En attendant son successeur, Jomaa est-il obligé de présenter sa démission à BCE ?
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Malgré ces légions de spécialistes de très haut niveau,que compte la Tunisie dans tous les domaines,aucune corporation n'a réussi jusqu'ici à faire émerger de son sein des leaders d'opinion,qui font honorablement et dignement autorité dans leur secteur d'activité.Ceci est le résultat de cette mentalité exécrable, qui nous est quasiment consubstantielle,qui fait de chaque Tunisien la négation vivante de tous ses congénères.C'est ce qui fait que tout débat,sur quelque sujet que ce soit,au lieu d'éclairer une opinion publique désorientée,tourne au pugilat, et finit dans le dénigrement et le lynchage.Et les sciences,conçues et perçues sous d'autres cieux comme des auxiliaires de la nature,propres à faciliter la vie,se tranforment en objet de discorde,qui pollue tout sur son passage.Celà nous renvoie tout droit à cette sentence de J.J. Rousseau,qui, dépité par certains excès de son époque,relève que :"la culture, faite pour aider la vie,finit par tuer la vie"
La question de passation des pouvoirs de l’actuel gouvernement, qui se pose dans le présent article de LEADERS, est pertinente ! Elle est d'ordre théoriquement constitutionnel et devrait être, en cas d'opacité, résolue et tranchée normalement par le Conseil Constitutionnel dont la création postrévolutionnaire se fait encore attendre! En attendant la mise en place de cet important organe constitutionnel, les leaders d'opinion peuvent interpréter – même d’une manière nuancée - le texte y afférent de la constitution en toute liberté, sans pour autant taxer injustement leur débat de "négation vivante de tous ses congénères" ou de « dénigrement « ou de « lynchage »...!