Le flegme tout britannique de Chafik Sarsar

Pour réussir dans tout projet, il ne faut avoir ni la culture latine (râler, râler sans fin), ni la culture méditerranéenne (parler, parler, sans rien produire), il faut avoir au contraire la culture entrepreneuriale Américaine (et aussi Asiatique) comme nous autres qui avons vécu longtemps et réussi aux USA. D'ailleurs, la première phrase qu'on annonce, dans nos classes universitaires, a nos étudiants futures ingénieurs est: "GET THINGS DONE EFFECTIVELY" (c'est la définition de vulgarisation du métier de l’ingénieur). Alors Monsieur Sarsar ou les autres membres de l'ISIE, continuez vos blalablas. L'ISIE devrait être formée par des membres volontaires (non rémunérés avec des bons calibres intellectuels indépendants mais aussi très pragmatiques).

Tant que la loi fait de la participation aux élections un acte volontaire et tant que les décideurs ont souverainement préféré ne pas imposer cette participation comme une obligation citoyenne, il faut respecter le choix des différentes composantes du peuple y compris le choix du renoncement... Ne pas s'inscrire, ne pas voter, ne pas payer les frais des choix de ceux et celles qui ont été élus par les autres, ne pas se taire et ne jamais tirer les leçons des expériences passées ... Un peuple qui se prévaut d'une maturité et d'une intelligence exceptionnelles, concédées par tous nos politiques dans toutes leurs interventions sur tous les plateaux, plus ou moins biens éclairés, n'a pas besoin d'une campagne de sensibilisation. Affectons ces ressources à d'autres charges plus impératives et concentrons nous sur la bonne organisation de cet heureux événement ...pour ceux et celles qui l'attendent avec intérêt ou impatience. Gardes ton flegme Chafik, après tout tu n'as qu'une obligation de moyens.

C'est la bérézina et ce n'est pas étonnant, il fallait s'y attendre. Tout comme Jomaâ, qui échoue dans tous les domaines entrepris, Srasar, technocrate pur jus, marche sur les pas de son mentor...et imagine des recettes électroniques ( internet, SMS...), pour booster les inscriptions, sans prendre en compte la gabegie et le laissez-allez des "techniciens" de ce truc. Sans prendre en compte, non plus, la chape de plomb mise sur ces moyens, comme sur le fonctionnement des mairies et des consulats, par certains partis politiques qui ont la haute main sur les listes électorales...et dont les électeurs de 2011 sont garantis de vote. Au premier rang Ennahdha...Sarsar, qui joue la vierge effarouchée, l'innocent( mais à la conscience masquée), n'est qu'une taupe islamiste, un Jhaâ guidé par son baudet barbu radhiallahou anhou...

@Aziz "Pour réussir dans tout projet (...), il faut avoir au contraire la culture entrepreneuriale Américaine (et aussi Asiatique)(...)c'est la définition de vulgarisation du métier de l’ingénieur). sic Donc, les actions politiques , organisation des élections, discours, moyens métériels...doivent se soumettre exclusivement à un marketing analogue à celui en cours dans la gestion économique et financière, tout comme aux USA; le politique doit, ainsi, se muer en "ingénieur politique"...comme aux USA, où le financement politique est sans limites, où les campagnes électorales, de ce fait, empruntent à la publicité commerciale tous leurs travers. C'est ce que fait Ennahdha, aux moyens financiers immenses...et incontrôlés, pourtant, elle commence à sentir le vent du boulet qui s'annonce... Cela dit, aux USA, nous avons des citoyens-électeurs, alors qu'en Tunisie, il n’y a que des électeurs potentiels, malléables à merci, sans aucune capacité d'analyse politique, sans conscience politique, ballottés sans cesse entre les discours politiques contradictoires et ambigus et déroutés par le brouillard opaque issu de l'incompétence de l'administration...

Réduire la problématique d'inscription des 4 millions de tunisiens aux listes électorales à un problème technico-rganisationnel et d'ouverture des bureaux de l'ISIE est une fausse lecture du contexte local du pays qui est en passe de devenir lentement un état démocratique. Ce passage transitionnel va demander assez de temps par rapport à nos objectifs et les échéances de leur atteintes, car croire du jour au lendemain que le tunisien deviendra conscient de son nouveau rôle politico-social dans la cité est un peu utopique. De ce fait la problématique est purement différente et nécessite une stratégie de développement de la conscience du citoyen, qui exige des moyens notamment immatériels qui n'a rien avoir avec les support publicitaires. Cette compagne touchera tout le monde y compris ceux qui sont déjà inscrit qu'on risque même de les voir briller par leur absence le jour j.