La Tunisie n'ira pas en Afrique de sud: une élimination qui coûte "cher"
L'équipe nationale tunisienne de fooball ne participera pas à son quatrième "Mondial" consécutif. Elle s'est fait battre samedi à Maputo par une surprenante équipe mozambicaine par un but à zéro, se faisant ainsi coiffer sur le poteau par le Nigeria, vainqueur du Kenya par trois buts à deux. Nos représentants ne doivent s'en prendre qu'à eux mêmes. A aucun moment du match, ils n'ont paru en mesure de remporter la décision. Mal inspirés face à un adversaire super-motivé, les "Aigles de Carthage" ont certainement joué leur plus mauvais match dans une compétition officielle depuis un certain Tunisie-Mali, à Tunis, en 1994 au premier tour de la Coupe d'Afrique. Seuls le gardien de but, Mathlouthi qui a sauvé son équipe d'une humiliation, et à un degré moindre, Korbi ont émergé du lot. En contrepartie, les expatriés, notamment, Ben Khalfallah et Ben Saada qui brillent, pourtant, de mille feux avec leurs équipes respectives, Valenciennes et Nice étaient, tout simplement, hors du coup.
Engager un débat de fond sur les problèmes de notre football
Ce n'est peut-être pas la fin du monde comme on a l'habitude de dire après chaque défaite, mais on voudrait bien que le match de Maputo annonce la fin d'une époque marquée par l'improvisation et l'indécision, autrement dit, cette fâcheuse tendance consistant à différer à plus tard la recherche de réponses aux vrais problèmes qui minent notre football: l'absence répétée de notre pays aux championnats continentaux et mondiaux des jeunes, ce qui est révélateur de l'absence d'une véritable politique de formation, les relations exécrables entre les clubs, la montée de la violence dans les stades, la crise de l'arbitrage tunisien illustrée par les appels de plus en plus fréquents aux étrangers pour diriger les grands chocs du championnat national et leur corollaire obligé, l'absence des arbitres tunisiens à des compétitions prestigieuses comme la Coupe du Monde et enfin le tarissement des ressources des clubs y compris les plus importants comme en témoigne le nombre croissant d'affaires de chèques en bois dont se rendent coupables nombre de présidents de clubs. A quelque chose malheur est bon. La série rose de notre onze national avait jusque-là occulté ces problèmes. La défaite de samedi dernier doit être une occasion pour engager un débat de fond qui ne peut être que salutaire sur le devenir de notre football, car l'absence prolongée de solution ne pourra qu'aggraver la situation.
De sombres perspectives à moins que...
En attendant, comme un malheur n'arrive jamais seul, cette sortie peu glorieuse de notre team national risque de coûter cher, dans tous les sens du terme, à la Fédération et par conséquent à notre football. Car, outre le prestige de notre équipe nationale qui en sort passablement écorné, on risque dans l'avenir, du côté de la cité olympique d'El Menzah, de connaître des fins de mois difficiles. A chaque fois, la qualification de la Tunisie au "Mondial" a procuré à la Fédération la coquette somme de 8 millions de dinars environ, fournie par la FIFA à toutes les fédérations des pays qualifiés. Quand on sait que nous en sommes à notre troisième "Mondial" consécutif, on imagine le manque à gagner que la FTF vient de subir, ce à quoi il faut ajouter les dégâts collatéraux comme la perte de contrats de publicités, la baisse attendue de fréquentation des stades dont vont pâtir en premier lieu les clubs. Autant dire que notre Fédération, habituée pendant ces douze dernières années à une certaine aisance financière, devrait s'attendre à des lendemains difficiles. De sombres perspectives que seul un exploit peu probable mais non impossible de notre équipe nationale en Angola pourrait atténuer.
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je pose une question et je répond - pourquoi l'équipe nationale 78 est toujours dans nos coeurs ? c'est simple c'est une équipe 100% tunisienne avec un entrainneur tunisien qui parle en arabe bien sur et sourtout les joueurs collecter de toute la tunisie et parlent aussi la langue arabe . comment peut-on attendre une bonne résultat des joueurs ne connaissent pas la hymne tunisienne et signent des contrats avec d'autres équipes eurpéenne portant des salaires imaginaires.
L'actuel entrainneur nationnal doit quitter l'equipe, et soit remplacer par deux entrainneurs tunisien qui auront toujours la volonté et l'ame pour pousser la nouvelle genration de talon de posede notre pays actuellement a mieux s'exprimer et aller vres l'avant.
Engager un débat de fond sur le sujet, qui doit le faire ce débat?et qui sont les participants?Je pense que le Miinistere de tutel doit predre les choses en mains .Beaucoup de sons de cloche .Eliminer les parasites et inviter les techniciens à se prononcer et sortir avec eu programme qui sera le prolongement du programme élaboré par Si Mohamed Raouf Najjar quant il etait Président de la FTF.