Au nom du principe de précaution
Même si une grande partie des étudiants a déjà repris les cours, la nouvelle année scolaire et universitaire 2009-2010 a débute aujourd'hui. Ce sont deux millions d'élèves, soit, si l'on y ajoute les quelque 400.000 étudiants, le quart de la population tunisiennne qui ont donc repris le chemin de l'école. Un chiffre atteint au prix d'énormes sacrifices consentis par la communauté nationale depuis un demi siècle. Une rentrée pas comme les autres, placée sous " haute surveillance ", grippe A oblige.
Un plan d'action ayant été mis en place pour prévenir et éventuellement faire face à la propagation du virus dans les établissements scolaires et universitaires avec une unité de veille au niveau de chaque établissement et prévoyant une réaction graduée en fonction de la gravité de la situation, pouvant aller jusqu'à le fermeture de l'établissement.
Le pire n'est jamais sûr. Mais gouverner, c'est prévoir y compris le pire même si, ici ou là des voix se sont élevées au sein même de la communauté scientifique internationale pour minimiser l'impact de cette grippe. Or, dans le cas d'espèce, et jusqu'à plus ample informé, en faire trop vaut mieux que ne pas en faire assez. L'attitude des pouvoirs publics vis à vis de la Omra et du pélérinage procédait déjà du même principe de précaution.
Aujourd'hui, avec la rentrée, la vigilance est plus que jamais de mise d'autant plus que deux cas ont été décelés il y a quelques jours au lycée français de Mutuelleville. L'affaire a été traitée avec la célérité nécessaire et a permis de tester l'efficacité du dispositif mis en place. La vigilance ajoutée à une action de sensibilisation et d'information soutenue étant le meilleur antidote contre l'angoisse puis la panique qui risquent de survenir en pareil cas.
- Ecrire un commentaire
- Commenter