Une fabrique de salafistes
Le site de Leaders m’apprend que le salafiste M. Béchir Ben Hassen -que reçoit le Président Marzouki ce samedi 17 novembre- a étudié à l’Institut Om al Qura de la Mecque. Cette information m’interpelle : dans mon livre « La recherche contre le Tiers Monde » (Presses Universitaires de France, 1993) et publié en arabe aux Editions Al Farabi à Beyrouth (1999)- cette traduction de mon ouvrage a été saluée par Al Ahram (Article de Magda al Joundi du 8 mai 2001, p.28)- je citais cette institution « universitaire » comme particulièrement féroce envers les libertés académiques élémentaires qu’elle bafoue et viole allègrement.
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Monsieur Bouguerra est mieux à même d'apprécier le profil du Sieur Ben Hassen.Moi, je dis que donner la parole à ces salafistes est une excellente initiative, mais elle doit être complétée par une invitation à donner la parole à d'autres personnalités tunisiennes versées dans l'Islam "modéré" auquel nous sommes habitués, l'islam de nos aieux,tolérant et ouvert sur le monde.Le mieux serait de réaliser sur des plateaux de télévision une confrontation d'idées et d'idéologie entre ces deux courants religieux.Notre Université foisonne de compétences contrairement à ce que prétend ce monsieur qui voudrait inviter des personnalités etrangéres à donner des conférences.
Cet article est intéressant et doit être évidement rapproché de celui sur la conférence d'un salafiste au Palais de Carthage. Ce dernier a tenu des propos très modérés et parfaitement acceptable. Bien sûr comme Ganouchi mais c'est de toute évidence pour la galerie, pour les naïfs. La vérité c'est celle de Ganouchi dans sa vidéo. Il faut s'en souvenir et savoir que pour ces salafistes la fin (le pouvoir) justifie les moyens ( le mensonge et la tromperie)
Si Mohamed, vous êtes un homme respecté et un des grands et rares intellectuels tunisiens. Nous avions eu une brève discussion critique il y a quelques années au sujet de la situation catastrophique de l'environnement en Tunisie, sujet que vous connaissez très bien. Mon problème et celui de beaucoup de personnes en Tunisie mais aussi en France où je réside, est ceci : les tunisiens sont-ils devenus fous? Que se passe t'il dans la tête de beaucoup de tunisiennes et tunisiens? Découvre t'on le vrai visage de la tunisienne et du tunisien? Après le «despotisme éclairé» de Bourguiba et le "despotisme policier" de Ben Ali (selon Yadh Ben Achour), la Tunisie risque "le despotisme du religieux". C'est un scénario plausible à mon sens. Je ne me reconnais pas dans cette nouvelle Tunisie, pourtant j'ai souffert du despotisme policier de ZABA.
Excellent article qui me ramène à ma Tunisie. Celle de la tolérance, de la connaissance, et du jugement sur des bases justifiées et documentées. C'est pleinement le cas avec cet article. Merci Monsieur Bouguerra. Et vive la presse libre et indépendante.
Monsieur Mohamed Larbi BOUGUERRA a entièrement raison, Il faut fermer la boite qui fournie les salafistes et définitivement, sinon ce produit prohibé envahira la Tunisie; et il sera impossible de guérir cette peste.