Loi électorale: La réponse de Salsabil Klibi à Mansour Moalla
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Il me semble que le décalage entre les élections législatives et présidentielles en France avant la réforme de 2000 était de deux années et qu'il est passé à 2 mois. L'une des conséquences politiques était la fin de la cohabitation parce que l'opinion publique n'a pas le temps de changer deux mois après l'élection du président... J'ai peut être tort...
la cohabitation Mittérand Chirac n'est pas venu suite à une dissolution c'est celle Chirac/Jospin et la cohabitation était possible parce que le mandat présidentiel était de 7 ans. la question était doit on faire les présidentielles avant les législatives ou l'inverse? et pourquoi on ne les fait pas ensembles? je suis pour la reconduction du scrutin à liste à condition d'exiger pour chaque liste un nombre minima de signatures d'électeurs de la circonscription pour éviter le pléthore qu'on a eu où ils y avait des listes qui ont été déposées juste pour avoir la première tranche de fonds publics!
A propos de la cohabitation. Madame Klibi fait erreur: Le mandat présidentiel était de 7 ans et le législatif de 5 et ce jusqu'en 2OOO. Sous la Cinquième République, 2 cohabitations (sur 3) sont dues effectivement à ce décalage entre les mandats et se passent alors que Mitterand est président: 86-88, Chirac et 93-95, Balladur. La troisième vient à la suite de la dissolution de l'assemblée décidée par le président Chirac (97-2002, Jospin). A partir de 2002, les deux élections deviennent concomitantes, le mandat présidentiel étant ramené à 5 ans, empêchant ainsi toute cohabitation.
@Amine a entierement raison en ce qui concerne le calendrier des élections en France ! Depuis Jospin, on considére que les deux élections sont liés, ce qui n'était pas le cas avant . je ne conteste pas les capacités d'analyse politique de la personne qui a rédigé cet article...mais ses données françaises sont complétement erronnées : la cohabitation Mierrand-Chirac est due au renouvellement normal des députés et absolument pas à une dissolution du Parlement ni à des elections anticipées !!
La confrontation des théories est nécessaires. Mais malheureusement les élections sur liste nous ont montré leur limite avec une ANC composée d'une majorité d'élus très peu compétant, pour ne pas dire médiocres, illettrés, dépassés... Pour ne prendre que l'exemple français, les élection sur individu n'est pas du tout incompatible avec l'importance des partie. Les personnes prenant de l'importance à travers leur appartenance aux parties et aux programmes des parties. Désolé Mme Klibi, mais l'expérience et la vision clairvoyante manquent à beaucoup d'entre nous.
Il me semble qu'il faudrait maintenir le scrutin de liste et interdire à tout élu de rejoindre un autre parti au cours de son mandat. Il a été élu sur une liste donné et si jamais il n'est plus en phase avec son parti, il n'a qu'à démisionner ou éventuellent sièger en tant qu'indépendant et c'est le maximum qu'on pourrait tolérer Le mode de scrutin majoritaire à deux tours pourrait créer une cohésion et dégager une majorité qui pourrait gouverner dans la sérénité. Le fait de jumeler les élections présidentielles et législatives pourrait être avantageux d'un point de vu pécunier et peser moins lourd dans le budget de l'Etat, quitte à savoir maintenant si c'est faisable Si on devait séparer les deux élections, autant commencer par les législatives car le nouveau système politique Tunisien est certes hybride mais plus proche du régime parlementaire que du régime présidentiel... Dans tous les cas, il serait bon aussi de se pencher sur les élections régionales car elles sont essentielles pour l'amélioration de la gestion courante des cités