Larayedh accuse les ultras de droite et de gauche et la pègre d'être derrière les évènements de ces derniers jours
A la demande de M. Mustapha Ben Jaafar, président de l’Assemblée nationale constituante, le ministre de l’intérieur Ali Laarayedh s’est rendu mardi après-midi au palais du Bardo où il a présenté pendant une vingtaine de minutes aux élus un tableau de la situation dans le pays. Il a accusé les salafistes extrêmistes qui s'en prennent aux symboles de la souveraineté , l’ultra-gauche et la pègre d’être derrière les évènements qu’ont connus certaines régions comme le grand Tunis et Jendouba. Tout en se déclarant déterminé à faire face à la situation, il s’est déclaré inquiet par les risques de propagation des troubles aux autres régions du pays d’autant plus que les forces de sécurité ont fort à faire actuellement pour assurer le bon déroulement des récoltes et des examens de fin d’année et faire face aux tensions sociales dans les régions. Il a ajouté que les trois principes qui guident son action sont : l'application stricte de la loi, et la transprence totale dans la lutte contre les fauteurs de troubles.
Selon l'AFP qui cite une source du ministère de la santé, plus d'une centaine de personnes, civils et gardes nationaux confondus, ont été blessés dans les violences survenues ces dernières 24 heures. La plupart des personnes ont été blessées par des jets de pierre, mais certaines ont aussi reçu des plombs de fusil de chasse, a précisé cette source, ajoutant que la majorité étaient des blessés légers. Ces personnes étaient encore hospitalisés mardi en fin d'après-midi dans les services d'urgence de trois établissements de la capitale, mais «sont susceptibles de rentrer chez elles à tout moment», selon la source.
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Toute cette violence devient pour la Tunisie un grand problème si il n'est pas résolu d'une manière efficace. Plusieurs personnes qui désiraient se rendre en vacance en Tunisie commence a avoir des doutes sur leurs sécurité et annuleront certainement leur séjour, ce qui est regrettable pour l'économie qui a besoin le plus possible de devise.C'est malheureux, mais il faudra de nouveaux emprisonnés les responsables qui font tant de tord au pays, les salafistes en particulier qui semblent complètement déphasé de la réalité actuel d'un pays qui est le plus développé du Maghreb et qui je l'espère le restera.