Notre faculté est sans doyen : Lettre ouverte à Mehdi Jomaa
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Mon Alma Mater et celle de milliers d'économistes du Pays. L’institution qui a perdu, après une longue période de marginalisation, beaucoup de son lustre fait aujourd’hui face à bien beaucoup de défis (taille, programmes, ressources, etc.) et se qualifie d’office pour recevoir un appui prioritaire de la part de toute l’administration publique. L’application à lettre d’une décision générale (dont on comprend par ailleurs la rationalité) au cas spécifique de cette institution est contreproductive et va même à l’encontre de l’esprit de ladite décision. Par ailleurs, si l'âge n'a pas été spécifié comme condition d'admissibilité au décanat, ce qui semble être le cas, il va falloir permettre au Doyen élu de compléter son mandat...la résistance (au bon sens) est futile…se ranger du côté du bon sens et de la souplesse est, dans ce cas spécifique, le meilleur choix…et quand ça sera fait il faudra saluer le courage des uns et des autres et se dire que personne n’aura rien perdu…bien au contraire…
Mes chers collègues et amis, Je suis tombé des nues et été scandalisé quand j'ai lu votre lettre ouverte dans La Presse du 19 Novembre 2014 et que je relis cette lettre sur le site Leaders.Mais que peut on attendre de la sensibilité d'un Ministre de l'Enseignement supérieur qui est ingénieur et ancien membre ou Président (sincèrement je m'en fous) du CA d'une grosse boite de services et qui n'a retenu des problèmes de l'enseignement supérieur que ... le E learning,en lui rappelant que l'Université virtuelle de Tunis existe depuis plus de 10 ans !!!!! Quant au Premier Ministre (ingénieur de l'ENIT) à qui est destiné cette lettre, je pense que les n années passées à Total lui ont fait oublier notre fameux Campus des années 1980 où tout ce qui est actuellement autour des Facultés n'existait pas,et donc aucun sentiment de nostalgie et d'esprit de jeunesse turbulente mais combien inoubliable!!! Il est regrettable qu'une Faculté qui a engendré des noms illustres tels que les Profs A.Bsaies,M.Ben Slama,M.Lahouel,M.Safra,F.Lakhoua,feu M.Mahfoudh,H.Slim,M.Haddar, H.Alaya,se retrouve aujourd'hui à attendre que des personnes qui ne ressentent rien pour ses réalisations durant des décennies avec parfois des moyens limités,veuillent bien revoir l'application mécanique de la loi,alors que dans d'autres pays ce problème n'aurait jamais eu lieu par respect pour la Science.Mais qui respecte chez nous de nos jours la Science et l'Avenir de nos futures générations? Par leur comportement,certainement pas les "politiques". Professeur Skander Ounaies, ancien étudiant( et très fier de l’être) de la FSEGT durant les années 1980,quelle belle époque!!!!!!
Les quatre priorités nationales ,en Tunisie,demeurent:(1)L'Infrastructure,(2)Les Institutions,(3)les Innovations,(4)Les Incitations;et comme le disait Jean Bodin,Juriconsulte et philosophe du XVIème siècle,contemporain de Michel de Montaigne,"Il n'est de richesses que d'hommes."Selon Montesquieu,philosophe du XVIIIème siècle,siècle des Lumières,et auteur de l'Ouvrage"De l'esprit des lois","L'amour de la république,dans uned émocratie,est celui de la démocratie;l'amour de la démocratie est celui de l'égalité."