Tunisie 2013 : de jeunesse, d'innovation et d'espérance
"La jeunesse est le sourire de l’avenir devant un inconnu qui est lui même"
(Victor Hugo)
Les évènements du 14 janvier 2010, ont enfanté une période inhabituelle pour le tunisien, nourri à une vie réglée, sans trop de fantaisie.
Inhabituelle, par l’enchainement d’évènements chaque jour différents, allant de l’explosion de joie des premiers moments heureux, jusqu’aux larmes versées sur ceux qui sont tombés pour leurs idées ou pour les taches souvent difficiles et ingrates qu’ils accomplissaient, à l’instar des Martyrs Chokri Belaïd, les agents des forces de sécurité, et de bien d’autres citoyens anonymes qui forment la longue cohorte des disparus.
Parallèlement, la vie politique s’est animée, devenant le centre d’intérêt et de préoccupation, de larges franges de notre population, acquises aux joutes verbales des membres de l’Assemblée Nationale Constituante, et des débats politiques quotidiennement retransmis sur différents espaces médiatiques.
Le tunisien toutes classes sociales confondues, a acquis une certaine culture politique, à défaut d’une culture tout court.
Désormais, chacun à sa manière, a sa compréhension et sa conception de la chose publique.
Cependant, ce qui retient le plus l’attention, c’est un manque de représentation de la jeune génération, que ce soit au niveau des instances gouvernementales et parlementaires, ou encore dans le paysage médiatique, plus précisément, dans les débats télévisuels, en qualité d’acteurs témoins de leur temps.
D’autant que le discours des quelques exceptions, de jeunes sollicités, s’est souvent distingué par un bon sens, une clairvoyance, et une fraicheur, qui tranchent avec le langage souvent convenu de l’argumentation professionnelle, voire politicienne.
Nous sommes ainsi impressionnés, par ces rares jeunes, qui se sont chaque fois illustrés, par leur impeccable argumentation structurée, autour de critiques souvent acerbes, mais convaincantes, parce que servies par la distanciation nécessaire.
Et nous serions ravis d’écouter plus souvent leurs congénères dont nous ne doutons pas qu’ils aient une qualité équivalente.
Notre jeunesse, c’est la Tunisie d’aujourd’hui, et pour ses cadets, celle de demain, c'est-à-dire celle de l’innovation attendue et programmée et de l’espérance revisitée.
La jeunesse : notre patrimoine le plus prometteur ("Rien n’est trop difficile pour la jeunesse "- Socrate)
La jeunesse tunisienne souffre, au pire des difficultés de survie, qui pousse quelques uns parmi elle à des gestes extrêmes : le suicide, l’émigration clandestine, voire le Jihad, dans des pays où le feu brule et les balles sifflent, et au mieux d’un manque de considération, de ceux qui ont eu la chance de surmonter leur parcours d’obstacles et sont prêts à servir.
Curieusement, au contraire de ce qui se passe, habituellement, dans des situations comparables ou ressemblantes (post révolutionnaires, ou celles des lendemains de l’indépendance) nos jeunes n’ont pas pris une part active à la période de transition et de reconstruction.
A titre d’exemple, dans les gouvernements de l’indépendance, nos ministres à l’instar, de Si Béchir ben Yahmed, alors 27 ans, avaient une moyenne d’âge assez basse, ceux de l’Algérie d’alors, avaient pour noms Aït Ahmed (à peine trentenaire dans le GPRA) et Bouteflika (ministre à 26 ans) - sans compter que les gouvernements "bis" marocains (les conseillers du Roi) ont toujours été une "ruche" de très jeunes cadres.
Les exemples pullulent, même dans ce qu’il y a de moins reluisant : la Libye d’après le roi Idriss, c’était de manière notable des jeunes trentenaires.
Rien de tout ne cela, aujourd’hui dans notre pays, ou le recours aux jeunes est, il faut le reconnaitre, en dessous de leur poids dans la population, et de ce que pourrait faire espérer leur niveau d’éducation.
A cet égard, la jeunesse féminine est tout particulièrement concernée par ce déséquilibre, qui réduit sa présence dans les responsabilités en général, curieusement minimales au sein du gouvernement, dans la fonction publique, le corps diplomatique et les entreprises nationales.
Et comment ne pas donner à la jeunesse féminine, par ailleurs très active dans la société civile, la place éminente qu’elle mérite dans la société tout court ? Comment se priver de ses forces vives ?
La réponse est donnée par le grand Louis Aragon : "le poète a toujours raison- qui voit plus haut que l’horizon- et le futur est son royaume- face aux autres générations- je déclare avec Aragon- la femme est l’avenir de l’homme".
La représentativité plus grande de notre jeunesse, aurait constitué un signal fort, que la Tunisie d’aujourd’hui a une vraie conscience de ce qu’elle représente et de l’exclusion qu’elle subit.
N’oublions pas, tout de même, qu’en vingt trois ans du régime précédent, dont l’actif le moins déshonorant, est l’élément quantitatif du bilan économique, les jeunes diplômés sans emplois sont pourtant passés de 2,4% à 20%.
Il n’est pas interdit de croire que ce pourcentage effrayant est encore, aujourd’hui, en dessous de la réalité, et encore heureux que nous ne disposons pas de celui, des diplômées sans emplois !
Pourtant notre jeunesse est notre meilleur choix pour le présent et pour l’avenir, car elle est de son temps et dans son temps, c’est Victor Hugo, encore lui, qui assène "l’un des privilèges de la jeunesse, c’est d’avoir outre son âge tous les âges ".
Elle a, en effet, ouvert les yeux dans l’univers de la médiatisation et de la mondialisation, et elle s’y est installée avec la facilité qui sied à son statut.
Les bouleversements exceptionnels et ultra rapides que connait notre monde, et qui sont initiés par la révolution de l’Internet et du "tout numérique", sont appréhendés par elle comme un prolongement naturel, d’un monde qui sourit aux pays totalement dédiés à l’innovation.
Car c’est bien de cela qu’il s’agit : avons-nous pris la mesure du potentiel formidable de progrès économique, social, et culturel, que l’innovation peut offrir, à tous les pays et particulièrement à ceux dépourvus de richesses naturelles ?
L’innovation : notre futur, notre destin commun (" il n’y a pas de précurseurs il n’y a que des retardataires" - Jean Cocteau)
L’innovation n’est pas, ni un phénomène ni un besoin nouveaux.
C’est une exigence qui s’est amplifiée du fait de la mondialisation, de la multiplication des échanges, et de l’accélération de la compétition internationale.
Elle a fait l’objet d’études diverses sur son impact économique et ses conséquences sociales que d’aucuns considéraient comme néfastes.
Ils estimaient en effet, que la démarche innovante, avait pour seule conséquence d’augmenter la productivité de la main d’œuvre, et de diminuer en conséquence l’emploi.
Ces affirmations ont fait l’objet de multiples controverses, dans l’histoire de la pensée économique, et il est clair que les détracteurs de l’innovation ont mis en sourdine leurs récriminations suite aux deux dernières grandes théories de Joseph Schumpeter sur "la destruction créatrice" et celle d’Alfred Sauvy sur le "déversement", qui montrent que l’innovation, au contraire, est un facteur de croissance de l’emploi.
Outre que nos ancêtres arabes ont eu, dans le passé, des inventeurs illustres, le tunisien a de plus, une fibre méditerranéenne qui lui confère une forme de poésie, d’originalité, de créativité et d’inventivité.
Notre jeunesse n’est pas inapte à la création, et nombreux parmi elle, ont démontré qu’avec des moyens limités, ils pouvaient aspirer au statut d’innovateurs, surtout quand on découvre plein de fierté, les adolescents à l’intérieur du pays et parfois des villages, qui reviennent avec des trophées, des compétitions internationales dans lesquelles ils excellent.
L’innovation, n’est pas simplement des récompenses glanées, par le génie de nos jeunes et de nos chercheurs, elle est l’avenir de notre pays, de notre économie, et de notre tissu social.
La Tunisie a plus besoin d’innovation, que d’autres pays, car ses ressources naturelles, certes non négligeables, restent tout de même modestes pour lui permettre de dormir sur ses lauriers.
Nous n’avons pas de gisements de pétrole ou de gaz, de la dimension de ceux de nos voisins limitrophes, pas d’uranium et de diamants, et encore moins de "matières rares".
Nous avons à développer et à orienter notre matière grise, vers ce futur commun de l’humanité : l’innovation.
Si nous réussissons à prendre ce train en marche, nous pourrions panser la plus grande plaie de notre tissu industriel, essentiellement agissant dans des activités à faible valeur ajoutée, et actif dans la part la plus faible de la chaine de valeurs, totalement absents que nous sommes aux deux bouts les plus "huppés" de cette dernière : la conception et la prescription.
Il existe dans le monde, des pays qui ont pris en marche le train de l’éducation et de l’innovation, et y excellent.
Prenons exemple sur eux: Singapour, la Corée du Sud, la Suisse, le Luxembourg, les pays scandinaves, sont ceux qui viennent en tête avec les USA, dans le classement de la productivité technologique, établi par l’Institut Européen d’Administration des Affaires (INSEAD) et qui fait référence, en termes de progrès dans le domaine de l’innovation.
Dans ce même classement, qui est présenté, annuellement, au "World Economic Forum" de Davos, une surprise agréable : les pays du Moyen Orient, principalement le Qatar, les Emirats Arabes Unis et Bahreïn, même s’ils ne figurent pas dans le peloton de tête, se distinguent par leur progression significative réalisée au cours des dernières années, servie il est vrai par une capacité financière, mais aussi, ne réduisons pas leur mérite, par des choix judicieux, dans le domaine de la culture du savoir, qui est en passe de leur permettre une autonomie intellectuelle et scientifique.
Ce classement prend un goût particulier quand on apprend que les pays cités plus haut sont également ceux qui figurent en tête de celui de la création et de l’innovation établi en 2012, par l’INSEAD, encore lui, et l’Organisation Mondiale pour la Propriété Intellectuelle (OMPI).
Enfin, pour couronner le tout, ces mêmes pays sont ceux qui ont réalisé en 2012, les taux de croissance parmi les plus élevés au monde et qui, de plus, figurent dans les toutes premières places de l’Index de Développement Humain (IDH), établi par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), que d’aucuns préfèrent au PIB, qu’ils jugent trop restrictif parce que exclusivement quantitatif alors que l’IDH tient compte de critères comme l’espérance de vie à la naissance, l’accès à l’éducation, le PIB à parité de pouvoir d’achat, qui sont plus exhaustifs dans l’appréhension de l’état d’avancement d’un pays.
Ce qu’il convient de noter fortement, c’est que les pays qui investissent dans l’industrie de la connaissance, sont bien ceux qui sont en tête des classements connexes reflétant l’état de développement et de bien-être de leurs populations.
En Tunisie, et depuis une vingtaine d’années, de nombreuses mesures incitatives ont été prises en faveur de l’entreprenariat en général et des entreprises innovantes en particulier: elles comprennent des exonérations fiscales, des financements adaptés, à travers le duo BFPME –SOTUGAR, avec la prise en charge partielle, entre 50 et 70%°, de certaines dépenses de pré-démarrage, comme celles des primes d’études, d’investissements immatériels, et technologiques prioritaires, par les SICARS, les Fonds d’amorçage et pour les "Start Up" des financements encore plus spécifiques avec les concours du RITI, notamment.
Parallèlement, des pôles et pépinières technologiques, ont vu le jour, dédiés principalement au soutien et à l’accompagnement des projets.
Malheureusement, les résultats n’ont pas été à la hauteur des espoirs, pour diverses raisons, relevant essentiellement des lenteurs administratives, du manque de culture de l’innovation dans notre environnement national, et tout particulièrement dans notre système éducatif et d’un déficit dans les structures d’accompagnement.
Ainsi au cours des deux dernières décennies, la moyenne annuelle des brevets portant sur des projets innovants qui ont été présentés par des nationaux est d’une cinquantaine, ce qui est tout particulièrement faible.
Et le financement des projets, durant la même période de référence, n’a pas excédé le plafond de 20 millions de dinars, dérisoire au regard de l’enjeu et de notre ambition.
D’autant que, un pourcentage non négligeable (plus de 40%) des projets entrés en activité, ne la poursuivent pas, faute d’une capacité à trouver les relais de soutien suffisants, en matière d’exploitation et de gestion.
Cependant, en dépit de cet insuccès, l’espoir est toujours permis.
Il dépend de nous de corriger les insuffisances qui ont entravé le vrai décollement d’une industrie innovante, en prenant exemple sur les pays qui ont réussi dans ce domaine.
Une Tunisie innovante : l’espérance d’un incontournable chemin ("Les déceptions ne tuent pas et les espérances font vivre"- George Sand)
Les tunisiens, ont de tous temps, été porteurs d’une grande culture et "friands" de toutes les nouveautés.
Cependant, depuis quelques décennies, notre projet éducatif, "rame" à contre courant, de l’évolution des techniques nécessaires au développement d’une économie compétitive.
Nous avons une génération de jeunes qui ont reçu une éducation scolaire et universitaire, en inadéquation avec les besoins de notre économie.
Cette situation incombe aux planificateurs qui n’ont pas tenu compte de l’évolution du monde, des techniques, et donc des besoins en ressources humaines de cette dernière.
Nous ne devons pas refaire, en termes de planification des besoins, les erreurs du passé, et intégrer l’idée qu’il nous faudrait appréhender la situation du monde et de notre pays, à un horizon raisonnable, soit environ une quinzaine d’années, et commencer à travailler pour être au rendez vous de cette échéance.
Prenons l’exemple des pays scandinaves, et tout particulièrement de la Finlande et de la Suède, pour observer que des pays figurant à l’arrière du peloton européen sont passés en tête, grâce surtout à l’innovation.
La Suède, pays d’Alfred Nobel, a réussi une formidable reconversion, dans l’industrie de la connaissance, en multipliant les centres de recherche tous azimuts et en réalisant des prouesses, notamment dans les nanotechnologies, avec des retombées inestimables en termes d’impact sur le développement durable et l’espèce humaine.
Quant à la Finlande, la reconversion et la réussite planétaire de Nokia, montrent que tout pays, aussi petit soit-il, qui a la rage de vaincre, peut devenir un géant dans tel ou tel domaine et offrir à ses citoyens une vie décente.
Les exemples de la Suède et de la Finlande, ne sont pas exhaustifs : le petit Danemark, n’est pas en reste, tout comme Hong Kong, Singapour, la Corée du Nord, autant de pays, très ou moyennement modestes, par leurs populations et leurs ressources naturelles, qui sont devenus, en moins de deux générations, des "dragons", notamment par la recherche et le développement et leurs corollaires l’innovation et la prospérité.
Notre salut est dans la culture de l’innovation, dés l’enfance, pour que la prochaine génération soit au rendez vous des enjeux de notre décollage économique.
Il est dans toute une série de mesures que nos gouvernants se doivent de prendre et qui ont fait l’objet de multiples rapports établis à notre attention par des organisations internationales, sur notre parcours actuel, dans le domaine de l’innovation.
Il ne suffira plus de les lire, mais d’avoir une forte volonté de mettre en œuvre leurs préconisations, à l’instar de celles de l’Organisation de Coopération et de Développement Economique – OCDE- qui recommande, principalement de :
- Développer la culture de l’innovation au sein du système éducatif, très tôt dés le primaire,
- Susciter chez les élèves le goût de la création et de l’innovation dans la formation et aider à créer des contacts avec les pôles technologiques et les laboratoires,
- Mettre sur pied des espaces de création d’entreprises innovantes dans chaque université,
- Encourager le lancement de clubs autour de l’entreprise innovante,
- Multiplier et développer les pépinières dédiées aux entreprises innovantes,
- Encourager la recherche scientifique dans le domaine de l’entreprenariat innovant,
- Valoriser très tôt la culture de l’innovation et de la recherche scientifique en général,
- Etc.
Conclusion
Les tunisiens, affirment quand on les interroge, que ce qui les préoccupe le plus, c’est l’avenir de leurs enfants.
Cet avenir dépend du chemin que notre pays va emprunter, dés aujourd’hui.
Nous n’avons pas de temps à perdre, et encore moins d’énergie à gaspiller : beaucoup de chantiers nous attendent, dont le principal et le plus urgent est la mise en place d’institutions modernes et fiables, assurant l’autorité et l’efficacité de l’Etat, la sécurité des citoyens, plus de justice sociale, et plus de justice interrégionale.
Il est nécessaire, aussi, compte tenu de toutes les habitudes nouvellement intégrées dans notre quotidien, de conserver les meilleures, il en existe comme les libertés d’expression, globalement obtenues, et de mettre hors d’état de nuire toutes les mauvaises, à savoir la violence verbale et physique, et l’inacceptation de l’autre, en raison de ses différences d’opinion.
Nous serons surtout bien avisés d’approfondir les expériences des pays, qui ont réussi dans leurs expériences économiques, sociales et sociétales. A cet égard deux exemples :
Celui d’un grand pays, les USA – d’une population de 320 millions d’habitants qui rebondit chaque fois qu’on le présume fragilisé, grâce à ses capacités multiples : celle d’attirer et d’intégrer les populations les plus diverses et de finir par les faire vivre ensemble, en développant chez les plus défavorisés la volonté de viser le plus haut, et d’exercer un pouvoir d’attraction sur les talents du monde entier, en leur offrant le cadre propice à l’explosion de leur créativité et de leur inventivité.
La Suède offre un deuxième exemple, celui d’un pays européen, qui se distingue, par ces temps de crise, par une prospérité sans grande austérité, qui est le résultat du fameux "modèle suédois", toujours vivant et bien vivant, alliant le goût du dialogue social, un pilier pérenne de sa réussite, avec le choix déterminé d’une économie de la connaissance, s’appuyant sur un investissement dans la recherche, clef d’une réussite incontestable, louée pour son développement durable et son économie innovante.
La Suède, à une population inférieure à la nôtre, 9,5 millions d’habitants, c’est un clin d’œil pour nous, qui nous laisse espérer que nous pourrions envisager de faire aussi bien, un jour prochain.
Certes, nous n’avons pas la culture des gens du Nord, faite de rigueur et de discipline, ce qui nous distingue d’elle.
Par contre ce qui pourrait nous en rapprocher, c’est le fait que ce petit pays était il y a deux générations à la remorque des grands d’Europe, dont il est à l’avant-garde aujourd’hui.
Il nous appartient d’en faire autant et d’aider notre jeunesse à évoluer dans un pays où il fait bon vivre et capable de faire les bonds technologiques qui lui permettraient "d’exister" dans notre univers impitoyable, qui ne sourit qu’à la hardiesse et au volontarisme.
Mourad Guellaty
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Les révolutions, comme celles que nous vivons, bouleversent les équilibres d’un pays, qui avec un peu de patience vont renaitre progressivement. Nous retrouverons alors notre goût de vivre et notre ambition de progrès. Et c’est dans cette case temporelle que j’inscris cette contribution riche de Si Mourad Guellaty, qui ne cesse dans ses écrits d’appeler à la sagesse et à la volonté de surmonter nos faiblesses, et d’atteindre le vrai progrès économique qui place la jeunesse et l’homme au centre de l’effort commun. Sahbi Henchiri
Le texte de Si Guellaty est dans une lignée d’articles, publiés sur le Site de Leaders, qui ont le mérite de voir toujours à moitié plein, le verre de la situation économique de notre pays. Voici un échantillon vivant du patriotisme : éviter d’ajouter une couche aux dissensions, que nous voyons partout, et apporter des esquisses de solutions aux difficultés du pays. Sagesse, volontarisme, et espérance sont les trois caractéristiques de ses propositions, nombreuses, mais toujours dans le concret et le possible. Amira ben Abdallah
Un peu de hauteur, avec cet auteur et économiste distingué. D’accord, forcément d’accord avec tout le contenu ! Férida Azzabi
Si Mourad fait "tilt"à chacune de ses tribunes rares mais toujours précieuses. Celle-ci est un document qui, une fois de plus, fait référence, par la justesse de l’analyse, par l’ambition qui s’en dégage, et par une finesse du style, qui est la signature reconnaissable entre mille, de l’auteur.
D’accord, trois fois d’accord avec cette analyse. Qu’on arrête simplement de gaspiller notre énergie dans des luttes d’arrière garde, qui appartiennent à des temps anciens, et travaillons pour remettre le pays en ordre de marche, avec des chantiers arrêtés, qui n’attendent qu’une chose le retour à une vie normale et stable pour reprendre leur progression. Moncef Debbabi
Même si en Tunisie on parle beaucoup d’entreprenariat et d’innovation, cela reste uniquement des voeux. Dans la pratique, les difficultés pour les porteurs de projets restent nombreuses, et Si Mourad les a citées : une administration paralysante, des banques d’une grande lenteur dans l’étude des dossiers, qui découragent les promoteurs, et un suivi des projets presque absent. Il semblerait que les gens de l’administration pensent que le tunisien n’est pas capable d’innovation et ne font rien pour l’aider. Espérons que cette mentalité progresse dans la société tunisienne. Mustapha Abid
Le tunisien est plutôt du genre pantouflard, qui pense à pointer et partir à l’heure. Avec une telle mentalité vous le croyez capable de faire comme en Suède ? Nous sommes encore bien loin. A DEROUICHE
jelalbenarous@yahoo.fr D’accord mais d’abord réparer la Tunisie et ensuite la mettre sur les rails. Excellents développements de Si Guellaty. J Ben Arous
Mourad, tu pourrais écrire un peu plus souvent. Tu nous aideras à nous réconcilier avec les débats d’idées en pleine déliquescence dans nos sociétés contemporaines. Norbert Valenzi
Il faut penser aussi au présent. S’il existe des gens qui s’immolent par le feu, cela veut dire quelque chose n’est ce pas ? Wassim Driss
Mourad Guellaty traite, avec sa finesse habituelle, d’un sujet que toute personne ayant la fibre citoyenne doit mettre au cœur des préoccupations de son pays. Son argumentaire, présenté avec simplicité, balaye les champs du possible d’une Tunisie innovante, qui n’est pas un rêve, mais une nécessité qui peut être atteinte par ce beau pays, qui n’a rien à envier à d’autres, du point de vue du niveau intellectuel de son peuple, de sa jeunesse épatante et de ses femmes "superwomen".
Il faut que les choses se calment et repartir du bon pied après.
On ne peut être que d’accord avec cet appel au volontarisme et au bon sens du tunisien.
Elégance du style et profondeur des idées, au service d’une opinion pleine de bon sens et d’ambition pour notre cher pays.
C’est la pure vérité, dont les conséquences sont déjà tellement visibles dans la vieille Europe, celle qu’on appelle le "Club Med" des touristes, par opposition aux vertueux de ceux qui travaillent sans trop parader- il y va des nations comme des êtres humains- et qui finissent par être les premiers de la classe. CM Colin
Ce texte dans vingt ans sera considéré comme prophétique, Nous devons léser une génération pour sauver les suivantes et le pays avec! Adel Rebaï
Excellente réflexion, qui nous permet de rêver et de nous projeter dans des lendemains plus souriants, à condition comme l’écrit Si Mourad qu’on fasse les bons choix pour l’avenir de notre pays. Fatma Midani
Il y a chez Si Guellaty, toujours un thème d’avance sur les autres, car il est toujours dans l’ambition, et non dans l’instantané et le conjoncturel. Bien sûr et comme toujours avec lui, un remarquable plaidoyer, plein de bon sens et d’intelligence. JM Kéfi
Oui Mourad tu as tout à fait raison, la Tunisie et sa jeunesse vivante et pétrie de culture est en mesure, dés lors que le pays se stabilisera, de relever ce défi essentiel de l’innovation. Désiré Lebourse
Merci de cette agréable invitation au ressaisissement, avec un sens profond de la responsabilité, qui nous éloigne des promesses fumeuses des vendeurs de solutions à court terme, qui sont des illusions condamnées à une disparition rapide. Jean Marie Lefébure
Je suis d’accord qu’il faut regarder et penser à plus tard. Mais reconnaissez Si Mourad que c’est bien difficile. Naoufel Dziri
Monsieur Guellaty a raison de rester dans son rôle d’économiste et de visionnaire de talent qui prône, l’innovation et la création, mais le peuple tunisien, hélas, ne pense et n’a besoin dans l’immédiat que d’amélioration de ses conditions de vie. Raouf ben Salem
Je suis d’accord mais il faut faire manger les nécessiteux et améliorer le couffin de la ménagère. Il y a encore beaucoup de laissé aller dans notre pays, les vols et maintenant les viols, les braquages et attaques de banques, le trafic avec les pays voisins, les conditions difficiles de travail des policiers et des douaniers et l’état qui ferme les yeux sur tout ca c’est pas normal. Il faut donner à notre pays la stabilité et la sécurité pour que les gens vont à leur travail sans avoir peur. Il faut que les feux de circulations fonctionnent et que les policiers doivent faire le travail. En plus les jeunes, je suis d’accord, ne sont pas encouragés, et les instituteurs aussi avec des conditions de travail terribles. Des fois les cours sont supprimés. Tous ca n’est pas sérieux et rend difficile ce que propose si Guellaty. Il faut faire des progrès pour que ca marche.
Bien vu. Un texte remarquable dans son approche et sa profondeur. La Tunisie, connue pour la richesse de sa jeunesse, est en mesure de réussir le pari de l’innovation. Il suffit de le vouloir et d’y croire. Philippe Rousseau
Devant tous les défis qui se posent à la Tunisie d'aujourd'hui, il y en a un qui représente "la mère des batailles" : c'est le système éducatif dans notre Pays. Nous sommes tous d'accord pour constater que l'Education nationale ne remplit plus son rôle comme elle devrait le faire à savoir former les futurs générations aux Savoirs et savoir être!!. Jadis, le système était très sélectif et reconnu, dans le monde entier,par son efficacité à former des générations très cultivées, tolérantes et ouvertes sur le monde. Certes, le nombre de diplômés toute disciplines confondues était très réduit, mais au moins ceux qui n'ont pas pu décrocher le précieux sésame quittaient l'Ecole avec suffisament de bagages qui leurs permettaient de rebondir ailleurs pour apprendre un métier et vivre avec dignité... Aujourd'hui, la tendance s'est radicalement inversée : chaque année des dizaines de milliers de diplômés sortent de nos facs et de nos Grandes Ecoles pour se retrouver dans la rue livrés à eux-même sans aucun encadrement, ni orientation. Nos jeunes sont certes diplômés mais manquent de moyens et d'outils pour affronter la vie. Plusieurs d'entre-eux ne savent même pas comment rédiger une lettre de motivation ou un cv et incapables d'expliquer quels métiers souhaitent exercer avec leurs diplômes !!!. Aujourd'hui, il y a, en Tunisie,une inflation de diplômes sans valeur et des formations supérieures sans issues. C'est tromper nos jeunes de leur faire croîre qu'avec un diplôme universitaire ils vont intégrer "facilement" le monde du Travail. Au contraire, le fait de les retenir plusieurs années sur les bancs de la facs sans espoir, on leur complique encore plus la tâche pour apprendre un autre métier et retrouver leurs rôles dans la société... La Tunisie a besion de sa jeunesse pilier de l'avenir ; c'est notre seule et inestimable richesse... Prenons soin d'elle.
Monsieur Guellaty, qui pourrait se contenter d’être un expert respecté et apprécié, en Tunisie et ailleurs, traite avec finesse et justesse du sort de la jeunesse, et de sa composante féminine et de son rôle dans la société moderne. Un avis d’expert qui nous va droit au cœur et qui est un apport précieux dans la contribution citoyenne . Asma ben Farhat
Je voudrais écrire combien les écrits de Mourad me font lever de plaisir, car ils contiennent une telle dose de clarté, de vision, de ceux qui regardent toujours l’horizon, avec cette quête absolue de l’atteindre. Alain De Lavaissière
Je suis tout à fait d’accord, l’innovation, ce n’est pas seulement un exercice esthétique, ce n’est pas de la création littéraire ou artistique, c’est la course éperdue vers le progrès, et forcément la compétitivité, dont tous les pays ont un urgent besoin. Jean Louis Ribes
Mr Guellaty, à sa manière pédagogique à souhait, traite d’un sujet sérieux et ambitieux, auquel nous devons tous prêter attention. Mais pour le moment il faut rétablir l’ordre et la sécurité et arrêter la hausse des prix.
Notre jeunesse est désemparée ! A-t-elle les moyens, est ce qu’on lui donne les moyens pour cela. Je doute. Moncef Ben Ayed
Un commentaire plein d’espérance, mais surtout d’intelligence et de modernité en mettant en avant l’apport potentiel inestimable des jeunes, de la création et l’économie de l’innovation ! JL Bessis
Une étude déroutante par son horizon lointain, mais juste et cohérente.
Je suis d’accord à cent pour cent, la jeunesse, nos enfants, nos fils et nos filles et les vôtres, doit être une priorité, car notre génération est une génération perdue, avec comme environnement la corruption et la dictature. Mais la leur, elle a le droit à l’espérance.Fadhel Akrout
Mourad est toujours dans l’idéal, dans l’esthétisme, et dans l’espérance. Mais aussi dans le concret, et dans la croyance que ses concitoyens sont suffisamment aguerris pour surmonter les épreuves et viser plus haut et plus loin.
Inchangé, cet ami éclectique, admirateur de Maupassant, Flaubert et de Hugo, ce fin lettré qui a atterri dans la finance, n’a pas oublié ses rêves d’adolescence : changer le monde en essayant de convaincre à petite dose, un à un, tous ceux qu’il peut atteindre. Honorine de Leusse
L’écriture si belle, ne doit pas nous faire oublier le contenu dense de la tribune, avec une idée tellement juste que ce n’est pas un luxe de faire accéder la jeunesse massivement dans le champ de l’innovation, mais un enjeu et un devoir. Philippe Setbon
Monsieur Guellaty, je suis d’accord avec vous et avec vos écrits de scientifique inspirés des "lumières", mais nous devons d’abord sauver le pays de tous les débordements. La sécurité et l’innovation en parrallèle ! Mohamed Sfar
Une opinion que je partage avec l’enthousiasme des jeunes qui aiment leur pays ! Bravo à l’auteur, Si Guellaty, qui nous a habitués à ses écrits pleins de force et de vérités. JW Bey
De l’art de chercher à tout prix les solutions et de ne pas se lamenter sur son présent, qui n’est qu’un moment dans l’histoire d’un pays. Une analyse digne de la qualité de son signataire. Donia Félicité
Merci de cette belle analyse, pleine de bon sens et d’espoir.Latifa ben Othmane
L’auteur nous livre une réflexion qui devrait nous sortir de notre pessimisme permanent et nous invite à faire de même. Ceux qui doutent n’ont qu’à méditer les exemples des pays cités par si Mourad, auxquels nous pourrons ajouter bientôt La Malaisie et l’Indonésie, deux pays musulmans qui commencent à prendre le même chemin. Hayet Mouelhi
Ne pas être d’accord avec le contenu de cette belle tribune c’est se désolidariser avec l’avenir les générations nouvelles, qui redonneront vigueur à ce petit pays admiré de tous. Sébastien Duprat
Une clairvoyance dans l’analyse qui nous délivre de toute désespérance, avec son style reconnaissable et son approche "chirurgicale des choses". Bravo ! Faïza Ben Naceur
Je suis d’accord à cent pour cent, la jeunesse, nos enfants, nos fils et nos filles et les vôtres, doit être une priorité, car notre génération est une génération perdue, avec comme environnement la corruption et la dictature. Mais la leur, elle a le droit à l’espérance.
Mourad Guellaty étudie la Tunisie avec l’œil et la patience du scientifique, qui ne s’arrête pas aux inconvénients du présent pour, de plus, oublier l’avenir. L’avenir appartient qu’on le veuille ou pas à ceux qui osent et ne baissent pas les bras. Nabil Loghmani
Ne pas être d’accord avec le contenu de cette belle tribune c’est se désolidariser avec l’avenir les générations nouvelles, qui redonneront vigueur à ce petit pays admiré de tous. Sébastien Duprat
Nous avons droit dans cette opinion, à un triple plaidoyer, pour la jeunesse, pour la femme, et pour l’innovation. Comment être en désaccord avec un tel registre ? Emna Boulbaba
Comme toujours, Mourad Guellaty, va à contre courant, et se penche sur l’avenir, car le présent n’est pas l’apanage des visionnaires, il est celui des gestionnaires. Hélène Garnier
C’est une opinion pleine d’espoir, pour la jeunesse et la femme tunisienne, à la condition que les hommes politiques s’occupent de ces considérations essentielles, mais quasiment ignorées. Senda Karaborni
Mourad plane et donne à ses lecteurs de la hauteur. Il a le don, inné chez lui, de rendre simples et presque évidentes les choses les plus compliquées. Marianne de Bruyne
Mourad est toujours dans l’idéal, dans l’esthétisme, et dans l’espérance. Mais aussi dans le concret, et dans la croyance que ses concitoyens sont suffisamment aguerris pour surmonter les épreuves et viser plus haut et plus loin.
Excellent Mourad. Oui nous en savons quelque chose en Europe, où les pays historiques – France, Italie, Espagne, Portugal etc.- souffrent et les petites cylindrées, les fourmis du nord font des prouesses. Viel glück nachTunesien. FK Clausmark
L'innovation et l'économie de l'immatériel sont essentielles pour des pays comme le Liban et la tunisie, sans ressources naturelles, mais qui ont mieux que cela: la matière grise, une culture et le goût de la réussite.
C'est pour nous Tunisiens un impératif pour développer l'entreprenariat productif de marge et nous fait échapper à la mainmise des donneurs d'ordre, qui raflent la mise et quittent le pays au premier coup de feu.
Nous sommes dans le vrai débat. Voulons-nous une Tunisie qui place l’économie au cœur de ses préoccupations ou bien allons nous continuer de débattre exclusivement de projets de société et oublier tout le reste. Gaafoura Ali
Remarquable plaidoyer pour l’innovation. Surtout n’attendez pas trop, amis tunisiens, et n’accumulez pas trop de retard dans ce domaine décisif, surtout dans le secteur de l’immatériel, le nouveau TGV du développement économique.Marie Jeanne Delpierre
Remarquable plaidoyer pour l’innovation. Surtout n’attendez pas trop, amis tunisiens, et n’accumulez pas trop de retard dans ce domaine décisif, surtout dans le secteur de l’immatériel, le nouveau TGV du développement économique.
La jeunesse est devenue une bonne marchandise à vendre et à acheter selon l'humeur de l'instant. Eviter les vieux clichés
C’est bien vrai ce qui est écrit, car la Tunisie dispose d’une jeunesse curieuse et apte à franchir les montagnes de la connaissance, à la condition qu’on ne lui barre pas trop le chemin et qu’elle bénéficie d’un minimum d’encouragement. Continuez Monsieur Guellaty de donner l’exemple de la citoyenneté bien ordonnée qui commence par soi même. Baccar Landoulsi
Je suis de tout cœur avec cet appel à l’espoir au moment où certains prêchent la violence et la négation de soi. Les tunisiens et leur jeunesse sont des amoureux des sciences, de l’innovation, de la création et peuvent réussir de grandes choses avec des petits moyens, à condition qu’on les lui concède ces petits moyens. Quand on voit leur créativité exploser sur certains murs, ou dans leurs rares passages télévisuels, on peut croire à leur capacité d’innovateurs et de novateurs.
Sagesse et hauteur de vue, caractérisent cette belle tribune. De plus, le fait de mettre l’innovation au cœur de la réflexion associée à la jeunesse est d’une vérité implacable : jeunesse et innovation sont des enjeux et des motifs d’espoir pour la Tunisie de demain.
Oui pour l’innovation ! Les jeunes tunisiens devraient saisir la chance que leur offrent ces moments de ferveur révolutionnaire, pour réclamer aux autorités locales, nationales et internationales, qu’elles leurs donnent le droit d’accéder à la connaissance et surtout à l’économie de la connaissance. C’est un droit et non une faveur qui devrait leur être donné. Qu’ils créent une chaine de réseaux sociaux et demandent aux organisations internationales reconnues et nationales la reconnaissance de ce droit. JL Castéra
Merci Si Mourad de mettre l’accent sur des questions qui devraient intéresser beaucoup plus la Tunisie entière : son futur destin et celui de ses enfants, qui est bien plus dépendant de notre réussite culturelle et scientifiques et de notre volonté d’aller de l’avant et d’innover pour gagner la compétition internationale du commerce et de la compétitivité, que de nos pleurs, critiques et lamentations qui ne méneront le pays qu’à la somalisation c'est-à-dire le néant. Bennani Naoufel
Bravo de sortir des sentiers battus de la polémique et de la critique, qui sont le pain intellectuel quotidien des tunisiens. Les gens n’ont pas compris que le Tunisien avec un grand T est plus intelligent, plus complexe plus rationnel, et plus ambitieux pour se satisfaire des discours répétés à l’identique par les professionnels de la parole. Merci de continuer à prendre vos concitoyens pour ce qu’ils sont : intelligents, ambitieux curieux. Bravo de sortir des sentiers battus de la polémique et de la critique, qui sont le pain intellectuel quotidien des tunisiens. Les gens n’ont pas compris que le Tunisien avec un grand T est plus intelligent, plus complexe plus rationnel, et plus ambitieux pour se satisfaire des discours répétés à l’identique par les professionnels de la parole. Merci de continuer à prendre vos concitoyens pour ce qu’ils sont : intelligents, ambitieux curieux.
Je suis un lecteur assidu de ce monsieur qui traite de sujets complexes et utiles avec une objectivité désarmante. Son style saisissant de simplicité ajoute une force et une authenticité à son message.Zyed Bouhichi
Surtout Mourad il faut insister sur l'innovation dans les nouvelles technologies et celles surtout qui ont un effet bénéfique sur le développement durable. La tunisie a plus d'atouts qu'elle ne le pense. vous devez simplement augmenter votre esprit de citoyenneté et votre dose d'ambition. Mohamed Naseem
Excellente tribune, pleine du charme discrêt des "intello" dans la forme et de la précision du discours et de l'objectivité des idées pour le fond. Merci à l'auteur pour ce texte remarquable.Maya Ben Salem
Comment ne pas comprendre que notre avenir et celui des futures générations est entre nos mains. Indignez vous peuple de Tunisie, mais avec voos atouts propes: l'intelligence, la citoyenneté, la bravoure et la tolérance. Mariem Klibi
Mourad Guellaty met en avant le formidable potentiel de la jeunesse, et insiste fortement sur sa composante féminine pour être à l'avant garde de l'effort d'innovation. Il est une des rares figures connues et reconnues de la scène économique tunisienne à le faire avec le talent incontestable qui est le sien. Il a droit à notre reconnaissance.
C'est bien vrai que notre pays doit progresser dans le domaine de l'innovation car c'est notre avenir qui dépend de cela. Et c'est tout à fait exact que c'est bien notre jeunesse et nos femmes, ceux qui ont fait la révolution et le printemps arabe, qui sont les seuls à pouvoir faire le faire. Car il ne faut pas trop compter sur nos adultes tous occuper à régler leurs ambitions et leur égo qui peuvent le faire, décevants qu'ils sont!
Si Mourad en grand professionnel qu'il est nous a habitués à ses commentaires d'une grande solidité scientifique et économique. Il nous faut de la patience, de la bonne volonté des hommes de pouvoir, pour suivre un chemin de raison que nous indique cette tribune au contenu indiscutable.
Il faudrait commencer par réparer notre tissu industriel déchiré par toutes les remous des derniers mois avant de prendre un vrai envol vers une société plus juste, plus équitable et plus responsable. Taoufik Chebbah
Mourad Guellaty est vraiment top. Son écrit est remarquable de vérité et d'intelligence.Surtout sa manière de donner sa vraie importance à la jeunesse et à l'innovation. Et surtout qu'il a le recours tellement valorisant à Louis Aragon ce merveilleux poéte losqu'il parle avec justesse des femmes.Alya Mestiri
Mourad Guellaty est vraiment top dans ses écrits peins de bon sens et d'intelligence: en parlant avec justesse du role de la jeunesse dans l'innovation et de la femme en ayant recours pour la distinguer à l'immense Louis Aragon. c'est une tribune peine de promesses et d'espérance pour toutes les composantes de notre pays. Alya Mestiri
Bravo Si Mourad pour ces commentaires qui redonnent espoir à la jeunesse de notre pays, négligée aprés avoir été à l'origine de notre révolution. Bravo de redorer le blason des femmes, terni par les quelques présences médiatiques de certaines d'entre elles qui ne les représentent pas dignement. Bravo pour parler de l'innovation et d'avenir, alors que les tunisiens croulent sous les querelles du passé. Bravo d'être de vous détacher de la meute des ambitieux qui ne se distinguent que pour mieux vendre des idées souvent démagogiques. Bravo de respecter les tunisiens et de rester fidèle à vous même. Dorsaf Khalfallah
Remarquable plaidoyer pour l’innovation. Surtout n’attendez pas trop, amis tunisiens, et n’accumulez pas trop de retard dans ce domaine décisif, surtout dans le secteur de l’immatériel, le nouveau TGV du développement économique.
Sagesse et hauteur de vue, caractérisent cette belle tribune. De plus, le fait de mettre l’innovation au cœur de la réflexion associée à la jeunesse est d’une vérité implacable : jeunesse et innovation sont des enjeux et des motifs d’espoir pour la Tunisie de demain.
Il faut de tout pour faire un monde ! ce trés joli plaidoyer doit nous faire prendre conscience aussi qu'on doit "armer" la nouvelle génération pour qu'elle puisse relever les défis. Une prise de conscience est la premiére étape. Il faudrait ensuite beaucoup de labeur, de combat... Merci si mourad, mon chér ex-patron pour ce joli éclair d'espoir...
Si Guellaty traite, ce qui est rare, la jeunesse tunisienne et sa composante essentielle féminine avec considération, optimisme et espoir. Il n’a pas tord et il verra que les tunisiens du futur sont et seront le bras armé d’ingéniosité et d’inventivité de la nouvelle Tunisie, que nous voulons rapidement reconstruite et prête à s’attaquer aux vrais challenges du nouveau siècle.
Si Mourad sachez que la jeunesse tunisienne et la jeunesse féminine en particulier sont bien déterminés à relever, pour eux-mêmes et leur pays, ce défi exaltant de l’innovation.Amina Lakhoua
Il nous faut juste un retour au calme, un minimum d’infrastructures, et de considération, pour que nous, jeunes hommes et femmes de Tunisie, fassions des miracles en matière de R&D et d’innovation. Que l’administration ne nous mette pas les bâtons dans les roues et vous verrez réellement "l’autre face" de la jeunesse tunisienne qui réussit.Samia BHY
Sagesse et hauteur de vue, caractérisent cette belle tribune. De plus, le fait de mettre l’innovation au cœur de la réflexion associée à la jeunesse est d’une vérité implacable : jeunesse et innovation sont des enjeux et des motifs d’espoir pour la Tunisie de demain.
Je partage les idées exprimées par Si Mourad, homme de terrain, d’expériences et de grandes compétences. Mais il n’en demeure pas moins que les structures mises au service de l’innovation sont trop lourdes bureaucratiques et dirigées par des fonctionnaires qui face à des innovateurs, à des aventuriers de l’innovation, bloquent par leur comportement trop rigide, toutes les initiatives. Il est impératif de réformer toutes ses structures (poles technologiques, pépinières, banques publiques) et les remplacer par des structures légères et réactives.Md Ali Kachroud
I have read your paper with the help of the translation. It seems to me more than good, and strongly look forward to seeing you again, Mourad, in another brilliant conference in Paris or Washington.
Les révolutions, comme celles que nous vivons, bouleversent les équilibres d’un pays, qui avec un peu de patience vont renaitre progressivement. Nous retrouverons alors notre goût de vivre et notre ambition de progrès. Et c’est dans cette case temporelle que j’inscris cette contribution riche de Si Mourad Guellaty, qui ne cesse dans ses écrits d’appeler à la sagesse et à la volonté de surmonter nos faiblesses, et d’atteindre le vrai progrès économique qui place la jeunesse et l’homme au centre de l’effort commun. Sahbi Henchiri
Si tout rentre dans l’ordre, et si les pays amis conditionnent leurs aides à des projets innovant, vous verrez dans deux ou trois décennies un autre visage de la Tunisie, que celui que nous avons vu dans le passé et le passé récent. A la condition qu’on laisse les chercheurs travailler en paix et les petits porteurs de Start up faire avancer sans obstacles leurs projets.
Enfin un tunisien et pas n’importe lequel qui rend hommage, à travers une tribune brillante, à la jeunesse et à sa composante féminine et en fait un atout dans la marche du pays vers le progrès économique, par le recours et l’apprivoisement de l’innovation. Cela nous éloigne des discours bas de gamme qui nous étouffent à longueur de semaines. Monsieur Guellaty je vous salue, et vous exprime mon estime de jeune femme et de lectrice assidue.
La pertinence des commentaires et le nombre des visites donnent une idée de la qualité des lecteurs de Si Mourad et donc de l’auteur lui-même. Il prouve une fois de plus qu’il n’est jamais dans l’instant, mais dans le devenir, plutôt des autres que du sien. On ne peut qu’être d’accord avec le contenu, et admiratif du contenant, cette forme d’expression limpide et qui veut dire beaucoup. Salah Besbes
Excellent. Il faut aller dans ce chemin et donner l’exemple aux pays arabes à l’Afrique entier qu’ils peuvent faire aussi bien que nous les américains, les europeennes et les chinois. Je suis sur que vous pouver nous joindre. Bravo pour ton opinion. David Greenfoster
Excellente étude sur la pauvreté de l’innovation dans notre pays, et surtout sur le peu de considération dont les jeunes et les jeunes filles bénéficient des gouvernants et de la société de notre pays. Rendons hommage à Si mourad de lever un voile sur cet aspect pas apprécié à sa juste valeur de ces composantes de notre pays. Il le fait avec finesse en montrant le manque à gagner qui en résulte. Bravo de traiter les problèmes importants, sans démagogie avec l’œil et la plume de l’expert qu’il est. Jamila Loussaief
Merci à Si Mourad de mettre la jeunesse oubliée, à l’honneur sur des sujets aussi vitaux et de lui donner une place importance dans le développement de l’innovation A Ben Jaballah
Rien à dire sur la du contenu de cette excellente tribune. De plus celle des commentaires indique le niveau des lecteurs de Leaders, et tout particulièrement ceux de Si Mourad. Cela s’explique, à mon avis, par le coté pédagogique de ses développements, et par une description fidèle des situations et des évènements et une volonté claire de s’abstenir des polémiques stériles et du sensationnel qui engendre la confusion plus qu’il n’apporte de solutions.Emna Abdelmajid
Comme toujours,avec si Mourad rien à ajouter. J’ajoute que compte tenu des compétences avérées de Si Mourad, surtout dans le domaine de la Finance, et de son autorité morale incontestée, il pourrait nous donner son avis sur le sujet très controversé du recours au FMI. Abdallah Jenhani
insafmaherzi L’innovation a toujours été le moteur de l’industrialisation, que ce soit l’Angleterre du XIXème Siècle ou les USA du vingtième, ont bâti leur suprématie sur l’innovation tous azimuts. Actuellement, il semble que les pays d’Asie et d’Europe du Nord sont entrain de faire un grand pas en avant grâce à de nombreux atouts dont l’innovation est très certainement le plus fort. Pourquoi nos pays, notre pays la Tunisie n’en feraient pas autant ce qui réduira le coût supporté de la technologie importée, et rendra nos exportations plus productives de valeur ajoutée. Les jeunes doivent dés leur plus jeune âge pratiquer la recherche comme un jeu. Nous devons, les adultes les orienter dans cette direction, pour qu’ils deviennent des créateurs pas seulement d’art, mais aussi de technologies. Les femmes et les jeunes femmes ont un immense rôle à jouer en s’adonnant elles mêmes au plaisir de la recherche et de la création, et en initiant leurs enfants dés la petite enfance aux jeux de la création.
Si Guellaty est un expert polyvalent et brillant dans ses differentes spécialités : comptables, financières, économiques. En une semaine il traite en même temps dans Leaders d’un sujet dont j’espère que dans quelques années on ne regrettera pas de l’avoir négligé, celui de notre richesse potentielle, notre jeunesse, nos femmes et l’innovation, et dans un quotidien de la place des moyens d’atténuer notre déclin économique. Le point commun, de ces deux tribunes, c’est la rigueur du constat et le regard largement ouvert sur la médication : pas de fatalisme, pas d’excès, mais la vérité même si pour le moment elle a un goût amer.hamadi benslimane
Je rejoins cette réflexion et souhaite que les responsables donnent un peu plus de place à la jeunesse. Walid Skandrani
Comme toujours avec Mourad, le tempo est donné d’entée, en écrivant ses tribunes comme un scénario qui vous tient en haleine jusqu’à la fin, il vous empêche de lire en diagonale mais de vous appesantir sur chaque mot, en espérant qu’après le constat chargé arrive la conclusion d’espérance. Anne DBP
Un document à lire et à relire sans modération, tellement il explose de vérité, d’audace et d’espérance. Bravo Si Mourad. Jamel Mchirgui
Même si les commentaires sur l’opinion de si Mourad débordent d’enthousiasme, je ne peux m’empêcher d’ajouter le mien. Toujours égal à lui-même : dans le temps dans le fond et hors du temps dans la forme. Le fond, toujours rebondissant sur les sujets de pointe, ceux qui feront la différence, pour notre pays : la jeunesse, la jeunesse féminine, les chercheurs, les innovateurs, et les entrepreneurs créateurs de richesse ; Sur la forme, hors du temps, qui fait la part belle aux critiques de toutes sortes, sans présentation d’alternatives, aux passions inutiles parce que infondées et rendent la compréhension impossible, et à l’absence d’objectivité qui explose dans la plupart des écrits. Heureusement, il n’y a pas que Si Mourad pour sauver l’honneur des intello experts tunisiens, il y en a d’autres qui émergent par leur cohérence et Si Mourad a ceci de particulier qu’il ne regarde pas de quel coté le vent souffle, au contraire il fait souffler lui son propre vent fait de compétence et de rationalité.
Si Mourad dans ses œuvres : un patriote qui exprime son amour de son pays par ses écrits anti démagogiques et toujours cohérents et dans lesquels l’intelligence le dispute à la sincérité.
Une excellente étude de Mourad, ce n’est jamais une surprise tant il est vrai que il n’écrit que lorsqu’il a quelque chose de significatif et qui mérite d’être portée à l’attention. On ne peut pas trouver meilleur sujet pour cela. KKBESSERMAN
L’innovation c’est le moteur qui fait avancer les progrès techniques et industriels en aval, et stimule la recherche et la création en amont. Cela a pour effet de créer un enchainement salutaire que Si Mourad a magnifiquement expliqué et corrélé, par la même occasion, avec l’encouragement nécessaire aux chercheurs et à ceux qui ont le sens de la grande aventure du développement de leur pays, qui se recrutent souvent dans la jeunesse, porteuse d’ambitions et de projets. Mourad Guellaty ou l’art de nous interpeller chaque fois pour de nobles causes. Aicha Ben Ammar
Cet auteur traite avec un talent qui lui est propre des sujets d’une importance capitale : par exemple la jeunesse, et la jeunesse féminine tunisienne, qui s’en préoccupe ? et l’innovation qui en parle, alors que sujet devrait être une cause nationale pour la Tunisie de demain. Il faudrait plusieurs voix comme celle de Si Guellaty, pour faire converger tous les intérêts vers un seul, celui de la Tunisie. Rachida Nawal (Paris)
Parfait pour le contenu de l’article, mais Mr Guellaty ne citent jamais les pays européens traditionnels, comme la Grande Bretagne et la France, qui même si elles ne sont pas au mieux présentement, ont été et redeviendrons de grands innovateurs, surtout après les récentes mesures fiscales prises notamment par la Grande Bretagne.
Il faut aller sur un site tunisien pour découvrir des écrits nombreux et d’une très belle qualité tant dans la forme que dans le fond. Celui-ci m’a particulièrement touchée, par la puissance du message, très révolutionnaire, écrit dans une plume pleine de sérénité, qui fait penser que l’auteur est optimiste sur la suite des événements. Bravo !
This paper is really excellent, as the innovation is essential for the improvement of the life of the humanity, by enhancing the input of your country in the value chain and sharing more effectively the prosperity.
Mourad continue à écrire aussi bien, non beaucoup mieux que dans le passé. Et avec toujours la même perspicacité et le sens profond de sa responsabilité de citoyen. Les années passent, et lui garde la ferveur discrète et efficace de ses dix huit ans, à savoir l’insolence de l’intelligence et de l’humilité. Greetings. Ahmed Akram Al Husseini(Al Arabya Al Saoudia)
Si Guellaty parle d’or, car la jeunesse et les jeunes femmes en particulier ont été les faiseurs de rois, mais après ils sont les grands oubliés de la révolution. Il faudrait que les gens établis prennent conscience du chômage des jeunes qui est une bombe qui risque d’exploser à tout moment. Pourquoi ne pas lancer des assises de l’innovation, et faire des gestes symboliques comme par exemple recevoir les chercheurs, les innovateurs et les décorer de manière distinctive pour qu’ils soient par la suite des exemples pour toute la jeune génération. C’est l’avenir du pays qui est en cause.
Merci à Si mourad pour ce plaidoyer magnifique, pour la jeunesse en général et la jeunesse féminine en particulier. Il est important de savoir que nous avons une jeune génération qui est très ambitieuse, très généreuse dans l’effort, et qui mérite d’être encouragée. En le faisant le pays aura un excellent geste et un bon retour sur investissement. Saida Chelbi
Une dédicace de grande allure, de Mourad Guellaty, ancien enseignant et conférencier adulé, et à présent auteur de tribunes dans lesquelles la profondeur de ses connaissances le disputent à son sens de la retenue et de l’humilité, qui nous font oublier les donneurs de leçons des deux rives de la Méditerranée qui sont légions assourdissants et donc inaudibles. La plus belle preuve est donnée dans la forme et le contenu de son papier, clairement brillant dans son diagnostic et ses nombreuses références, et plein de sagesse et d’humilité dans ses propositions.
With a help of a thick dictionary I went deeply through your comments on youth and innovation and found it comprehensive and useful for anyone who knows what innovation meant in the pass and means currently. I hope Mourad for Tunisia to recover its path by overcoming all the current difficulties, and offers to the world an example of good governance in the future for the sake of improving life conditions and shared prosperity.
Parfait pour le contenu de l’article, mais Mr Guellaty ne citent jamais les pays européens traditionnels, comme la Grande Bretagne et la France, qui même si elles ne sont pas au mieux présentement, ont été et redeviendrons de grands innovateurs, surtout après les récentes mesures fiscales prises notamment par la Grande Bretagne.
C’est tellement vrai que les tunisiens disposent d’une société avancée, qu’on s’étonne qu’elle ne soit pas plus productive, plus agressive dans la concurrence internationale, au point de se faire dépasse par des pays qui ne soutenaient pas la comparaison ; J’ai entendu dire et j’ai vu écrire que les entreprises délocalisent pour aller en Roumanie et même à Madagascar. La Tunisie, doit en ces temps difficiles faire plus de sacrifices, et investir dans sa jeunesse, tellement active et éduquée, en l’orientant vers l’innovation l’arme du succès.
Il a bien raison Si Guellaty, nous devons nous jeter à l’eau, prendre des risques et innover, chercher et on finira bien par créer. Je suis sûre que si on fait de l’innovation une cause nationale, tout le monde y viendra. Car elle a un coté ludique et est un "plus" dans la compétition internationale tant sur le plan industrielle qu’économique en général. Très belle tribune de Si Mourad, surtout ses passages pleins de délicatesse et de justesse sur la jeunesse féminine.
francoisdelamottepiquet@yahoo.fr Mourad est une vieille et brillante connaissance du temps où il s’occupait avec équité du bureau des élèves, pour payer ses nombreuses études toutes achevées avec brio. Ce brio que je retrouve dans ses multiples écrits et qui me font aimer votre beau pays et cette période foisonnante que la Tunisie vit, qui est une expérience unique dans la vie d’un être humain, même si par ailleurs il existe certaines situations de désagréments et de dérapages. Il faut tenir bon apprécier le moment présent et regarder vers l’avenir avec l’espérance que vous prédit ce bon conseilleur, et par ailleurs très bon conseiller.
Très juste toutes ces idées, c’est la pratique qui ne suit pas. Pourtant les lois existent, il suffit de les appliquer. Ce n’est quand même pas difficile !MA Allagui
Brillantissime "Mister Guellaty", as usual. Désolée de ces familiarités, mais Mourad était un exemple de discrétion, et de culture. Quand nous étions étudiants, c’est celui qui parlait le dernier quand la solution n’arrivait de nulle part pour donner la sienne : la bonne. C’est un homme pétri de culture et d’histoire, parler lui de Talleyrand, et le voilà parti pour des informations inédites péchées on ne sait où. Il est toujours de bon conseil, cet ami attentionné et agréable.Suivez le!
Excellente tribune, pleine de bon sens et de perspicacité. Mourad ne suggère que des choses dont la faisabilité est avérée. Il faut l’écouter attentivement, car il est souvent porteur de bonnes idées. JL Richet
Excellente tribune, pleine de bon sens et de perspicacité. Mourad ne suggère que des choses dont la faisabilité est avérée. Il faut l’écouter attentivement, car il est souvent porteur de bonnes idées. JL Richet
Merci Si Mourad pour ce texte plein de vérités et de promesses. Nous devons tous les tunisiens de l’étranger et de Tunis être à l’écoute de ces propositions et prêts à endosser les responsabilités de les concrétiser.
Excellent étude d’un homme depuis toujours étonnamment remarquable, par son avance sur ses contemporains :étudiant, enseignant, professionnel, penseur, il est toujours différent d’eux, jamais dans la norme, en avance d’une étape, d’une idée, d’une conviction, mais toujours invariable dans son attitude faite d’ une humilité, et d’une simplicité désarmantes, et qui lui valent des amitiés fortes et pérennes.
Excellent étude d’un homme depuis toujours étonnamment remarquable, par son avance sur ses contemporains :étudiant, enseignant, professionnel, penseur, il est toujours différent d’eux, jamais dans la norme, en avance d’une étape, d’une idée, d’une conviction, mais toujours invariable dans son attitude faite d’ une humilité, et d’une simplicité désarmantes, et qui lui valent des amitiés fortes et pérennes.
Il a bien raison Si Guellaty, nous devons nous jeter à l’eau, prendre des risques et innover, chercher et on finira bien par créer. Je suis sûre que si on fait de l’innovation une cause nationale, tout le monde y viendra. Car elle a un coté ludique et est un "plus" dans la compétition internationale tant sur le plan industrielle qu’économique en général.
With a help of a thick dictionary I went deeply through your comments on youth and innovation and found it comprehensive and useful for anyone who knows what innovation meant in the pass and means currently. I hope Mourad for Tunisia to recover its path by overcoming all the current difficulties, and offers to the world an example of good governance in the future for the sake of improving life conditions and shared prosperity. With a help of a thick dictionary I went deeply through your comments on youth and innovation and found it comprehensive and useful for anyone who knows what innovation meant in the pass and means currently. I hope Mourad for Tunisia to recover its path by overcoming all the current difficulties, and offers to the world an example of good governance in the future for the sake of improving life conditions and shared prosperity.
Parfaitement en accord avec Mourad, qui a voyage partout dans le monde, physiquement et dans ses pérégrinations livresques et revues spécialisées. Sur certaines questions, nous étions une bande d’amis, et on s’amusait à le mettre en vain en difficulté. C’est difficile avec lui tellement il est incollable. L’innovation, il l’avait traité il y a une vingtaine d’années, quand Internet progressait, et il avait prédit cette succession de sous inventions qui font notre univers et l’industrie la plus rémunératrice d’aujourd’hui. Donc quand il parle de jeunesse et d’innovation, il sait qu’il s’agit d’un couple fort pour une ambition qui ne l’est pas moins. Il faut que les tunisiens et les tunisiennes (dont il parle avec enthousiasme et considération), trouvent le soutien nécessaire pour être les locomotives de l’innovation et donc du progrès de la Tunisie.
Mourad, une fois de plus, parle de raison. Innovez, innovez, c’est le fond qui manque le moins, vous finirez amis tunisiens, vous qui êtes tellement bons toutes disciplines confondues, ne vous laissez pas abattre par des moments passagers. Le monde attend de vous le sursaut innovateur qui fera de vous un grand pays nord africain aussi bon que la Suède qui est un grand pays nord européen. Il faudra un peu de temps, d’effort et des idées, dont vous ne manquez point. Faites nous rêver, nous qui sommes vous supporters et amis. La victoire est toujours au bout d’un chemin d’effort et d’imagination.
Il y a lieu de passer à présent à la vitesse supérieure et suivre les bons conseils de Si Mourad ( rappelez vous les quinze propositions pour sauver notre économie), et surtout celle-ci concernant la jeunesse et l’innovation, qui est à la portée de nos enfants, car ils sont créatifs et doués pour les nouvelles technologies.Moncef Marrouki
Les jeunes femmes de Tunisie sont très méritantes car elles réussissent très bien dans leurs études, dans leurs vies professionnelles, et dans leurs vies familiales. Quand elles atteignent le haut niveau du savoir elles dépassent largement les hommes, car elles sont moins tournées sur elles mêmes et donnent plus qu’elles n’espèrent recevoir. Il y a chez elles le goût du sacrifice et du don de soi. C’est pareil au niveau de l’innovation, où on les voit briller et mener à bien des projets. Ce n’est pas pour cela que j’exclu les jeunes tunisiens, qui eux aussi sont remarquables d’intelligence. Dans une génération, tout le monde verra que la Tunisie aura rebondi et dépassé ce qu’elle était grâce à notre jeunesse, méritante et innovante.
La jeunesse dans ses deux composantes féminine et masculines est vraiment apte à reprendre le flambeau de ceux qui ont bâti la société tunisienne que d’aucuns célèbrent et vantent les qualités. Nous devons simplement passer sans trop de dégâts cette période troublée et après, j’en suis sûre, nous serons capables, garçons et filles de faire surtout dans le secteur de l’innovation, bien mieux que nos ainés, même si eux n’ont pas démérité.
On parle beaucoup de l’innovation en France, et partout ailleurs dans le monde. Je vois que les commentaires, nombreux qui accueillent le sujet développé , certes brillamment par Mourad, montrent qu’il recueille une adhésion record. Cela prouve bien l’intelligence du peuple tunisien, sa conscience et sa capacité à regarder l’avenir.
(2ième envoi) J’ajoute mon commentaire à tous ceux qui l’ont précédé et qui vont vers l’espoir plutôt que la résignation du déclin. Il faut vaincre la crise économique actuelle, par quelque chose de plus fort qu’elle : la volonté et la force de l’ambition de notre belle jeunesse, sans distinction qu’elle soit masculine ou féminine, sera plus forte qu’un gros rhume économique. Jeunesses de mon pays, de toutes les couches sociales et de toutes les régions, battez vous pour une cause, le regain de notre économie, par l’innovation principalement.
Un texte qui ne souffre aucune contestation, tant il est vrai que nous devons penser un peu moins à nous les adultes et un peu plus à la Tunisie de l’an 2040. C’est une nécessité qui passe par ma modernisation de nos structures d’innovation et un meilleur accueil des projets innovants venant de notre jeunesse. Soyons un peu moins égoïste, pensons à nos enfants et laissons leur un pays vivable. Khaled Younes
Un des commentaires, non signé (pourquoi ?) parle de jeunesse comme d’une marchandise. Evidemment, une telle mentalité, n’aiderait pas la jeunesse. Heureusement ce genre de réaction est quasi inexistant dans la société tunisienne qui est unanime pour aider la jeunesse, et la jeunesse féminine, dans son dynamisme, son ingéniosité, l’espoir qu’elle porte en elle pour notre pays. Et c’est au nom de l’intérêt suprême du pays, que nous avons tous, les adultes, l’obligation de porter loin ses rêves et ses espoirs. Il ne s’agit pas d’une faveur mais d’un devoir national, loin des calculs politiques et du cynisme minimal de quelques uns qui ne croient en aucune démarche autre que la leur. Montasser Bellamine
Je suis particulièrement enthousiaste de voir le nombre incroyable de visites, et de commentaires, sur un sujet ambitieux, technique et sociétal. Etonnée car généralement, ce sont les controverses qui suscitent les débats, les critiques, et les antagonismes. Rien de tout cela, avec ce sujet d’avenir. Ce qui montre le degré de maturité des tunisiens, et de sa jeunesse en particulier. De plus je m’aperçois, que je ne suis pas la seule non résidente à m’intéresser à ce sujet, certes universel, mais écrit dans un contexte tunisien. Ce qui prouve la fascination qu’exerce ce petit pays qu’est la douce Tunisie. Bravo à l’auteur et aux tunisiens et mes amies tunisiennes !
Chers amis tunisiens, ne perdez pas de temps, jetez à corps perdu dans l’innovation et surtout, comme le recommande à très juste titre Mourad Guellaty, encourager vos enfants dés leur plus jeune âge dans la formidable aventure de l’innovation. Les jeunes filles, très douées dans les nouvelles technologies, doivent aller plus loin et passer de simple statut d’utilisateur à celui de chercheur et créateur. Béatrice Lefort
Mourad guellaty mérite tous les compliments qui lui sont décernés, car ses textes reproduisent des vérités et des urgences qui ne sont pas rappelées aussi souvent qu’elles le méritent. Que de temps perdu par la Tunisie dans le domaine de l’innovation, alors que les tunisiens à l’instar du "Saphonian", projet prometteur et qui vient d’être couronné par un prix à Vienne de la meilleure idée 2013, ont l’intelligence et la créativité aiguisées et pratique. Il suffit d’investir dans la jeunesse et son génie créatif et en faire une cause nationale pour faire bouger la Tunisie entière, en lui fixant un objectif enthousiasmant.
Je suis reconnaissante à Si Mourad d’avoir considéré la jeunesse, la jeunesse féminine et l’innovation comme une cause d’espérance pour notre pays.Hayet Jammoussi Quand un plaidoyer est présenté de cette manière, à la fois logique, factuelle et indiscutable, il ne peut qu’être fort et entrainant pour les autres : les opposants et les hésitants. L’intelligence des tunisiens c’est d’aller dans le sens de l’histoire, en donnant toutes ses chances à la jeunesses créatrice de richesses intellectuelles et matérielles. Hayet Jammoussi
Décidément si Guellaty est omni présent des lors qu’il s’agit de l’avenir du pays et des considérations économiques. J’ai lu un article de lui la semaine dernière dans un quotidien de la place qui propose une politique économique nouvelle et adaptée à la situation de déclin que nous connaissons. Cet article est une référence pour no décideurs ; Celui-ci sur l’innovation devrait être plus qu’une référence : une exigence pour remonter la pente grâce aux vertus des tunisiens que nous avons tendance à oublier, dans ces circonstances troublées, et à la maturité et à l’esprit plein d’ingéniosité de notre jeunesse.
Un condensé d’intelligence pratique (les jeunes, les femmes, l’éducation dés le primaire etc.), d’analyse sobre et qui coule de source, tellement vraie, tellement impartiale, tellement apolitique. Un haut degré de citoyenneté, le citoyen du monde et non du nationaliste, dont la perspective est la frontière nationale. Mourad a depuis les années 1990, admis le caractère de petit village du monde et qu’il fallait l’appréhender comme tel. Avec ses commentaires, mourad est toujours dans le vrai, le difficile, mais le toujours inévitable et possible. Noëlle Battisti
Quand allons-nous dépasser le stade de la politique, et récupérer les valeurs de la Tunisie: la modération, la tolérance, et le culte du travail bien fait. Quand allons nous faire comme les autres pays du monde, qui étaient derrière nous il y a un quart de siècle et qui sont à présent loin devant ? C’est quand après ces grandes turbulences, nous retrouvons le chemin de la liberté et de la valeur travail. Cette valeur qui est l’accumulation des efforts de tous les tunisiens et tunisiennes, et de leur créativité, inventivité, intelligence. Parions, comme le fait si justement Si Mourad, sur la jeunesse, et la jeunesse féminine, celle qui a contribué fortement à la révolution pour atteindre ce but. Il suffit, simplement, de lui permettre de travailler dans un environnement favorable et débarrassé des disputes politiciennes.
Je salue des USA, ce message fort envoyé par mon ami Mourad, à tous les tunisiens pour qu’ils se révèlent à eux-mêmes et au monde, et qu’ils se battent pour se retrouver ensemble autour d’un dialogue pacifique. La croissance, de nos jours, pas seulement en Tunisie, ne crée plus suffisamment d’emplois si elle n’est pas conduite par l’innovation, et je profite de cette opportunité pour dire que les tunisiens ont toutes les qualités pour briller dans ce domaine. Il suffit de voir ce qu’ils font quand ils sont à l’étranger pour s’en convaincre. En Tunisie aussi, un jeune tunisien, Anis Aouini, vient d’obtenir le "Best Idea Award", pour son projet "le Saphonian". Il s’agit d’une formidable récompense qui doit être honorée fêtée et donnée en exemple aux autres compatriotes.
Mourad est d’abord un conférencier et un pédagogue talentueux, j’étais son étudiant à Paris et tout le monde l’appréciait. Mais c e qui m’étonnait chez lui c’est sa faculté d’écouter, tout le monde, en ayant cette phrase qui m’a marqué : une idée jugée mauvaise, peut être avec le temps une excellente idée. Le voilà qu’il continue comme par le passé à écrire, pour la plaisir et je pense par devoir sachant que : l’innovation, pour les pays arabes c’est de l’histoire ancienne. Nous regardons toujours notre glorieux passé, sans nous rendre compte que nous perdons du temps pour construire un bel avenir.