Fin heureuse d'une histoire de trafic d'oiseaux : un vautour percnoptère libéré
Ces dernières années l’Association « Les Amis des Oiseaux » (AAO) a constaté une véritable flambée du trafic illégal des oiseaux sauvages en Tunisie.
Il faut savoir que le Vautour percnoptère (Neophron percnopterus) est un oiseau nicheur migrateur jadis présent dans tous les massifs de la Dorsale tunisienne. C’est un charognard qui se nourrit essentiellement de carcasses d’animaux. Il joue ainsi un rôle important dans le maintien de populations saines d’animaux sauvages et domestiques. Il intervient en quelque sorte comme « police sanitaire ». En 1990 sa population nicheuse a été évaluée à 100 - 150 couples, mais depuis, cette population ne cesse de se réduire à cause du braconnage et du trafic illégal.
Reste à signaler que l’AAO a déjà mis en garde les sites de petites annonces tunisiens qui continuent à publier la vente d’animaux sauvages contre cette pratique illégale. Le président de l’association, M. Hichem Azafzaf, lance un appel aux citoyens tunisiens : « La vente et l’achat d’animaux sauvages sont interdits en Tunisie et tout Tunisien conscient et patriote doit respecter la loi et dénoncer ces pratiques auprès des autorités compétentes. Pour ce qui est des oiseaux sauvages, c’est l’AAO qui collecte les informations sur les infractions. J’invite tous les Tunisiens de partager leurs observations avec nous afin que nous fassions cesser le trafic. »- Ecrire un commentaire
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Bravo à la vaillante A.A.O., qui ne lève pas le pied mais continue sa chasse... aux ennemis de la Nature sauvage, que nous devons coûte que coûte préserver ! Il faudra, désormais, se consacrer à la répression d'une autre activité criminelle, celle des princes moyen-orientaux et toujours médiévaux, qui continuent leurs carnages d'oiseaux et autres animaux protégés dans les régions du Sud, et qui prouvent chaque jour qu'ils sont bien plus protégés que leurs pauvres proies !!

Bravo, voilà une action concrète de plus de l'AAO.

Malheureusement ce trafic ne porte pas sur les oiseaux: tout y passe, caméléon, serpents, rongeurs ....rien n'échappe au trafiquants. Il faut dire qu'ils sont encouragé par d'abord une couche d'ignorance à la limite de la débilité pour accorder des vertus ou des maléfices qui remontent aux périodes les plus obscures de l'humanité. Les structures répressives policières, douanières sont occupés par des questions plus graves, mais quand un dossier bien ficelé leur parvient ils n'hésitent pas à lui donner la suite judiciaire. Mais ces problèmes ne trouvent pas leur solution dans la répressions judiciaire, une prise de conscience par l'éducation et une culture du respect de l'animal sont à implanter. C'est vrai le chemin est long, difficile surtout que les gens nantis qui ont réussi socialement en Tunisie (notamment l'ancien clan de Zaba)se prévalent d'avoir un animal sauvage le plus souvent "impressionnant" comme signe extérieur de richesse. Hélas souvent ce "signe de richesse" déjà mal traité tout au long de la filière de braconnage,l'ignorance du propriétaire des soins nécessaires .....font que l'animal meurt dans la pire des souffrances avec une tranquillité de conscience du propriétaire, qui est disposé à se faire fourguer un autre animal en remplacement. Ceci sans parler des charlatans qui font manger n'importe quoi à des malades désespérés .... donner à manger à un humain de la viande de vautour c'est criminel, il y a de réels risques d'intoxication et de maladies mortels.