La Fondation Ahmed Tlili plaide pour un pacte national contre la violence
La Fondation Ahmed Tlili a plaidé pour un pacte national contre la violence et pour la mise en route d’un projet de société « vendable » à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.
Dans sa 8e note géostratégique qu’elle vient de rendre publique, la fondation souligne l’urgence, pour l’Etat, la société civile et les syndicats, de réfléchir sur les bases d’un nouveau nationalisme inclusif et solidaire et de tenir compte des revendications des nouveaux acteurs apparus après le 14 janvier que sont le peuple, les régions et les chômeurs.
Brossant un tableau de l’environnement national, la fondation déplore sept phénomènes qui approfondissent selon elle les facteurs d’instabilité, à savoir le marché noir ou parallèle, la multiplication des mouvements de contestation partout dans le pays, les destructions de mausolées, à l’image de celui de Saïda Mannoubia, la fréquence de faits divers violents et symptomatiques d’une vraie stratégie sécuritaire, l’attitude d’incompréhension de l’écrasante majorité de Tunisiens face à l’attaque de l’ambassade américaine, la dérive de Tataouine qui a fait « un mort dans des conditions inacceptables » et enfin les affrontements survenus à Gabès.
La fondation déplore également qu’au niveau de l’actualité politique, l’Etat semble encore mal outillé pour trouver des solutions consensuelles, dynamiques, définitives et porteuses d’espoir dans des secteurs vitaux tels que le développement économique régional, le statut des médias et de la magistrature. L’importance du dialogue entre tous les acteurs politiques, relève-t-elle également, ne semble toujours pas un « impératif » pour mettre la transition démocratique réellement en marche, faisant référence à la dilapidation de l’opportunité de l’initiative de l’UGTT par deux composantes de la coalition au pouvoir.
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Tous les citoyens ettoutes citoyennes épris de liberté, de paix, de démocratie et de prspérité justement partagée, conformément à l'adage "A chacun selon son travail"ne peuvent pas ne pas adhérer aux constatations faites et aux pincipes revendiquués par la Fondation du Leader syndicaliste Ahmed Tlili.