Caïd Essebsi sceptique sur les chances d'un dialogue avec le pouvoir
«Nous traversons une crise d’une gravité sans précédent qui demande des solutions urgentes à la mesure des circonstances défavorables que nous vivons». Le leader de Nidaa Tounès n’a pas caché ses inquiétudes face à la détérioration du climat politique au sortir de son entretien, lundi, avec le président de la république. « Au sein de l’opposition, et avec les organisations nationales et des composantes de la société civile nous sommes tombés d’accord sur une position commune pour sortir de la crise. Ce n’est pas le cas de ceux qui sont au pouvoir », a-t-il ajouté, car « on a l’impression que leur souci majeur est de s’accrocher au pouvoir plutôt que de trouver des solutions aux questions qui nous préoccupent aujourd’hui». Il a néanmoins reconnu que le président de la république peut contribuer à débloquer la situation.
Dans une interview au journal Le Monde, Béji Caïd Essebsi exprime la crainte de voir le scénario égyptien se reproduire en Tunisie.
Ce pessimisme est partagé par le secrétaire général de l’UGTT, Houssine Abbassi qui regrette que les positions figées ne soient un obstacle à un dialogue constructif entre toutes les parties.
- Ecrire un commentaire
- Commenter
le pouvoir n'a pas besoin d'être poussé au suicide, ou être aidé, en dehors des manifestations, et des troubles , il est voué à l'échec pour la seule raison : son incompétence. Il va se disloquer , il porte les germes de la faillite . Alors pas d'inquiétude sur son sort.
La Tunisie politique s'enlise et le peuple vit dans la peur.Ceux qui au pouvoir, se disent majoritaires se trompent, car la majorité numérique ne compte pas devant la qualité et l'efficacité de l'opposition qui groupe outre les partis qui dénonce les carences du pouvoir en place, les puissantes organisations nationales comme l'UGTT et L'UTICA auxquelles s'associent les pilers de la société civile comme la ligue des droits de l'homme , l'ordre des avocats et les intellectuels libres.
c'est la chienlit depuis 6 mois faites degager tous ces incapables d'urgences il y a le feu maintenant vous etes au bord de la guerre civile et faites revenir des expert internationaux ou le vice-president de l'université de Dauphine de Paris qui a toutes les capacites et le savoir de redemarrer et remettre ce pays sur la bonne direction URGENCE vous avez le feu dans la maison il faut appele les pompiers du SAMU d'urgence international il faut passez aux actes vite URGENCE
Il a réussi à nous dévier d"un but de la révolution; la justice transitionnelle
Les mises en garde de Monsieur B. Caïd Essebsi me rappellent la vision politique de Bourguiba, toujours en avance sur les autres. Comme pour la dissolution de l'ANC qu'il avait demandée après le meurtre de C. Belaid. Oui notre pays est en danger. Et la politique de l'autruche, antirépublicaine, de pies véreuses nous précipitera vers l'inconnu. Qu'à Dieu ne plaise ! Alors que le remède existe, dixit BCE !