques

Ben - 07-03-2012 20:56

Ok. Allons y pour des accusations non fondées. Question, les critères de choix des représentations générales. ( Réponse: nomination présidentielle.... ou peut etre je me trompe) Les petites représentations offertes en cadeau sur mesure pour des cadres à peine rentrer au sein de la compagnie (voir liens familiaux avec d'anciens ministres et autres personnes proches de l'ancien régime) Question, quand vous envoyez un représentant pour une période de 5 ans, à son retour ne devrait il pas réintégrer la compagnie pour une période de 3 ans selon le statut est ce que cela est appliqué ? Ou on fait de l’acrobatie. Beaucoup d’acrobaties. Ceci n'est qu'une partie de l'iceberg. Mais je ne fais que poser des questions pour avoir des réponses et non des accusations non fondées.

Houcine Ghali, Genève - 08-03-2012 12:39

Messieurs les dirigeants de Tunisair, commencez d' abord par tenir vos promesses et par appliquer les directives du gouvernement, même sous Ben Ali : Permettre aux Tunisiens travaillant à l' étranger et notamment en Europe d' acheter chez Tunisair de billets à prix réduits et non au même prix que pour n' importe quel client étranger. Le monopôle de la campagnie Tunisair pour les vols Suisse/Tunisie a fait frélambé les prix du billet, jusqu' plus de 680 francs aller7retour, c' est à dire 1088 dinars!! C' est le prix d' un billet Genève/New York ou Genève/Montreal, aller/retour!!! Devant ce fait accompli et cette injustice, beaucoup de Tunisiens ne rentrent plus chez eux et passent leurs vacances au Portugal, en Espagne et ailleurs!! Ne venez pas dire après pourquoi ils n' aident pas au développement du pays. Ils ont marre d' être pris pour des vaches à lait sans droits, mais simplement avec des devoirs. Houcine Ghali, Genève houcine.ghali@bluewin.ch

DHAOUADI Mohamed - 08-03-2012 14:40

Si l’on considère le ranking donné par les observatoires internationaux Tunisair porte bien ses Trois étoiles, et marque pour certains services un bon 4 étoiles. L’étoile orpheline est donnée à l’information sur le site web, et la communication du cockpit. Pour ce qui est des pertes enregistrées les résultats de toutes les compagnies aériennes mondiales sont plombées par la flambée du prix du carburant, et les compagnies les plus solides essuient des pertes : ainsi les pertes enregistrées par deux leaders des deux principales alliances Air France et Lufthansa enregistrent en 2011, respectivement 809 Millions d’Euros et 13 Millions d’Euros. Que dire d’une compagnie qui subit de pleins fouets les retombées post révolution et les incidences de la conjoncture ? Ce qui importe c’est la manière dont sont conscientisés les différents acteurs : Direction générale, Syndicats, et staff de la compagnie "Aboutir à un nouveau modèle social, pour répondre au nouveau modèle économique qu’il faudrait mettre en place, avec en priorité le retour à l’équilibre" et je plagie Alexandre de Juniac. Cet objectif ne peut être de la seule responsabilité des gouvernants, et les partenaires sociaux sont tous responsables. Alors que les remèdes tendent vers un combien indispensable plan de redressement à court-moyen terme, articulé sur le gel des embauches et des salaires, les revendications vont à contre courant de ces impératifs, ce qui constitue un vrai paradoxe, qui risquerait d’enliser encore la compagnie dans des conflits sociaux érodant les performances minimales de l’entreprise, à savoir la qualité de service, et notamment la ponctualité et le service à bord. Sur la plan de la communication la stratégie de persuasion de la compagnie est nulle : déplorer ce que dit la presse, « déplorer ce que dit la presse », ou « s’étonner des rumeurs » (souvent débiles il est vrai ) que colportent certains moyens d’information qui ignorent le rôle stratégique d’une compagnie aérienne c’est reconnaître la faiblesse de ses moyens. Œuvrer par un pacte social en familiarisant Syndicats et employés sur leur environnement international, et en s’assignat comme objectif immédiat la sortie de la crise, et comme objectif futur et pérenne la survie de cette institution

abe - 08-03-2012 16:22

J'ai la carte fidélité de Tunis Air. J'ai accumulé un nombre de miles important, mais à chaque fois que je veux utiliser ces miles, mille conditions sont posées . Je sais qu'il faut intervenir une connaissance pour cela et là on l'obtient dans la journée. La notion de client fidèle ou non n'existe chez Tunis Air. Si tu as un problème et tu n'as pas de connaissance, tu n'es même pas écouté. Est ce que c'est la faute des journalistes ! Nommer un DGA de la STEG qui était au frigo est vraiment du non sens.

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