CPR : Abbou, secrétaire général du CPR, exit Samir Ben Amor
Si, sans grande surprise, Mohamed Abbou a été porté au secrétariat général du CPR, au terme des élections effectuées dimanche soir, cela n'est pas le cas de la composition des autres instances. Nombre de proches conseillers de Moncef Marzouki, membres du cabinet présidentiel, n’ont pu figurer dans les différentes instances, à savoir, le bureau politique, le conseil national et les comités de recours et de contrôle financier. Certes Imad Daïmi, directeur du cabinet, a été reconduit, avec le score le plus élevé, au sein du bureau politique où il est rejoint par Aziz Krichène, Adnane Manser et Tarek Kahlaoui (pour la première fois), mais Samir Ben Amor y perd sa place.
Mabrouka Mbarek et Sami Ben Amara n’ont pu également y accéder. Ce dernier, tout comme Anis Jaziri et Houssem Mahdoui ont aussi tenté leur chance pour rallier le conseil national. Sans y parvenir. Houssem Mahdoui avait essayé en outre de briguer un siège au comité de recours et celui du contrôle financier, mais les électeurs en ont voulu autrement. «C’est là un double signe, d’engagement des candidats et de démocratie intérieure et transparence des urnes », commente à Leaders un dirigeant du CPR.
Formé de 10 membres, autour du secrétaire général, le nouveau bureau politique se compose comme suit :
- Imad Daïmi
- Salim Ben Hmidane
- Adnane Manser
- Aziz Krichene
- Hédi Ben Abbès
- Sihem Badi
- Amor Chetoui
- Tarek Kahlaoui
- Haithem Ben Belgacem
- Abdelwaheb Maatar.
Qualifiée de représentative et d’homogène, deux critères jugés par Daïmi comme prioritaires pour renforcer l’unité du parti et sa cohésion, la nouvelle équipe aura la tâche bien lourde durant une phase très critique de reconstruction et de préparation aux prochaines échéances électorales.
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Meilleurs voeux pour la nouvelle équipe du CPR.cela dit, l'observateur qui regade les faits de l'extérieur constate la gêne des nouveaux responsables vis à vis du contenue de lettre adressée par le Président de la République et fondateur du CPR aux congressistes.Ils évitent le texte du discours et meublent préférer un hyper-texte de leur cru. on ne peut pas ne pas penser aux exégètes quand ils se trouvent gênés par un écrit pur et dur. C'est là une acrobatie salutaire, dit-on. mais elle serait salutaire pour qui? La déclaration de monsieur Hédi Ben Abbès à la chaine nationale de la TV est dûment agrémentée par les notions de modération, de modernité, d'arabité et d'islamité. En revanche pas un mot sur la séparation du civil et du relgieux; pas un mot sur les libertés, l'égalité des sexes et les droits de l'homme y compris le droit au doute.Mais je pense que tout cela doit bien figurer dans les motions du Gongrès, dans les lignes ou entre les lignes.