News - 13.05.2012

ISIE : Kamel Jendoubi veut terminer en beauté

Sera-t-il reconduit à la tête de l’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE) dans sa nouvelle configuration? Kamel Jendoubi n’en a pas reçu encore la confirmation. Mais, il tient à acter solennellement la clôture du mandat de l’ISIE. Un peu comme l’avait fait Yadh Ben Achour, le 13 octobre dernier, pour la Haute Instance pour la réalisation des objectifs de la révolution.

C’est ainsi qu’une cérémonie officielle sera organisée ce vendredi 18 mai après-midi, au Palais des Congrès, en présence des trois présidents (de la République, du Gouvernement et de l’Assemblée nationale constituante). Y seront également conviés l'ancien président de la République par intérim, Foued Mebazaa, et le Premier ministre, Béji Caïd Essebsi ainsi que es membres de la Haute Instance, de l’ANC et du gouvernement.

Au programme, outre les allocutions officielles, un film documentaire de 48 minutes, réalisé par Hichem Ben Ammar et qui restitue les moments forts du scrutin du 23 octobre 2011. Lorsque le clap Fin s’inscrira alors à l’écran, signifiera-t-il aussi la fin de tout espoir de voir Kamel Jendoubi et son équipe rempiler pour un nouveau mandat à la faveur des prochaines élections ? Personne ne saurait y répondre.

La date du 23 octobre 2012, fixée par le président de l’ANC, Mustapha Ben Jaafar pour la fin de l’élaboration de la Constitution et son adoption, ne semble pas être un objectif possible pour la tenue du scrutin. Le délai semble en effet trop court pour la révision de la loi électorale, l’activation de l’ISIE dans sa nouvelle formule, l’organisation d’une campagne pour l’inscription sur les listes électorales et la préparation matérielle des élections. Ces délais risquent d’être encore plus longs au cas où Jendoubi et ses principaux co-équipiers ne seraient pas à l’œuvre.

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Les Commentaires

laabed - 13-05-2012 19:15

personnellement je ne suis pas satisfait du travail de l'ISIE, le fait que le pays ne dispose pas encore de registre d’électeurs dévalue la mission de si Kamel.on se souvient suite aux élections du 23 octobre 2011 lorsque nahda a crié à la victoire avec majorité .mais par rapport à quoi?est ce par rapport aux 4 millions des inscrits volontaires ou par rapport aux 8 millions d’électeurs dont tout le monde parle.le scénario se répétera aux prochaines élections si d'ici là une action n'est pas faite pour réparer le fâcheux héritage de si kamel Jendoubi

Zaki RAHMOUNI - 14-05-2012 05:52

Etant membre de l'ISIE j'apprends par un article de presse les détails d'une activité à venir.

Mhamed Hassine Fantar - 14-05-2012 08:54

Kamel jendoubi aura eu la chance et le bonheur de servir la Nation. De ce fait, il compte désormais parmi ceux qui ont eu le privilège insigne d'avoir participé à la transformation des essais révolutionnaires.Pour se faire, il a eu essentiellement recours à la technicité dont il a su se servir.Désormais La Tunisie a besoin de concepteur porteur de projet et de programmes qui vont au-delà des révendications de démocratie et des droits de l'homme, révendications incontestablement légitimes mais elles s'avèrent bien en deçà des objectifs révolutionnaires. La Tunisie souffre d'un manque de projet de société.Les cérémonies disent qu'elles ne sont que de simples erzats qui ne font qu' exaspérer la soif et la faim

BENROMDHANE Taoufik - 14-05-2012 08:58

Merci monsieur Kamel et bonne retraite.

YANIM - 28-05-2012 00:01

Je suis TUNISIEN du COEUR. (FRANCO-TUNISIEN). J'ai 65ans et j'ai vécu plus en France qu'en Tunisie. J'ai vécu tant bien que mal en France et j'ai eu beaucoup de chance en travaillant avec des rencontres de personnes intéressantes dans mon milieu de travail et familial (ma femme est Française). J'ai réussi dans ma carrière professionnelle et je n'ai nullement souffert du régime policier e B.A. J'ai une retraite confortable et j'ai toujours soif de retrouve ma famille et mon pays d'origine. (ma grand-mère était d'origine Turque et mon arrière grand-père d'origine Andalous) Après mure réflexion, j'ai décidé de ne plus voter pour les instances enTunisie. Je pense, effectivement, que je n'ai pas le droit de participer aux décisions qui ne concernent que mes compatriotes e ma famille qui vivent et subissent les lois et règles à suivre en Tunisie. Je vis en France avec mes enfants et petits enfants, je paie mes impôts en France et je respecte les règles de ce pays qui m'a accueilli et adopté et je vote pour toutes les instances qui répondent à mes convictions. Je crois vivement que je n'ai pas le droit de décider des règles qui concernent les personnes qui les subir et les vivre quotidiennement. J'espère qu'une loi internationale verrait le jour et ferait en sorte que les multi-nationnaux comme moi ne pourraient voter que dans le pays où ils résident régulièrement.