Les dessous de l'entrevue Caïd Essebsi-Ghannouchi

En 1830 Sthendal procéda au mariage du Rouge et du Noir.Honni soit qui mal y pense. L'adversaire est fait pour qu'on négocie avec lui.Mais dans la symbolique de l'humanité et depuis le paléolithique infférieur, le Rouge signifie la vie et donc la lumière: c'est Ahora Mazda.En revanche,le Noir exprime la mort et la nuit sombe: c'est Ahrimane. L'historien Arnold Toynbee et le philosophe bouddhiste Daisaku Ikeda ont co-écrit un livre sous le titre " choisis la vie" et de ce livre, j'ai retenu entre autres paroles mémorables; Le jour chasse la nuit.

Sans doute,un homme respectable,tel M.BCE est à la tête d'un parti respectable qu'ennahdha doit prendre au sérieux et le fait depuis quelque temps.Seulement ,les pourparlers ,ca fait partie des affaires politiques,mais ilfaut s'en méfier ,car il faut s'en tenir aux faits.

maintenant tout est claire,les deux opportunistes doivent faire des concessions chacun de son coté et se partagent le butin.

Une bonne partie de notre élite nationale agissant aussi bien au niveau du gouvernement qu'au niveau de l'opposition s'est avérée inexpérimentée, incompétente, non imaginative et divisée. Pour cette élite, la politique n'est rien d'autre qu'un amateurisme de survie et de pérennisation au pouvoir et un exhibitionnisme médiatique… ! Aujourd’hui, l’urgence réside dans la création d'un gouvernement de compétences nationales jouissant de la confiance de la TROIKA et de l'opposition comme seul moyen de sortir de la crise actuelle, de parachever rapidement la période de transition et de passer aux prochaines élections nationales dans la transparence et l’équité. Ces élections doivent être impérativement surveillées et contrôlées par des organisations internationales spécialisées afin d’exclure toute tentative de falsification, sachant qu’un grand dirigeant actuel de l’opposition en Tunisie s’est avéré – au vu de son propre mea culpa (!) - un grand professionnel de la falsification… ! Quand aux dirigeants d’Ennahdha, dont certains jeunes politiciens continuent encore de séduire bon nombre de Tunisiens, ils doivent faire leur propre révolution interne et convaincre leurs ainés de la nécessité de se démarquer publiquement et solennellement des extrémistes de tous bords avant qu’il ne soit trop tard… !

Cette rencontre à Paris confirme que presque rien n'a changé en Tunisie, depuis la révolution du 14 janvier 2011! Les grandes décisions de notre pays, pourtant indépendant et souverain, continuent d’être prises dans les capitales européennes ou américaines. Il y a quelques jours seulement, Caid Essebsi réclamait encore - sur tous les toits de Tunis - la dissolution de l’ANC et la chute du Gouvernement en place. Et pas plus tard que jeudi dernier, son retour à la table des négociations avec Ennahdha fut un revirement causé - fort probablement - par la pression politique et diplomatique exercée - sur lui, sur d'autres opposants tunisiens et sur Ennahdha - par les Américains, les Allemands et les Français qui cherchent à épargner à la Tunisie le scénario sanguinaire égyptien et le risque de voir la Tunisie s’engouffrer dans une guerre civile destructrice et meurtrière. Ceci veut dire aussi que les puissances occidentales voudraient inéluctablement que la Tunisie soit et reste un modèle de réussite pour le Printemps arabe et un partenaire de qualité pour la sécurité et la stabilité en Méditerranée ! Même si la présente initiative occidentale de Paris serait exceptionnellement positive et à saluer, la question brûlante qui retient l'attention d’observateurs politiques est de savoir si, à l’occasion de chaque crise, les adversaires politiques Tunisiens seraient obligés d’aller se rencontrer dans une capitale occidentale et/ou de faire appel à l'Occident pour qu'il leur donne la « bonne recette » susceptible de régler leurs problèmes…!! Que Dieu préserve la sécurité et la stabilité de notre pays !

la politique n'a jamais été une question de morale;c est un rapport de force et l 'art du compromis.Tant mieux ou tant pis si cela s 'est produit sous la pression des américains des allemands et des français.Ce qui s 'est passé en Egypte a joué le role de catalyseur.L'essentiel est de remettre la Tunisie en marche ;d 'éviter les pertes de vies ;la guerre civile;de remettre l 'économie en marche et de se soucier des demandes et besoins du peuple.moins d 'idéologie et plus de pragmatisme pour assurer une transition démocratique sans cocufier le peuple et les acquis du statut personnel des femmes.La Tunisie s 'est voulue avec Ennahda plus grosse que le boeuf.il faut savoir raison garder et pacifier nos relations diplomatiques avec tous les pays sans ingérence tonitruante;apprendre à bannir la violence et la barbarie;respecter notre histoire millénaire.11 millions de tunisiens c 'est l 'équivalent d 'une bourgade chinoise;enfin permettre a chacun de vivre paisiblement ses convictions sans anathèmes.soyons des citoyens libres et non des sujets