Attaqué par les hackers, Assabah News revient… de loin
Rebondir, en changeant de maquette et de plateforme technique, mais aussi renforçant son système de sécurité: c’est le pari réussi de notre confrère Assabahnews, le journal on-line au contenu exclusif de Dar Assabah. Son rédacteur-en-chef Hafedh Ghribi et toute l’équipe ont refusé de se résigner à l’attaque, jeudi 7 novembre dernier, des hackers Fellagas. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, ils se sont employés sans relâche à relancer le site et y sont parvenus en moins d’une semaine. Peu avant midi, mercredi 13 novembre, poussant un grand ouf!, ils ont pu reprendre pied sur le web, au grand bonheur de leurs dizaines de milliers de visiteurs.
« On s’y attendait quelque part, nous confie Ghribi, nul n'étant à l'abri de pareilles attaques, et nous avons mis les bouchées doubles ces derniers temps pour tout revoir. Fort de la densité de son contenu et de son succès, drainant plus de 50 000 visiteurs jours de Tunisie et de l’étranger, la plateforme commençait à afficher quelques essoufflements techniques. Le concept éditorial, comme la maquette devaient évoluer ce qui nous a incité à lancer une toute nouvelle version, confiée à une autre agence spécialisée. C’est alors qu’on était en phase de tests finaux qu’est survenue l’attaque. Du coup, nous avons tout accéléré et remonté la pente avec la nouvelle version, non sans grands efforts de la part de tous ».
Des lecteurs sevrés d’une information précise et indépendante
Ce qui réconforte le plus l’équipe d’Assabah News dans cette épreuve, c’est les multiples témoignages de solidarité exprimés non seulement par toutes les familles politiques, mais aussi d’humbles visiteurs. Comme s’ils étaient sevrés, durant ces quelques jours de blackout, d’une information précise et indépendante.
« Nous y avons vu une marque de solidarité compatissante, souligne Ghribi, mais aussi une reconnaissance de notre professionnalisme et de notre indépendance. Depuis son lancement le 1er octobre 2011, notre journal en ligne a tenu à ces deux grands principes, en évitant le sensationnel et le parti pris, s’ouvrant à tous les courants et donnant la parole à tous ceux qui ont un point de vue significatif à exprimer. Tout cela ne fait qu’aiguiser notre sens de la responsabilité à l’égard de nos lecteurs et notre devoir à contribuer à l’affirmation d’une presse libre et indépendante en Tunisie ».
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