Les employés de la télé publique menacent d'entrer en grève à compter du 3 mai
Suite à aux agressions dont ont fait l’objet les journalistes de la télévision nationale de la part des sitinneurs, les trois syndicats de base de cette institution ont menacé de décréter une grève générale à compter du 3 mai prochain si rien n’est fait pour mettre fin aux provocations des contestataires qui campent depuis 45 jours devant le siège de la téolévision. Interrogé au journal de 20 heures, l’attaché de presse du ministère de l’intérieur a annoncé que suite aux troubles qui se sont produits ce lundi, il a été décidé de demander la levée de ce sit in. Une démarche dans ce sens sera effectuée auprès du ministère public.
Tout avait commencé quand les contestataires ont accroché, lundi matin, des affiches à l’entrée du siège de la télévision indiquant que « Tunis 7 était à vendre », relayant ainsi des déclarations dans ce sens de Rached Ghannouchi et Ameur Larayedh. Les sitinneurs ont essayé alors de s’introduire à l’intérieur du siège. Des échanges de coups s’ensuivirent, entraînant l’intervention des forces de l’ordre.
Le directeur technique de la télévision, Mongi Mansouri a indiqué à l’agence TAP que les employés de la télévision réclament la levée du sit in, parce qu’il constitue "une pression intolérable et un harcèlement moral et physique quotidien insupportable pour eux et qui perturbe leur travail". Il a dénoncé les appels lancés par les sitinneurs pour la privatisation de la télévision qui relèvent selon lui d’une vision erronée des problèmes que rencontrent le secteur de l’information et la télévision nationale tout particulièrement.
Les partis Ettakattol et Baath ont dénoncé les agissements des sitinneurs et apporté leur soutien aux employés de la télévision. Pour sa part, Maya Jribi, secrétaire général du PDP, s’est rendue sur les lieux et dénoncé les appels à la privatisation de la télévision.
Depuis quelques semaines, on a noté une recrudescence des attaques centrées sur le secteur audiovisuel public de la part du parti dominant. Cela avait commencé comme d'habitude par les petites phrases d'officiels subalternes, avant de passer aux menaces d'abord voilées, puis plus explicites sur une "probable" privatisation de la télévision de la bouche des hauts responsables du mouvement. Mais ce n'est pas fini. Il est maintenant question de créer un syndicat de journalistes proche du parti islamiste pour faire pièce au syndicat national des journalistes. Jusqu’où ira Ennahdha dans son offensive contre le médias ?
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je réclament la poursuite du sit in contre tv7 détesté par la majorité des tunisiens ,a cause du manque de crédibilité et de professionnalisme, le peuple tunisien doit continuer ses pressions quotidiennes contre tv7 afin de nettoyer ce média mensonge , pour mettre fin aux désinformations et trahisons pour notre pays notre belle et libre Tunisie , pour sauvegarder notre révolution ,pour faire échouer la contre révolution , maintenir ce sit-in c’est réaliser partiellement les objectifs de notre révolution et ceux de nos martyrs .
C'était prévisible, mais cela se confirme: Ghannouchi est en train de rater son rendez vous avec l'Histoire et de la faire rater à son parti
Ce qui s'est passé devant le siège de la télévision est une atteinte inexpiable à la liberté et au droit de l'homme. Cela doit faire honte aux resposables élus par un peuple qui s'est soulevé pour la conquête de la liberté et de la dignité dans l'espoir de construire une vraie démocratie. Attention, la négociation avec le diable est une compromission.Que pourrait-on négocier avec les Salafistes et ceux qui les couvrent.Il y a un seuil pour tout.Le bien, au-dlà d'un seuil, devient un mal incurable.Il faut savoir exorciser le démon.Soyons du bon côté, celui des libertés d'expression et de conscience.La maison de la télévision n'est pas à vendre malgré les alléchantes offres qui viennent d'Orient. Hommes et femmes libres, unissez-vous.Ne pactisez pas avec le diable.
Jusqu’où ira Ennahdha? Jusqu'à faire comprendre à PAS MAL de journalistes qu'ils doivent d'abord participer aux sessions de formation pour se mettre au niveau professionnel requis pour s'adresser aux lecteurs et auditeurs. L'indigence de leurs contributions tant sur le fond que sur la forme n'échappe qu'à celui qui fait l'autruche. En second lieu, jusqu'à ce que CERTAINS journalistes comprennent qu'en tresser des couronnes de lauriers au pouvoir, et son dénigrement systématique il y a le VRAI ET NOBLE TRAVAIL de journaliste : donner une information objective, non partisane à quelque bord que ce soit! Pour ceux qui semble l'oublier ou ne pas le savoir: le respect se mérite, il ne se quémande pas, EN AUCUN CAS
Personnellement, je suis pour la "FERMETURE DEFINITIVE" de cette chaine qui a toujours "depuis sa création" fonctionné à sens unique. Pour la remettre sur les rails, il faudrait mettre tout le personnel journalistes, techniciens et managers à la porte et commencer avec d'autres personnes INTEGRES (et non intégristes !).
Très bonne question : jusqu'où ira Ennahdha ? Elle ira jusqu'où est allé l'autre parti totalitaire qui était au pouvoir avant elle. Mettre tous les médias au pas.
Cette grève devrait être menée en utilisant d’autres moyens plus efficaces et non pas par un arrêt de travail. Ils cherchent à vous faire taire et vous les devancez. Pour avoir l’appui de l’opinion publique, il serait plus efficace de porter un brassard et de continuer à travailler encore plus qu’avant en ne ratant aucune information de ce qui se passe dans tous les coins de la Tunisie.
Nous demandons aux autorités de tutelle plus de clarification sur cette opération. Qui est réellement derrière ? A qui profite-t-elle ? Pourquoi est on arrivé à cette situation. Quant à la privatisation, il n'est pas question de la faire. La privatisation d'une chaine nationale ne s'est jamais réalisée dans aucun paye du monde. La chaine nationale est financée par le contribuable, il a un droit de regard sur sa gestion et son contenu. Organisons un sondage et demandons l'avis des Tunisiens. Nous sommes d'accord pour restructurer ses ressources et améliorer ces programmes pour répondre aux revendications de la révolution, mais jamais sa cession à un partie politique ou à un capitaliste. Autrement, au lieu d'informer le citoyen, son objectif sera de faire le maximum de bénéfices aux actionnaires et par conséquent, dirons adieu à la démocratie.
trop c trop :les journalistes de tv et radio nlles rxagèrent,ils n'ont rien compris à l'imparialité politique,ils font le jeu de cette opposition perdante aux élection,ces ch sont publiques et n'appartiennent à aucun parti politique,la liberté de presse est un droit,mais en user cette liberté contre le gouv élu ce n'est pas démocratique,faire un déferlement d'opposants à la tv ce n'est pas démocratique,au mons il faut respecter les proportions ds la constituante,assez de mélange ,ces ch sont publiques et appartiennent à tous les tunisiens,il doivent montrer les choses ,sana parti pris ou rajout de commentaires travaillant l'interter des perdants,les journ de la tv nle,je l'ai plaints,ils nont aucune formation,en si peu de temps ils ont eté dépassé par fe24;..
C'est incompréhensible que des dirigeants d'Ennahdha élus pour écrire la constitution, s'affolent pour l'attribution des postes en oubliant la cause pour laquelle ils sont élus, en plus, élu pour une période transitoire, ils agissent comme si les biens de l'état était un héritage que leur ont laissé leurs parents. Ils encouragent et payent les sitinneurs parce que à la RTT, ils ne disent pas ce qu'ils veulent entendre. Personne n'est dupe de croire que ces actes sont innocents et que des gens innocents lâchent leur travail pendant presque 3 mois pour venir camper devant la RTT. En plus le ministre de l'intérieur ne fait rien alors que les hôpitaux, les écoles et les institutions de l'état brûlent et que certains délinquants bloquent la roue de l'économie. Avant, j'avais de la sympathie envers Ennahdha, maintenant elle me dégoûte.
trois mois passes et on n'a rien lu a propos de ces sitineurs qui ont un objectif tres civique et democratique: ameliorer leur chaine de television. alors qu'on lit et ecoute chaque jour les infos a propos des sitineurs qui coupent les routes, qui arretent l'economie, qui veulent travailler immediatement, qui ne sont pas d'accord avec un concours. et vous voulez que le contribuable continue a subventionner la chaine nationale. de quel logique parlez vous surtout quand le syndicat parle de ligne rouge.que ce syndicat prend en charge cette chaine et en finir avec cette chaine dite nationale
enfin les sit-inneurs qui ferment la voie publique parcequ'ils ne sont pas contents de la chaîne nationale. Moi citoyenne je paie ma taxe routière et les sit-inneurs me barrent la route. Où sont mes droits? Ils sont violés par les sit-inneurs qui ne cherchent plus à travailler mais à barrer la route aux usagers. Je me demande où sont les responsables?
MESSIEURS D4ENNAHDHA DE LA TROIKA? VS N'etes que provisoire, et vs continuer à vs tromper et à rouler le peuple, ns avons participer aux élections du 23 Octobre pour élire une constituante pour écrire la constitution, une fois vs etes la vs avez détourné le vrai objet de la constitution et vs vs etes montrés comme affamés du pouvoir,et vs voulez que l'audio visuel vs accompagne,on a marre de mr tel a reçu messieurs... laisser les gens et les journalistes travailler, laisser le pays prendre son souffle, et laisser le tunisien au moins sentir la liberté , les jeux sont faits, et ne peut plus faire marche arriere, vive la tunisie libre,vive la presse libre et la télevison publique libre et qui se détache du joug des gouvernants. pour vs messieurs les journalistes faites de la sorte que vs vs etes les reporters sur un champs de tire un champ miné,et peut etre vs risquer de perdre votre vie mais qd meme vs continuer à faire votre boulot, lacaravane passe et les.... ns spectaturs ns aimons ce que vs faites mais essayer aussi d'intensifier les dossiers economiques et les dossiers chauds se rapportant à la revolution ,aux developp régional, et oui aussi aux jeunes de la révolution qui ont fait la révolution,et à ceux qui ont " monté dessus" ns payons et ns sommes fiers appeler moi à la télévision, et vs sauriez q'c je peux dire,la vérité et rien que la vérité des choses.
Je ne suis pas d'accord Sihem. On veut une télé nationale objective et qui traite avec équité tous les partis politiques. Je suis d'accord avec vous et d'ailleurs qui peut être contre ça ? En revanche, ola question est de savoir qui décrète que telle ou telle émission est objective ? Sur quelle base peut-on dire que tel ou tel journaliste est équitable ? Quel est votre instrument de mesure de l'objectif d'un émission ? Je suis désolé, cet instrument n'existe pas. L'instance ou la personne qui va avoir ce rôle de d'évaluer l'objectivité d'un média contrôlera ce média. Avant chaque émission on va envoyer à ce monsieur objectivité le thème de l'émission pour qu'il dise qu'il est d'accord ou pas avec ça. C'est simple et clair, ça s'appelle la dictature et la mort sure des médias libres. Aujourd'hui c'est le gouvernement de droite qui trouve la télé trop à gauche, demain c'est un gouvernement de gauche qui trouvera la télé trop à droite. La télé est comme un thermomètre, ce n'est pas en le cassant qu'on va supprimer la fièvre !
le role des medias,c'est de transmettre et raconter ce qu'ils voient,non pas ce qu'ils pensent,sinon c'est une autre histoire,ce message est adressé au tv radio et ch nles;à bon entendeur salut
N'oublions pas que : - Seul le contribuable finance cette télévision. -Il a un droit de regard sur la qualité de ses programmes. - Quand et comment ? - A mon avis, une fois par mois, par l'intermédiaire d'un audimat sur une échantillon qui répresente toutes les catégories sociaux-professionnels du pay. Ce sondage doit être effectué par deux instituts de indépendants du pouvoir. - Diffuser le résultats de cet audimat - Etablir un plan d'action avec un suivi afin d'atteindre les objectifs prévus. C'est le seul moyen d'avoir une télé garantissant une information libre et indépendante qui satisfera les attentes de la population. N'oublions pas que dans une démocratie, c'est le peuple qui aura le dernier mot.