Débuts difficiles du débat général sur la constitution à l'ANC
Débuts chaotiques ce lundi du débat général sur la constitution. Le président de l'ANC, Mustapha Ben Jaafar a dû lever la séance, peu de temps après l'avoir ouverte en présence d'invités de marque ( Fouad Mbazaa, Rached Ghannouchi, Houcine Abbassi). Le rapporteur général, Habib Khedhr venait à peine d’entamer la lecture du rapport général que sa voix était couverte que les protestations qui fusaient des bancs de l’opposition réclamant de ne prendre en compte que la version consensuelle adoptée par les commissions constituantes et non celle de la commission de rédaction de la constitution comme l'a fait le rapporteur général.
Parmi les dispositions mentionnées dans cette version figurent notamment celles qui permettent aux lois adoptées depuis novembre 2011 de rester en vigueur sans faire l’objet d’un contrôle de constitutionnalité, ainsi que celles qui prolongent indéfiniment les compétences législatives de l’ANC.
Lors de son discours d'ouverture, le président de l'Assemblée avait exhorté les élus à «oeuvrer à mettre fin à cette étape de transition dans les plus brefs délais et les meilleures conditions».
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PS:si le projet de la consitution est..;apres beaucoup de temps perdu,c'est déja pas mal,mais que l'opposition instaure fawdha et anarchie lors du débat....ceci est contraire au regles républicaines et contre la démocratie...;ces députés qui etaient ds la plupart du temps absents des réunions,maintenant ,nous montre ses bras pour déstabiliser le pays et pousser la tunisie à fawdha et anarchie NON ET NON
cherchant toujours à tricher, et dire qu'ils croient en Dieu. Des personnages sans loi, et sans honneur.
Une nouvelle révolution égyptienne se prépare. L'opposition à Morsi sait ce qu'elle veut mais aussi ce qu'elle ne veux pas. L'opposition tunisienne amorphe, ne peut elle pas prendre de la "graine" en se rendant sur place comme observateurs ? Ça fait deux ans que je dis que le pouvoir appartient au peuple. Pour ce qui nous concerne, il faut que nous soyons ferme avec notre ANC dans l'adoption de la nouvelle constitution et que nous le montrions par tous les moyens possibles, comme les égyptiens le font en ce moment. Une démonstration de force qui restera écrite dans les anales de la seconde révolutions égyptienne. C'est à ce prix que la Tunisie regagnera ses lettres de noblesse, la confiance en ces institutions et celle des instances internationales.
Temps perdu argent gaspille pays presque en faillite. Ou nous mènent ceux que nous avons élu pour un an et qui nous on promit 400.000 emplois et une constitution pour tout les Tunisiens. Faut-il faire comme nos amis les égyptiens et lever haut le panneau DEGAGE ? Et cela n’est pas trop loin.