Alors que les partis s' y préparent, les élections auront-elles bien lieu ?
Si la date des élections n’est pas encore connue, les partis politiques, eux, semblent impatients d’en découdre à en juger par le ton de leurs déclarations et les manœuvres auxquelles ils se livrent. D’abord le ton adopté. Il est offensif, agressif et dans le cas d’Ennahdha, souvent arrogant et dominateur. C’est de bonne guerre diriez-vous. Sauf que parfois on ne peut s’empêcher de nourrir quelque crainte sur les intentions du parti islamiste. Multiplier les déclarations triomphalistes comme le fait de dire qu’ « il n’existe aucune alternative à Ennahdha », que ce mouvement « restera longtemps au pouvoir parce qu’il est irremplaçable pour le moment » ou que le gouvernement actuel est « le plus fort que le pays ait connu depuis 50 ans », c’est donner raison à ceux qui s'inquiètent des pratiques hégémoniques du parti islamiste, y compris au sein même de la troïka. Quand Marzouki critique le noyautage de l'administration, il ne fait qu'exprimer tout haut ce que d'autres au sein même de la coalition gouvernementale disent tout bas.
A quelques semaines de la rentrée politique, quel est l'état des lieux ? Ennahdha cherche à montrer sa force tout en s’employant à diaboliser ses adversaires et notamment Nida Tounès taxé sans preuve de repaire de Rcdistes et de ramassis de contre-révolutionnaires. "Calomniez, calomniez."... Leurs partenaires, le CPR et Attakattol ou ce qu’il en reste, après avoir lié leur sort au Grand Frère depuis les élections se sont résignés au rôle que leur a assigné Ennahdha, celui de simple appendice du parti islamiste. De temps à autre, ils mettent un pied ou un orteil dans l’opposition en se démarquant de certaines positions d’Ennahdha comme celles concernant la charia, le régime politique, les droits de la femme ou la liberté de la presse. Mais rien de méchant à part ces propos du président du CPR sur Ennahdha qu’il convient de relativiser et placer dans leur contexte. Il faut bien marquer sa différence vis-à-vis du parti dominant en cette période pré-électorale. Marzouki a, de tout temps, rêvé de devenir président de la république et entend le rester encore longtemps, non pas pour assouvir des ambitions personnelles, mais parce que la présence d’un défenseur des droits humains à Carthage offre « une opportunité inouïe » de concrétiser ses idées en la matière. C'est, du moins ce qu'il affirme. Sauf que cette fois-ci, Ennahdha, échaudé par ses frasques, ne l'entend pas de cette oreille et compte bien présenter son propre candidat aux présidentielles qui pourrait être Rached Ghannouchi. Quant à Ettakattol...il appelle à présent de ses voeux l'avènement d'une «république islamique démocratique» !!!
Reste l’opposition. Elle se cherche encore. Elle est bien consciente des erreurs commises lors des dernières élections, de ses divisions internes qui ont abouti à la dispersion des voix des électeurs et entend y remédier. Par des fusions (Seuls quelques partis microscopiques s’y sont essayé) ou des alliances électorales. Principal obstacle à ces tentatives, les états-majors qui craignent de voir leurs partis respectifs phagocytés par Nida Tounès.
Mais au fait, cette consultation sur la date de laquelle le doute plane encore, est-on sûr qu’elle aura bien lieu. L’échéance du 20 mars annoncée par Hamadi Jebali est difficile sinon impossible à respecter pour des raisons techniques. Un retard de deux ou trois mois sera acceptable pour l’opinion publique. Au-delà, c'est la porte ouverte aux conjectures les plus pessimistes.
Hédi
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Attention aux pièges quue le mouvement Ennahdha s'évertue de tendre au autres partis dans leur ensemble et au peupl tunisien. Ce mouvement agit de manière que l'opposition de vienne à récuser les délais fixés soit par le premier ministre soit par sage président de l'ANC.Il faut prendre au mot ceux considèrent possible le respect des dates fixés malgré le doute de certains des leurs ce qui est sans jeu de mot un leurre. Cela étant, il faut les les mettre au pied du mur.A mon humble avis il est tout à fait loisible de voter dans les meilleurs délais les lois des instances En instance d'autant que l'on dispose d'expériences réussies.Il est normal que ceux de la Coupole qui soutiennent le pouvoir actuel n'épruvent aucune urgence.Ils se réfèrent à des juristes retors qui feront tout pour durer par les leurres.Quant à ceux parmi les Rcédistes qui n'ont rien à se reprocher et qu'on ne cesse de présenter comme des épouvantais ou des minotaures, qu'ils se libèrent du complexe que certains essient de suscier en eux afin de les intimider et les diaboliser .Il est temps de procéder à la démistification à la démytification. Il est temps de faire le départ entre ceux qui ont commis des crimes quelles que fussent leurs appartenaces et ceux qui,de père en fils, sont restés fidèles à la pensée et la geste du fondateur de la Tunisie moderne et du Père de la Nation faite d'emblée et depuis l'indépendance en 1956, pour être libre, moderne et démocratique.
Selon l’article 6 du Décret N° 2011-1086 du 3 Août 2011 (convocation du corps électoral pour l’élection de l’Assemblée Nationale Constituante-ANC) dont l’énoncé n’offre aucune marge de manœuvre ou d’interprétation en ce sens qu’il stipule que “l’Assemblée Nationale Constituante se charge d’élaborer la Constitution dans un délai maximum d’un an à compter de la date de l’élection“, soit le 23 octobre 2012,ce devrait être une date butoir..... Mais,l'ANC commence déjà à remettre en cause cette date ! Et donc,la société civile doit se mobiliser,car comme l'a exprimé Yadh Ben Achour,on pourrait assister à un putch d'un gouvernement qui n'aurait plus de mandat officiel et d’existence légale..... Et donc,pas d'élections !
C'est vrai qu'on remarque beaucoup de diabolisation ces derniers mois. La cible n'est autre que le parti Ennahda et le gouvernement sur lesquels s'acharnent certains "progressistes" et "modernistes, une certaine presse "libre et neutre" aussi bien qu'un autre parti politique de l'opposition qui s'appelle l'UGTT (qui ne fait que répandre la m... ces derniers temps)et maintenant un certain Nida Tounes qui comprend, entre autres, un ramassis de "revenants", d'anciens Destouriens et RCDistes. Les Tunisiens et les Tunisiennes ne sont pas dupes. Ils sauront séparer le bon grain de l'ivraie. Pourvu que cette fois-ci l'"élite" acceptera la décision du peuple (qui est loin d'être un âne, comment certains avaient déclaré après le 23 octobre dernier).
A mon avis ce n'est pas la peine de se casser la tête à préparer les élections, Messieurs les(démocrates) d'Ennahdha déclarent qu'ils vont rester pour longtemps, surtout qu'ils vont recevoir la manne de Quatar pour acheter les conciences des Tunisiens, comme il a fait khadafi pour Sarkozy ce dernier a gagné les élections en France grâce aux sous de Khadafi,donc pour la Tunisie çà sera pareil, puisqu'Ennahdha ne croit pas aux urnes, et elle va distribuer gracieusement les sous à ses partisans, le tour est joué d'avance.
Félicitations Hédi pour votre article de presse, il est très représentatif de la situation politique de la Tunisie. Votre participation à la démocratie, en tant que journaliste, honore votre profession, je la salut aussi au passage..... Continuez à éclairer la route de vos lecteurs, ils feront des petits....
L'autre question encore plus pertinente est : Est-ce que la Nahdha, par l'intermédiaire de ses salafistes, va permettre à l'opposition de tenir des meetings partout dans le pays ou pas ? Il est certain que ces hordes "incontrôlées" vont se donner pour mission de tout casser, quitte même à tuer... pour défendre leur "révolution" ??? A mon avis, la Nahdha par ces manoeuvres de dernières minutes cherche à bloquer le projet de la constitution et le miner pour le faire passer à un référendum qui le rejettera à coup sûr. Et la suite vous la devinez. Et de report en report, nous ne sortirons pas de l'auberge. Voilà qui explique très bien les déclarations de Bouchlaka et de son gendre quant à voir la Nahdha "diriger" le pays pour de longues années. Cela arrange bien les affaires de Marzouki et de Ben Jaafar pour rester sur leur siège doré et fortement bien rémunéré. Voilà pourquoi aussi, il faut absolument décider qu'après le 23 octobre ils seront tous hors la loi et doivent céder le pouvoir.
Observateur, désolé de reconnaître qu'il n'y pas de plus ramassis que vous. Nidaa Tounes a le respect de l'immense majorité des Tunisiens dont un très grand nombre de partis pourtant opposés à elle. Il faut essayer d'élever le niveau. Tâche impossible pour vous. C'est un constat banal
Beaucoup de subjectivité et d'éléments non fondés dans l'article.J'aurais préféré une analyse sans parti pris.
A propose de l’inertie des Partis d’opposition A en juger par la situation politique actuelle,il doit y avoir un virus viscéral qui minait l’ensemble du corps des partis de l’opposition …Une inclination spontanée ou forcée vers l’inertie,la léthargie mentale,l’indifférence quasi morbide ,la torpeur intellectuelle ou l’épouvantail de l’horrible « jemenfoutisme »… Dès lors,il convient à tous les partis mineurs et non –mineurs de se réveiller de cette léthargie sempiternelle, en donnant des coups de poings sur la table, pour dire au peuple que vous êtes encore là,toujours au secours de votre peuple,qui attendait de vous d’abord l’Union et une force de frappe vigoureuse,pour libérer le pays des entraves des Islamistes qui commençaient déjà à dévorer la terre et les hommes…NidaTounes qui a d’ores et déjà conquis la sympathie et l’adhésion du peuple reste ,dans l’état actuel des choses, la grande force autour de laquelle viendront graviter tous les partis de l’opposition,y compris les sommités politiques indépendantes…qui sont restées délibérément en marge de la scène politique par peur d’être taxées de Rcdistes…Ce qui conférera à NidaTounes une puissance politique inébranlable qui garantira à coup sûr l’alternance des pouvoirs en Tunisie.. Drmohamedsellam Msellam83@yahoo.com
"La perte de la Nahdha est aussi un danger qui guette la Révolution!" Avec cette même phrase je répondais à un Ami américain, diplomate en Europe! Malgré mon opposition à l'actuelle démarche du pouvoir en place et même le mépris que je porte à certains idiots de la cours des soirs sombres, qui viennent ramper aux pieds des nouveaux maîtres,ces nouveaux maîtres, parfois autoproclamés, sans aucune fonction officielle, et qui n'ont rien à voir avec la Troïka actuelle! Oubliant que le vrai et unique Maître, après Dieu, c'est le peuple tunisien. Actuellement la Nahdha est au plus bas des intentions de vote! Depuis le 23 octobre dernier, Son action à la limite de l'immobilisme, le Gouvernement figé, qu'elle a formé, les nominations partisanes et non réfléchies, le discours ambiguë et très simpliste, le suivisme et l'attentisme inadmissible! On dirait sous les ordres d'un pouvoir dans l'Ombre..... Toutes ces causes sont la source même de l’inquiétude de tout un Peuple et le retard destructeur de l’économie nationale! Un camarade canadien, Chercheur en la matière, me disait "On dirait que la Nahdha a reçu l'Ordre de perdre les prochaines élections!". Ou bien préparer le Chaos, lui dis je!. La Nahdha n'est pas venue de Mars ni de la Lune! Ce sont les enfants de la Tunisie, comme tous ceux qui ont milité pour notre indépendance, ensuite pour la Justice, la Liberté et les Droits de l'Homme! Seulement voilà, aujourd'hui la Tunisie vit le moment le plus délicat de son Histoire et l'Unité nationale autour d'un vrai projet de société est une urgence absolue! Les décideurs de la Nahdha ont procédé à l'exclusion de toutes les bonnes volontés y compris leurs propres enfants et les vrais militants qui les ont soutenu et défendu depuis toujours! Ce partis doit absolument reconnaître les vrais patriotes du pays y compris de l'opposition de tout bord! La Tunisie n'est pas Née le 14 Janvier, la Nahdha non plus! La Tunisie est la Patrie de tout un Peuple Digne et Révolutionnaire, Alyssa de Carthage ou Mohamed Bou Azizi de Sidi Bouzid, Okba Ibnou Nafi' de Kairouan ou Asad Ibnou Al Fourat de cette même ville fondatrice de l'Islam en Afrique et en Europe, Aboulkacem Chabbi, Ahmed Tlili, Lazhar Chraiti, Farhat Hachad, Bourguiba, Salah Ben Yousef etc. l'Histoire de la dignité humaine est née en Tunisie! Vive la Tunisie et Vive Le Peuple Tunisien, Vive la République Libre et Indépendante. Pr. Amine GUARRAOUI
Aussi bien l'article présent que certains des commentaires ne retracent pas la réalité de la situation actuelle et noient involontairement le poisson dans l'eau... Le temps est dépassé de commenter vaguement ces écrits; Il faudrait adhérer activement à la réunion des partis plutot qu'à leur éclatement, si l'on veut faire opposition à la Troika. TOUTE MULTIPLICATION DE PARTIS MINORITAIRES EST ACTUELLEMENT SOUHAITÉE ET ENCOURAGÉE PAR ENNAHDHA POUR LUI PERMETTRE DE GAGNER LES PROCHAINES ELECTIONS...... ARRETONS DONC DE COMMENTER CES ECRITS ET REJOIGNONS ET UNISSONS NOUS AUX TROIS OU QUATRE PARTIS D'OPPOSITION.
Takatol n'a jamais "appelé de ses voeux une république islamique démocratique". D'ou tenez vous celà? Le Takatol est sans aucune ambiguité un parti qui défend très clairement un régime républicain, démocratique et civil qui protège la religion de toute surenchère politique. (déclaration générale sur la Constitution publiée par le Tak).
J'espère que vous validerez mon commentaire. Je vous ai apporté selon votre demande toutes les éléments pour en justifier le contenu. Celui-ci ne contrevient à aucune chartre, aucune loi, aucune sensibilité, y compris religieuse. Alors à moins que tout les avis ne se valent pas sur votre site et qu'au delà de la modération nécessaire nous soyons revenus à la censure ou auto censure sur ce site, je vous serais reconnaissant de le publier.
