Abdessalem Mansour

a story of friendship indeed

The university of Minnesota contri- buted to the training of members of BPDA--the first planning body,and provided "excellence"in research through its well-known faculty such as Dr W.W.Cochrane,Dr Philip Raup,Dr James Houck,Dr Jerome Hammond,Dr Ed Schuh,to mention a few.

L'Université du Minnesota à Saint Paul,Minnesota a contribué à la for- mation des étudiants tunisiens du troisième cycle en économie agricole. Ceci remonte au début des années 1970,dans le projet de planification co-financé par l'USAID,Washington.Faut-il rendre hommage posthume au feu Mustapha Belkadi,directeur du BPDA,bureau de planification et développment agricole,relevant du ministère de l'agriculture tunisien.Le CNEA,ou centre national des études agricoles a vu le jour grâce à la collaboration de l'équipe américaine du Minnesota et de la FAO de Rome. Une étude relative au transfert technologique élaborée par deux chercheurs voire l'américain Vernon Ruttan,du Minnesota et Yugiro Hayami,Japonais, et intitulée International Agricultural Development,en date de 1971, a démontré que le transfert de matériel et design est possible,alors que les institutions ne peuvent faire l'objet de transfert entre les pays,d'où l'expres- sion anglo-saxonne Institution-Building,qui a donné lieu,vers la mi-1980, l'expression de mise à niveau,forgée par le FMI et la BIRD.

Mr Abdessalem Mansour devrait se rappeler la difficulté d'obtenir une équivalence au diplô^me de Master degree obtenu au Minnesota,USA. L'équivalence de Bac +4+2 au grade d'ingénieur principal n'est pas facile à obtenir,sans l'appui inconditionnel de l'équipe américaine qui travaillait dans le cadre de la coopération Tunisie et USAID,Washington. Cette collaboration académique entre la Tunisie et les USA a commencé au début des années 1960s,lors de la création de l'ISG-Tunis grâce à la coopération de l'Université d'Illinois,Urbana-Champaign,USA.

Le rendezvous télévisé du 7 septembre 2010 sur la chaîne de Télé TV7 a été une occasion unique pour observer le ministre réagir aux questions posées par les participants présents à cette rencontre, selon le choix du cabinet ministère afin que toute surprise soit évitée. Comme il s'agit s'un secteur stratégique qui continue à rencontrer de nombreuses difficultés d'ordre structurel et conjoncturel,on ne pourrait guère s'attendre à des réponses définitives.Le ministre lui même a admis la mutitude d'acteurs ou décideurs politiques impliqués lorsqu'il s'agit de questions épineuses touchant l'infrastructure,les subventions, les institutions impliquées et les innovations ayant trait à la conquête de nouveaux marchés ou l'adoption de nouvelles cultures en céréales ou l'agriculture biologique.Des problèmes classiques continuent à peser,et ceci a ennuyé le Ministre et l'a amené à ordonner davantage d'études afin d'être en mesues de fournir des réponses finales aux demandeurs.Le secteur de l'enseignement agricole a été complètement absent durant cette rencontre fort intéressante,et les agents du Ministère de l'Agriculture présents dans la salle n'ont pas oser d'interpeller leur patron,au vu et au su du public soigneusement choisi,afin d'éviter toute polémique.Une chose est certaine,l'importance de cette tentative de communication directe sur instructions du Président de la République Tunisienne,et la présence de Mr Mongi Safra,Conseiller Présidentiel,en témoigne.Sa prise de notes ponctuelles ,du début jusqu'à la fin de cette rencontre,est une contribution à la clarification des thèmes actuels soulevés .

Ramadan 2010 en Tunisie:Abdessalem Mansour rassure sur la production des viandes lait et oeufs,selon l'annoce sur IZUBA.fr,toutefois,il faut noter que la production céréalière en juillet 2010 était en deça des prévisions, ainsi seules les importations de céréales est la solution à envisager,car l'autosuffisance céréalière demeure un rêve,et les mesures prises n'ont pas suffi,on a estimé que le climat est à blâmer pour cette récolte qui a été 50% de ce qui a été prévu.On ne doit rien laisser au hasard,selon les experts internationaux,toutefois,les objectifs tracés restent à revoir afin qu'ils soient réalistes,réalisables,précis,cohérents et hiérarchisés.Il faut penser en termes de paquet technologique,en termes de variétés de céréales,d'irrigation et d'éducation.La vulgarisation agricole nécessite une réorientation en termes d'infrastructure,incitations,institutions et innovations.Les rendements céréaliers enregistrés en juillet 2010 étaient faibles,ainsi faut-il tirer des leçons palpables afin de les améliorer,dans les meilleurs délais,vu que la production céréalière tunisienne mérite davantage de réorientation judicieuse,en amont et en aval.