Hédi Djilani parle cash
Pour le président de l’Utica, il est inadmissible que les opérateurs économiques tunisiens soient traités comme de simples touristes et ne bénéficient pas de visa Schengen de longue durée.
M. Djilani ira encore plus loin lorsqu’il évoque, d’un côté, le coût supporté par l’Europe pour la mise à niveau des nouveaux pays admis en son sein, les surcoûts engendrés par l’Asie et, d’un autre c ôté, le non coût par rapport au Maghreb, plus particulièrement la Tunisie. « C’est à nous seuls de fournir tout l’effort, de nous mettre à niveau, de nous engager à fond dans la libéralisation, alors que d’autres privilégiés bénéficient du soutien total de l’Europe ».
Applaudissements nourris. Un langage franc et direct qui ne tombe dans l’oreille d’un sourd parmi les ambassadeurs européens et les représentants de la Commission qui ne manquent pas de rappeler que la Tunisie a été le premier pays à signer l’accord d’association avec l’Europe et à l’avoir complètement réalisé deux ans avant son échéance.
Organisée lundi 1er décembre 2008 à Tunis, par l’Ambassade de France, présidence de l’Union Européenne 2008, la Commission Européenne et "l’Economiste Maghrébin", cette rencontre a été marquée par les communications du Ministre de l’Agriculture, du Secrétaire d’Etat au Commerce Extérieur, des présidents de l’UTICA et de l’UTAP, de l’Ambassadeur de France, et de hauts responsables européens.
Les panels de discussions n’ont pas manqué d’intérêt et, souvent, ont abondé dans le sens de la plaidoirie de M. Djilani. La taxation des produits agricoles et agro-alimentaires tunisiens à l’entrée du marché européen a été évoquée par plus d’un intervenant.
L’essence de ces échanges, comme l’a souligné l’Ambassadeur de France, M. Serge Degallaix, est précisément d’entretenir le débat et de faire progresser ce partenariat renforcé avec l’Europe que mérite la Tunisie.
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J\'avais écrit à monsieur l\'ambassadeur de France en Tunisie à ce sujet et longuement expliqué qu\'il est dans leur intérêt de libérer la circulation des personnes de Tunisie vers l\'Europe particulièrement les retraités (ce qui est mon cas) qui sont disposés à partir à différentes occasions dans l\'année à titre culturel ou de loisirs mais qui devant les formalités actuelles partent vers d\'autres destinations moins contraignantes (Turquie par exemple). Il est temps que ces formalités soient allégées (suivant dossier) pour un visa à la validité du passeport.