Caïd Essebsi impute "l'image endommagée" de la Tunisie à 'Ennahdha
L’ancien Chef du gouvernement Béji Caïd Essebsi s’est de nouveau montré très critique à l’égard d'Ennahdha, regrettant « l’image endommagée » de la Tunisie dans le monde et pointant du doigt « trop de promesses non tenues ».
Dans une interview au magazine « Jeune Afrique », le président de Nidaa Tounès impute cette image endommagée non seulement à l’attaque de l’ambassade américaine mais aussi au comportement des dirigeants d’Ennahdha « qui ont laissé, ces derniers mois, passer des appels au meurtre et à la violence quand ils ne les ont pas eux-mêmes soutenus ». En politique, souligne-t-il, l’important n’est pas la réalité des faits, mais comment ils sont perçus par les gens. Or la perception actuelle du gouvernement est de plus en plus négative ».
Pour autant, Béji Caïd Essebsi se dit certain que la Tunisie retrouvera le chemin du progrès mais doit d’abord « reprendre le chemin de la transition démocratique. « Si la Tunisie rate cette étape, il n’y aura pas de printemps arabe ».
« La transition démocratique est mal engagée, avec un trop-plein de revendications sociales et de promesses non tenues », a-t-il ajouté, déplorant que la Constituante se soit, pendant très longtemps occupée d’autres choses que de la rédaction de la Constitution. « Le fait est que la majorité avait plus soif de gouverner que de légiférer. Ses membres ont oublié pourquoi ils étaient là».
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Le seul espoir qui reste pour la Tunisie Beji Caïd Essebsi. En connaissant le rouage du ministère de l’intérieur et connaissant des relations internationales. Pour qu’il arrive à faire sortir la charrette embourbe. Ces trois années avenir seront les plus difficiles. Ou bien on sort de l’abime ou bien nous serons noyés. Et nous prenons le chemin de la Somalie. Aujourd’hui à la campagne on ne peut plus faire un élevage de quatre brebis par peur des voleurs. En ville on ne peut plus prendre le métro avec deux boucles d’oreilles par peur des braquages. Pour circuler de nuit en voiture à l’intérieur du pays c’est prendre le risque de perdre la voiture. Pour aller a la mosquée. Il faut éviter les endroits des salafistes. Pour chercher du travail il faut prendre la mer vers Lampedusa pour les moins chanceux. Les meilleures par avion au Canada. Nous perdons nos jeunes sur deux fronts.il n’ya plus de personne qui parle à la population, il n’y plus d’espoir.
C'est dommage qu'à ce stade de sa vie, BCE se rabaisse à ce niveau. Il a eu sa chance il y a plus de 50 ans et pendant des décennies. Maintenant il essaie de se racheter. Il aurait pu demeurer le sage au dessus de la politique et des politiciens. BCE est en train de faire un très mauvais choix, pour lui et pour son pays.
Il y'a un adage connu par les philosophes et les historiens des réligins qui dit: ce qui compte le plus souvent, ce n'est pas la Vérité mais ce que les gens croient, voilà ce qu'on peut ne pas adopter mais l'on doit le prendre en compte.L' analyse de Monsieur Béji Ca¨d Essebsi est aussi pertinente que prégnante à la réalité vécue par La Tunisie d'aujourd'hui.Voilà une analyse dont on ne peut pas faire la recension:tous les mots utilisés pour sculpter comptent et l'on ne peut que les retenir sans omettre aucun.J'y souscris sans la moindre réserve.
Trop dit M. Beji, sans rien dire. Il faut vraiment voir l`autre facette de la monnaie!!!!
UN VRAI HOMME D'ETAT CLAIRVOYANT,PLEIN DE BON SENS PEU ENCLIN A L'INVECTIVE SACHANT QUE CELA NE MENE A RIEN DE BON, BIEN AU CONTRAIRE CELA DEVELOPPE LES SENTIMENTS DE HAINE,DE RANCOEUR ET DE PEUR: DES SENTIMENTS SUR LESQUELS COMPTENT CERTAINS POUR GARDER OU PARVENIR AU POUVOIR. BCE SE PLACE AU DESSUS DE TOUT CELA!
Il est evident qu'annahdha a detruit l'image du pays et conduit le peuple Tunisien a l'enfer. Sans etre pour Nida Tunis, je suis d'accord avec BKS.
Monsieur B.C.E. il ne faut pas simplement se montrer critque à l'égard du gouvernement actuel, il faut renter en action pour changer l'orientation et sauver le pays,vous avez tout le peuple Tunisien derrière vous,une élection présidentielle anticipée pourra asssainir la vie des Tunisiens, et mettre une économie en plein essort.
Que Ghannouchi ait détruit la Tunisie, est une évidence que tout tunisien sensé, constate chaque jour depuis que 1 200 000 tunisiens ont confié le sort de la Tunisie à cet homme. La destruction de nos institutions est programmée par cet homme dont la seule motivation est de prendre sa revanche sur Bourguiba son ennemi juré. Peut lui importe de prendre les tunisiens en otage pour assouvir sa vengeance. Il lui faut tout mettre bas, pour reconstruire SA Tunisie conformément au model wahhabite des ses sponsors les pétromonarques ! Il persiste malgré que l'immense majorité des tunisiens ne veulent ni de lui ni de son model "arabo-musulman" qui n'est autre que "saoudien-wahhabite"; puisqu'ils tiennent à leur "tunisianité" !
Mr Béji Caid Essebsi est un homme droit, indépendant et durant sa longue carrière n'a jamais appartenu à aucun "clan", et disait "toute la vérité " au Président Bourguiba. A mon avis, il aimait servir uniquement sa Patrie. Aujourd'hui, il réapparait dans une conjoncture presque tragique. Sa décision de constituer "Nidaa" Tounès" est tardive, et on a l'impression qu'il s'entoure de personnes soit "des déserteurs", d'autres dont leurs liens avec les forces occultes ne sont pas clairs. Son mouvement risque d'être appréhendé par la masse populaire comme un parti d'aristrocrates et des francophones, et de ce fait, il ne serait pas évident, qu'il réusserait à favoriser l'émergence d'une nouvelle force politique capable de construire.