La guerre des "X" n'aura pas lieu
La polémique provoquée par l’article intitulée "que font les « X » de Tunisie ?"m’a beaucoup surpris. Rien dans l’article en question ne présageait cette volée de bois vert contre l'auteur de l'article en question. J'ai lu et relu l'article incriminé. Je n' y ai trouvé nulle trace de matière à polémique. C'est un texte équilibré où l’auteur nous fait découvrir une école dont j’ignorais, et je l’avoue humblement, jusqu'à l’existence, née en 1994 et qui a déjà à son actif la formation de près de 600 ingénieurs de haut vol dont 60% ont préféré rester en Tunisie où ils contribuent au développement du pays.
Seulement voilà, l’auteur a eu "l'outrecuidance" de qualifier les élèves de cette école d'« X » de Tunisie, tout en prenant soin de mettre des guillemets à cette fameuse lettre dont on a pris l’habitude de désigner les élèves de l’Ecole Polytechnique française fondée par Napoléon et d’où sortent chaque année la fine fleur des ingénieurs français. A aucun moment, il n' y est question d’établir un parallèle entre les deux écoles que séparent deux cents ans d’expérience, de savoir scientifique et de tradition, et ce serait lui faire un mauvais procès que de l’en accuser.
Une polémique ridicule
Reste le titre, objet du courroux de quelques lecteurs. Essayons de dépassionner le débat: ceux qui sont passés pour une école de journalisme ou qui ont exercé dans ce métier le savent très bien. Pour qu’un article soit lu, il faut un titre accrocheur et pour qu’un titre soit accrocheur, il faut qu’il soit le plus court possible. Avouez que dans le cas d'espèce, le titre choisi incite beaucoup plus à la lecture que le fait de titrer: " Que font les anciens élèves de l’école polytechnique de Tunisie".
Certes, la lettre X renvoie à l’école polytechnique de Palaiseau et peut prêter à équivoque mais le fait de la mettre entre entre guillemets et de préciser qu'il s'agit bien des "X" de Tunisie et non des "X" tunisiens est de nature à lever toute équivoque et à nous aiguiller vers les élèves de l'Ecole Polytechnique de Tunisie. Mais au-delà de cette querelle sémantique, cette polémique, somme toute ridicule et dont l'inanité rappelle les discussions sur le sexe des anges qu'affectionnaient les Byzantins, se pose un problème plus grave. Cinquante ans après l'indépendance, nombre de compatriotes continuent de couver des complexes qu'on croyait disparus avec le départ du dernier soldat français de notre pays. Sinon, comment expliquer cette levée de boucliers que rien ne justifie et ces jugements à l'emporte-pièce sur une jeune école dont la Tunisie est en droit de s'énorgueillir. Pourquoi ce parallèle avec Palaiseau alors que l'auteur lui-même lui reconnait beaucoup de qualités, allant jusqu'à qualifier ses élèves de "génies de réputation internationale? Pourquoi cette propension maladive à minorer nos acquis, à dénigrer tout ce qui est tunisien?
Hédi
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En effet, c'est navrant M. Hédi. Au lieu de s'acharner les uns sur les autres dans des règlements de comptes futiles, les ingénieurs tunisiens feraient mieux de se réunir et de trouver une solution à la multitude de problèmes auxquels fait face la Tunisie. Qui est le meilleur ? Est ce si important ? Etre diplômé de l'X ou de l'EPT, qu'est ce que ça change après tout ? On reste tunisien avant tout ! Au lieu de massacrer l'auteur, bcp feraient mieux d'apporter leur expérience et soutien à nos facultés et nos jeunes.
Pouvez vous me donner le lien de l'article sus mentionné
Le lien vers l'article en question est: http://www.leaders. com.tn/article. php?aid=663
Très bonne analyse si Hédi. Et excellent choix des mots. Je ne saurai égaler cette lucidité d'analyse et surtout ce vocabulaire bien simple et efficace. Par la même occasion, j'aimerais rapporter votre réplique à l'article de Najed "hedi - 12-04-2009 à 12:44 -- Cher Ramzi, il faut lire ma réaction au second degré. Je vous renvoie à mon blog intitulé: la guerre des X n'aura pas lieu. J'espère que vous comprendrez mieux le fond de ma pensée. J'attends vos excuses"... Et m'excuser pour M. Rami Mestiri. Etant moi même un ancien de l'EPT, je me permet de m'excuser pour lui car, il est vrai, comprendre le français au 2nd degré n'est pas enseigné dans nos écoles. D'ailleurs, comble de l'ironie, il faudrait un passage de plusieurs années en entreprises françaises pour saisir ces finesses oratoires... Je suis sûr, si Rami ne manquera pas de rappliquer ces excuses sur ce blog même... Merci encore une fois.
je ne savais pas qu il y a une polytectique en tunisie
désolé une autre fois, mais je suis surpris de la démarche logique des idées. vous êtes surprenant M. Hedi. mais je n'arrive pas à comprendre votre objectif de cet article. et si ça vous dérange nous sommes désolé. on va l'appeler l"Y" de Tunisie si vous permettez.
ce débat et blablabla fait honte aux ingénieurs pas qu'aux EPTiciens!j'aimerai bien avoir l'impression d'un ingénieur du X de France lisant cet article!!sans doute il dira, pauvre tunisiens!!essayant d'oublier que plein de tunisiens sont des vrais Xiens et même plus compétents que des français. SVP, essayez de cacher le complexe d'infériorité qu'on envers les français sur les blogs car ça fait mal au coeur, ils ne sont pas plus compétents que nous.