Les meetings de Nidaa Tounès enfin sous protection policière?
Les meetings du mouvement Nidaa Tounès bénéficieraient désormais d’une protection policière, selon des informations de presse non confirmées de source officielle. Des instructions dans ce sens auraient été données par le ministre de l’Intérieur enjoignant aux différentes unités des forces de sécurité intérieure d’empêcher toute perturbation extérieure de telles réunions et toute tentative d’atteinte à la sécurité et à l’intégrité physique des membres de ce parti, ajoute-t-on.
Le parti de Béji Caïd Essebsi s’était plaint à plusieurs reprises d’attaques contre ses locaux et ses réunions dans plusieurs régions du pays, voire d’agressions physiques contre ses dirigeants et ses militants, à l’instar de ce qui s’était passé début septembre à Sfax et plus récemment à Kélibia. Le député de l’Assemblée nationale constituante, membre du Bureau exécutif de Nidaa Tounès et transfuge d’Al-Aridha Chaabia Brahim Kassas avait été brutalisé dans cette ville au moment où il s’apprêtait à présider la cérémonie d’installation de la représentation locale du parti. La réunion elle-même a dû être annulée sous la pression des assaillants se présentant comme « membre des comités de protection de la révolution ». Le parti a dû reporter sine die un grand meeting qu'il projetait de tenir sous la coupole d'El Menzah le 13 octobre, faute d'autorisation des autorités. Pourtant, une association obscure avait pu en disposer il y a quelque temps sans aucune autorisation.
Si elles se confirmaient sur le terrain, ces nouvelles dispositions constitueraient la première vérification concrète d’autres indiscrétions faisant état d’une intervention de « bons offices » d’une partie étrangère non déterminée en faveur d’un désengagement mutuel entre Ennahdha, parti dominant de la coalition tripartite au pouvoir, et Nidaa Tounès afin de mettre fin à leur conflit ouvert. Une confirmation à demi-mot de l’acheminement des deux protagonistes vers l’apaisement est venue de Ameur Larayedh, dans une déclaration lundi matin à Mosaïque FM. Le chef du département politique du parti islamiste a indiqué que le Conseil de la Choura réuni la veille avait posé comme unique condition pour un dialogue avec toutes les parties prenantes politiques la reconnaissance de la légitimité du pouvoir issu des élections du 23 octobre 2011. Exit donc, quoique encore implicitement, le rejet catégorique de toute forme de dialogue avec Nidaa Tounès. On ne tardera pas à être fixé sur cette question.
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Nidaa tounes semble etre la voix de la fameuse "majorite silencieuse" celle qui bosse en silence et observe, celle qui a ete exploite et qui a souffert de l'ancien régime en slence et qui s'est refugie dans les etude, la travail, l'art, le sport en etant diplomate pour eviter le pire cette majorite silencieuse a ete surprise c'est vrai ensuite elle a beni la revolution aujourd'hui en voyant les derives de la tunisie vers un destin incertain, etranger et probablement sombre , elle semble se decider a s'exprimer toujours avec du calme ne pas eparpille les voix bettement comme la précédente fois et "votrer pour nidaa tounes"