Les Sukuks au secours de l'économie tunisienne: mythe ou réalité?
- À partir de là on peut se poser raisonnablement une série de questions:
- À quelles conditions de durée et de taux mobiliserons-nous ces ressources?
- Est-il raisonnable de continuer à nous endetter à coup de milliards de dinars supplémentaires pour financer le budget de fonctionnement, avec ses subventions et ses largesses, à un moment où le gouverneur de la Banque Centrale parle de la nécessité de mettre en œuvre une économie de guerre?
- Les financements islamiques étant assis nécessairement sur des actifs réels: quelles garanties vont être octroyées aux futurs créanciers islamiques de la Tunisie?
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Excellent article. De plus El Azhar elle même a me semble t-il considéré qu'un intérêt raisonnable était halal. par ailleurs l'intérêt pouvait être refusé dans une économie basée sur l'or. Dans notre économie ou il n'y a plus d'index stable cela n'est plus le cas. d'où les taux d'intérêt.
dis je comprendre que vous l'écrivain de cet article nous déconseille cet emprunt, pour cette raison qu'il a intentionellement expliqué la difference entre soukouk islamia et les autres. la différence est surement dans les interets (ribaa). mais malheureusement le lecteur meme connaisseur ne saisit rien de cette chakhcouka
J aurais aimé que vous faites plus de travail de recherche concernant les Sukuks avant de discuter des thèmes purement techniques et faire ressembler deux types différents d' instruments financiers avec cette manière ignorante et excusez moi pour cette expression car je n ai pas trouvé pas une autre meilleure pour décrire votre article en la matière. Je comprends que le domaine de la finance islamique sont encore nouveaux en tunisie mais ce qui n'est pas acceptable est de juger et discuter des sujets avec une telle ignorance. J'espère que vous ferez plus d efforts dans vos prochains articles pour ne pas conduire en erreur le public général qui a besoin d'une information scientifique correcte sans préjugés à propos des produits financiers islamiques.
Quel que soit le concept, sukuk ou emprunt obligataire ce qui importe c'est à quoi va t'il servir ? Si c'est pour l'investissement ça sera utile au pays, mais si c'est pour le fonctionnement notamment pour le budget de l'Etat, c'est très dangereux et même cela pu être ctastrophique. Il semble que l'usage qui va en être fait ici est bel et bien pour le budget de fonctionnement. C'est bien dommage !
Alors qu'une OBLIGATION classique est une promesse de rembourser un PRET – avec un taux d’intérêt fixe ou variable- selon un calendrier bien défini (payements mensuel ou semi-annuels). Un « Sukuk » constitue une PROPRIETE partielle d'une dette, d’un projet d'actifs, ou d’une entreprise ou d'un investissement. Cependant, la structure de Sukuk est souvent telle qu’elle reproduit le même cash flow ou flux de trésorerie d’une obligation conventionnelle. Donc, pratiquement en Finance, on peut toujours convertir un sukuk en une obligation classique, pour calculer son prix et son taux d’intérêt équivalent!! Voir http://en.wikipedia.org/wiki/Sukuk pour plus de détails. Notez, que plusieurs Islamistes ne croient pas non plus a ce truc de « sukuk » qu’ils considèrent juste un stratagème invente par les financiers pour cacher ou contourner la Chariaa qui interdit l’intérêt sur les prêts.
En Finance, le marché des sukuk islamiques est évalué à 1.34 Trillions de Dollars en 2012. C'est donc une immense source de financement que la Tunisie doit essayer d'en profiter. Alors qu'une OBLIGATION classique est une promesse de rembourser un PRET – avec un taux d’intérêt fixe ou variable- selon un calendrier bien défini (payements mensuel ou semi-annuels). Un SUKUK constitue une PROPRIETE partielle d'une dette, d’un projet d'actifs, ou d’une entreprise ou d'un investissement. Cependant, la structure de Sukuk est souvent telle qu’elle reproduit le même cash flow ou payements qu’une obligation conventionnelle. Donc, pratiquement en Finance, on peut toujours convertir un sukuk en une obligation classique, pour calculer son prix et son taux d’intérêt équivalent!! Et c’est ainsi que les sukuk sont considérés en fait comme des obligations classiques qui se vendent et s’achètent sur le marche mondial des obligations financières. Notez, que plusieurs Islamistes ne croient pas non plus a ce truc de « sukuk » qu’ils considèrent juste un stratagème invente par les financiers pour cacher ou contourner la Chariaa qui interdit l’intérêt sur les prêts. Voir http://en.wikipedia.org/wiki/Sukuk pour plus de détails.
j"explique en plus clair :tout pret résulte un bénéfice est un interet haram. Comment alors faire fructifier son argent? on peut s'associer. bref, la condition pour que ce bénéfice soit halel, est que vous soyez complètement associé et prendre le risque totalment dans la perte et le profit; SI ON APPLIQUERAIT CETTE METHODE IL N Y AURA PAS DE CRISE ECONOMIQUE
Une personne, qui se reconnaitra à la lecture de ce commentaire m'a dit un jour, " La finance islamique est la plus grande hypocrisie du siècle". A bon entendeur.
C'est d'abord une occasion pour moi, Si Radhi, de me rappeler à votre bon souvenir et de vous adresser mes salutations. Quant aux Sukuks, si je vous ai bien lu, ne nous voilons pas la face: ce sont des obligations classiques, habillées en kamis, pilosité abondante et, en prime...des basketts Nike. Bourguiba et Nouira doivent se retourner dans leurs tombes.
Encore du grand délire et du grand n'importe quoi. Si cela revient au même quasiment (sukuk=obligation traditionnelle) sauf que le taux les frappant peut être plus fort, sur une période courte qui plus est, de surcroît à un moment où les finances doivent se tourner vers l'effort de rationalisation du budget qui devrait en priorité moderniser les infrastructures du pays, pourquoi est-ce que ce projet est défendu "bec et ongles par le Ministère des Finances?? Quel gâchis d'énergie pour pas grand chose. Tout ça pour avoir un instrument financier conforme à la morale islamique? Mais le peuple n'en à que faire de ces considérations!! Le père de famille qui a du mal à finir ses mois a des préoccupations beaucoup plus prosaïques me semble-t-il. Encore une démonstration éclatante de l'ampleur du pitoyable de nos compatriotes islamistes. On devrait recueillir toutes les inepties de ce genre dans un dossier unique nommé I-Files (Islamic Files) et au lieu de dire que la Vérité est ailleurs comme dans les X Files, il convient de dire que LES URGENCES SONT AILLEURS
@ abc et Moncef Bouraoui; c'est une preuve que l'article n'a pas bien expliqué la différence entre interet (ribaa) et association islamique. l'un l "appele hypocrisie et l'autre des obligations classique. on veut coute que vous cachez le soleil avec un tamis