Pour ou contre la peine de mort : le gouvernement encore indécis
Le gouvernement tunisien est encore indécis sur le point de savoir s'il faut maintenir ou abolir la peine de mort, a reconnu mercredi le ministre des droits de l'homme, Samir Dilou qui a précisé que des "consultations"étaient en cours.
"Il y a des consultations avec ceux qui sont pour et ceux qui sont contre. et si une majorité est pour le maintien, elle sera maintenue", a déclaré à la radio shems fm le ministre, qui est aussi porte-parole du gouvernement.
Le code pénal tunisien prévoit la peine capitale pour une vingtaine de crimes. dans la pratique, si des peines de mort sont prononcées par la justice, aucune exécution n'a eu lieu depuis 1991.
Jusqu'au 14 janvier dernier, 122 condamnés à mort étaient détenus dans les prisons tunisiennes. A l'occasion du premier anniversaire de la révolution, Moncef Marzouki a commué leur condamnation en peine de prison à perpétuité.
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Depuis l'abolition de la peine de mort en France, on a constater que le nombre de crimes à diminuer, alors celà peut être nous donne une idée pour mettre fin à la polémique à ce sujet en Tunisie.
Le peuple Tunisien dans son ensemble est pour garder la peine de mort un moyen de désuasion; et son execution pour les criminels quelque soit le degré de gravité jusquà ceux qui encouragent le blamable et interdisent le convenable et transgressent la loi quant ça les arrenge.pour le retablissement de l'ordre dans le pays faute de quoi le pays se dérigera à coup sûr dans le mur.
Personne n'a le droit d'ôter la vie que Dieu (sobhanou) a donnée.