Décès d'Ahmed Mahjoub
On apprend le décès mercredi de M. Ahmed Mahjoub, ancien PDG de Tunisie-Telecom puis ambassadeur à Pretoria, jusqu'en 2011.
De Kalaa Kbira, la ville où il est né en 1949, à Pretoria, son dernier poste officiel, en tant qu'ambassadeur de Tunisie en Afrique du Sud, son chemin a connu des étapes significatives: New-York et Ryad, notamment. Matheux depuis son jeune âge, bac en poche, il poursuit ses études universitaires aux Etats-Unis où il décroche son PhD en informatique et réseaux à Stony Brook, l’Université d’Etat de New-York. La presse locale de la région newyorkaise le montre tout jeune, tout frêle, longiligne, le front encore garni, et une barbichette de savant, un costume noir élégant, pur produit de l’université américaine, célébré pour sa réussite et promis à une brillante carrière universitaire aux States. Malgré les offres alléchantes reçues, c’est sa Tunisie natale qu’il décide en fait de servir.
Tunis ne sera pour lui, cette fois-ci qu’une escale. Après des années d’enseignement, le voilà reparti en coopération technique à l’Université de Ryad où il renforcera les rangs d’autres éminents professeurs tunisiens (B. Younsi, A. Khemakhem, etc.). Auprès des étudiants, comme des universitaires et des autorités, il laissera d’excellents souvenirs et aura beaucoup de mal à obtenir le non-renouvellement de son contrat.
De retour à Tunis, il est nommé en 1994, directeur des études de l’Ecole Polytechnique, puis de l’Ecole Supérieure des Télécoms avant de devenir, en 1997, PDG de Tunisie Télécom. La date est importante, c’est le 20 mars 1998, que le GSM est lancé. Le développement du réseau est engagé, tout comme sa numérisation. Mais d’autres défis à relever l’attendent ainsi que toutes ces excellentes équipes du ministère qui deviendra celui des Technologies de la Communication. La chance de la Tunisie, c’est d’ailleurs, d’avoir formé une élite d’ingénieurs de très haut niveau qui, en générations successives et soudées, ont repris en main et développé dès l’aube de l’Indépendance, les réseaux et centraux télécoms. Dès le début des années 1990, la restructuration du dispositif, installe une nouvelle galaxie formée de l’Office national des télécommunications, l’ONT, le CERT, l’ATI, l’ANF, etc. dotés des meilleures compétences tunisiennes.
Réussir la transformation de l’opérateur historique
Janvier 2001, M. Ahmed Mahjoub est nommé Secrétaire d’Etat à l’Informatique, avec pour mission, la promotion de la culture numérique. Un an plus tard, le voilà de retour, en septembre 2002, à la tête de Tunisie Telecom. L’ouverture du capital était déjà programmée, tout comme l’octroi d’une deuxième licence pour le GSM. Les challenges sont redoutables.
Donner une nouvelle impulsion à l’opérateur historique, le sortir de son statut de monopole, le préparer à l’agressivité de la concurrence et changer les mentalités : la mission est aussi exaltante qu’exigeante en efforts continus. L’engouement des candidats a été très fort et le montant d’adjudication au delè des espérances (3,052 milliards de dinars tunisiens).
La conversion de Tunisie Telecom devait commencer. Quelques années plus tard, il est nommé Ambassadeur en Afrique du Sud, poste qu'il quittera en 2011.
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il a bien servi les trabelsi et ben ali!!!!!!! il fallait le dire
ALLAH YARHMOU IL A BIEN SERVI LA TUNISIE QUAND MEME
faycal tebourbi pour ton information il servi son pays et non les trabelsi & co sinon ils ne l auront pas évincé en 2008 parce qu il a refuser de pacter avec eux /
allah yarhmou mes sinceres condoleance a toute sa famille ses deux freres et surtous a sa soeur jamila veuve moktar mahjoub ces le chemin de tous le monde inoubliable ahmed alla yarhmek