TICAD 5 : Un portail du co-développement et la paix

Les préparatifs vont bon train pour  établir  l’agenda de la Ticad 5 qui se tiendra dans la ville emblématique de Yokohama les 1 ,2 , 3 Juin 2013 avec ,avec  entres autres objectifs :
- Le soutien du co- partenariat pour un  développement durable en Afrique.
- Le parachèvement des objectifs du millénaire des Nations Unies ( omd)
- L’ancrage de l’Afrique aux forums globaux du G8 et G21 .
Le prochain rendez nippon devrait fournir aux pays africains, dont la Tunisie de nouvelles opportunités de lancement de grands projets générateurs d’emploi et de richesse sur la voie du développement et la sécurité humaine.A l’ère post – guerre froide, les relations internationales  ont accédé à une nouvelle phase d’interdépendance requerrant le rééquilibrage en faveur du développement et de la paix.

C’est ainsi que forte de ses potentialités naturelles et son potentiel humain, l’Afrique était appelée  à se positionner en tant que partenaire  actif de la communauté internationale  après avoir été  objet et enjeu de la vraie -fausse confrontation Est-Ouest.

L’organisation en 1993 de la première édition de la  conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) avait déblayé le terrain à un double principe, à savoir : l’appropriation  de l’Afrique et le partenariat  «  inclusif et dynamique « avec la communauté internationale.

Depuis , ce principe sous tend  les conférence ultérieures de Tokyo couronnées  en mai 2008 par le plan  d’action de Yokohama (TICAD 4) adopté par un gathering de 3 .OOO participants dont 41 Chefs d’Etat , des représentants  de 92 organisations internationales  et de la société civile.

Dans ce contexte, le Japon a doublé l’aide publique au développement (APD) au continent, atteignant en 2012  environ 1,8 Milliard dollars us et 3,4 MD en investissement direct.

Le plan de Yokohama a   permis  la réalisation de projets dans les secteurs vitaux : infrastructure( transport, énergie et Tic ), agriculture( amélioration de la production et irrigation ), éducation( formation scientifique des enseignants) et santé ( formation et recyclage des travailleurs médicaux). Ces projets doivent être soumis à une évaluation  objective d’impact  pour  faire en sorte qu’ils  ne se chevauchent  avec  d’autres projets similaires engagés par d’autres partenaires étrangers( Chine, Etats-Unis et Union européenne). Car si chaque projet est bancable , il importe de veiller à la rentabilité, d’abord et  de contourner ,ensuite  l’endettement improductif et le surendettement  des générations futures.

O .H
Journaliste