Pr Salah Bourjini de nouveau avec l'ONU dans le Golfe

New-York – De notre correspondant permanent

C’est reparti pour le Dr Salah Bourjini;  de nouveau, le revoilà sous la bannière des Nations Unies, pour une énième mission de haut niveau, hors siège, sur le terrain, dans la région Arabe. Cet ancien haut fonctionnaire des Nations Unis et actuellement conseiller auprès des organisations internationales et ONG vient d’être chargé, apprend Leaders, d’une mission par les Nations Unis, en qualité de Représentant Résident Coordinateur, dans un pays du Golfe. La prise de fonction est fixée au 1er août 2009.

A travers une riche carrière de haut fonctionnaire international, Dr Bourjini a occupé plusieurs postes de Représentant Résident ainsi que d’autres hautes responsabilités au sein du PNUD.

Il est particulièrement apprécié pour sa maîtrise des questions économiques et politiques internationales et ses qualités de négociateur. C’est ainsi qu’à la fin des hostilités de la première guerre du Golfe, le Secrétaire général des Nations Unies, Javier Perez  De Cuellar avait chargé le Prince Agha Khan, son envoyé spécial au Moyen Orient, assisté du Représentant Résident Salah Bourjini, de négocier un accord sur l’organisation de l’assistance humanitaire à l’Irak, ce qui a abouti à la conclusion du fameux accord accepté par le conseil de sécurité et appelé MOY (Memorundum Of Understanding).

En dépit des multiples manifestations quotidiennes autour de ses bureaux et de l’hostilité de la population envers les Nations Unis, M. Bourjini a continué à assumer ses responsabilités de Représentant Résident, sans perdre son sang froid ou se laisser intimider par les menaces de mort.

Quand on l’interroge sur les personnalités internationales marquantes qu’il avait connues, il avoue son admiration tout particulièrement  pour l’Académicien et président Sénégalais  Léopold Sedar Senghor, le Premier Ministre indien Indira Ghandi, le premier ministre de Malaisie, Mahatir, et Mère Téresa.

Dr Bourjini a publié plusieurs articles touchant à l’investissement dans le capital humain, le nouvel ordre international, la globalisation, le développement, l’énergie et l’environnement.

Très attaché à ses racines tunisiennes et marqué notamment par son enfance au Kef, en pleine résistance contre l’occupation, il garde en mémoire des souvenirs indélébiles. En plus de ses fonctions actuelles, il travaille sur la production d’un documentaire sur le nord-ouest tunisien (Le Kef) en collaboration avec Mme Hajer ben Nasr, Présidente de la société Nasr Product. Ce documentaire est destiné à des audiences américaines pour faire connaître la civilisation et la culture de cette région en particulier et de la Tunisie en général.

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