La passe d'armes entre Ameur Larayedh et les journalistes
Les rapports entre le mouvement Ennahdha et la presse ont donné lieu lors de la conférence de presse de Rached Ghannouchi à une passe d'armes entre Ameur Larayedh et les journalistes. Apparemment très monté contre ces derniers, M. Larayedh n'a pa mâché ses mots reprochant à ses interlocuteurs de soutenir le patron d' Ettounissia dont les connivences avec les Trabelsi sont selon lui "connues de tous" . Faux, ont répondu à l'unisson les journalistes."On a relevé seulement la coïncidence entre l'arrêt des Kalabes" (les Guignols) et l'arrestation de Sami El Fehri". Pas très convaincu, le dirigeant d'Ennahdha accuse le syndicat des journalistes de n'avoir pas tenu sa promesse de publier la fameuse liste noire des journalistes accusés d'avoir collaboré avec l'ancien régime. Une autre accusation que les journalistes trouvent injustifiées : "au contraire, nous avons demandé au ministère de l'intérieur de nous fournir la sienne pour compléter celle que nous possédons et procéder aux recoupements nécessaires le cas échéant". Au fond de la salle, la journaliste qui avait interpellé tout à l'heure Rached Ghannouchi brandit les deux éditions du journal Assabah de ce vendredi. "Pour la première fois, notre journal publie deux éditions le même jour, une rédigée par les journalistes et l'autre, expurgée, par le directeur, pourquoi". Pour la deuxième fois sa question est restée sans réponse.
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Ras le bol de ce gouvernement-parti qui compromet la démocratie dans notre pays au lieu de l'asseoir !
Soutenons la Presse libre aujourdhui avant qu'il ne soit trop tard....
Hypocrisie des uns et des autres. Publier une liste noire pour faire pression sur l'ensemble des journalistes est tout simplement une méthode de fachistes. Chacun sait qu'il était impossible à un journaliste sous Ben Ali et son régime de faire son travail normalement. Tout le monde a laissé faire et a fermé sa bouche. J'ajoute que même Ennahdha, bien planqué à Londres, a rarement critiqué avant la révolution le régime de Ben Ali. J'ajoute encore que certains devraient se souvenir des accords entre certains membres d'Ennahdha et le RCD pour rentrer au pays...
Les blas blas blas des....corrompus
Attendez-vous à ce que le Temps subisse le même sort! Nous vivons la période la plus"inévitable"de l'histoire de la Tunisie moderne,et je ne vois pas comment le journal le Temps en sortira indemne de ce tsunami! J'ai déjà boycotté le Figaro depuis plus d'une trentaine d'années,plus tard,le Canard enchaîne et Charlie Hebdo,et je me porte bien,et par conséquent,cela ne me dérangerait nullement que ma liste accueillerait Assabah et le Temps!