Opinions - 16.01.2010

Le master CCA pour former des experts comptables spécialisés

Karim AmousA l'instar du médecin, l’expert-comptable ausculte les sociétés : il doit être non seulement un généraliste, mais aussi un spécialiste.

Même si le diplôme d’expert-comptable nous donne un socle commun de connaissances, de références et de méthodes, il existe autant de pratiques de notre profession que de cabinets.

En effet, chaque cabinet se différencie de ses confrères par sa démarche, par le type d’activité développée ou simplement par ses centres d’intérêt. Une différenciation qui nous pousse à la spécialisation.

Par ailleurs, le développement des marchés a fait émerger bon nombre d’entreprises aux activités variées, aux structures de plus en plus spécifiques, mais a, également, su faire évoluer l’environnement juridique, fiscal et financier.

Aussi, face à une aussi grande diversité de profil du « patient », l’expert-comptable ne peut demeurer un généraliste en toute occasion. D'où la nécessité de recourir à des gens spécialisés, ayant une formation plus poussée, plus complète et très bien suivie et encadrée dépassant celle assurée lors de la formation actuelle en expertise comptable en Tunisie. Le recours aux titulaires du master CCA est une réelle opportunité pour faire face aux nouvelles exigences de l’environnement économique actuel.

Le Master Comptabilité Contrôle Audit (CCA) est un diplôme de troisième cycle universitaire (bac+5) se préparant en deux années. Il s'agit du diplôme de référence en France dans la formation universitaire à l'expertise comptable et au commissariat aux comptes, il est réalisé en étroite collaboration avec ces milieux professionnels. Il est nouvellement introduit en Tunisie via des conventions de co-diplômation avec des instituts tunisiens de renommée. Le Master CCA dispense une formation aussi bien généraliste (culture générale en sciences de gestion) que poussée dans les différents domaines de la finance d'entreprise et juridique. Il inclut au moins deux stages qui font l'objet d'un écrit et d'une soutenance orale à chaque fin d’année.

La formation au Master CCA a pour objectif général l’acquisition des savoirs théoriques et méthodologiques nécessaires pour occuper un emploi de cadre opérationnel et fonctionnel dans les métiers de l’expertise comptable, du commissariat aux comptes, de la finance d'entreprise et de marchés, du conseil, de la gestion comptable et financière, du reporting et contrôle financier des groupes, du contrôle de gestion, de l’audit financier légal et de l’audit interne des organisations.

S'adapter à la diversité de la demande

Les titulaires du master CCA possèdent un atout par rapport aux réviseurs à savoir le fait d’avoir reçu une formation polyvalente selon les annales et les programmes français et d’avoir eu la chance de frôler très tôt le milieu professionnel via les stages professionnels qu’ils ont dû suivre durant leur parcours académique.

Dans un contexte où les mutations économiques ainsi que les apports technologiques de l’information contraignent les entreprises à adapter leurs structures et à modifier leur comportement, la mission de l’expert comptable évolue rapidement. Sans renoncer au niveau élevé de technicité de la formation, le master CCA a pris en compte ces évolutions récentes en les situant dans un environnement international, tout en développant les aptitudes des étudiants au management et à la communication de leur savoir-faire.

Nous vivons une époque charnière de notre profession : l’avenir de notre profession se situe dans l’appréhension d’un environnement changeant et de nouveaux marchés, et donc dans l’acceptation d’une pratique de spécialiste face à des activités des sociétés de plus en plus pointues.

Encourager la spécialisation, c’est assurer le développement de nos missions et l’ouverture de notre profession.

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11 Commentaires
Les Commentaires
Kharrat - 18-01-2010 17:18

Bonjour, je m'excuse, mais je ne partage pas l'avis que le CCA puisse donner une formation de spécialisation. Au contraire, Il est beaucoup plus "futile" que la formation octroyée par le CESRC, de part le contenu détaillé des matières et non le contenu global. S'il l'aurait été, les meileures universités françaises l'auront enseigné. Votre article si Karim, avec tous mes respects, est très vague, il fait l'éloge du CCA sans aucune démonstration (ni par son programme, ni par ses intervenants). Le seul avantage que peut tirer le tunisien d'un diplôme CCA, lui coutant en M2, 7000 dt au moins, est l'équivalence française. Il y a des projets qui sont en train d'être montés (et dont l'inscription est beaucoup moins chère) qui sont énormément plus innovants et répondants plus au besoin du marché de travail en expertise comptable que le CCA. "Juste que ma propre opinion me parait juste et peut supporter le doute, alors que l'opinion d'autrui me parait fausse et peut supporter l'éventualité de la vérité". Mes respects. Cordialement.

Kamel Dimassi - 19-01-2010 11:41

Le contenu de ce diplôme est très insuffisant comparé au CES révision comptable sanctionné par les universités tunisiennes. Ce diplôme est actuellement un échappatoire du CES révision comptable Tunisien. Il est à noter que ce CCA ne donne aucune formation en matière de fiscalité Tunisienne, Droit des sociétés, aussi en matière de normes comptables Tunisiennes. En outre, le système d’enseignement supérieur français ne peut être guerre un modèle pour nous puisque c’est un système dépassé et désuet comparé au système d’enseignement anglais ou Américain.

Abdessatar Mabkhout - 23-01-2010 18:27

"L'intervention de Mr ou Mme Kharrat dans ce débat m'encouragé à y prendre part et à faire les commentaires ci-après : 1. Pour la validité de tout débat responsable et constructif - bien que critique - , je me demande pourquoi on cache son identité ! Les observations systématiquement formulées autour du cursus universitaire conduisant au diplôme d'expert comptable par Mr ( Mme ) Kharrat sont-elles celles d'un professionnel , d'un universitaire ou d'un étudiant ? Mes commentaires dépendent du profil de cet intervenant et de ses profondes intentions. Cela ne m'empêche pas d'apporter une mince contribution qui vise à éclairer les étudiants se trouvant "piégés" dans ce cursus universitaire 2. Je n'ai aucunement l'intention de juger de la validité de l'article de Karim ; je le ferai une autre fois et je vais me limiter à rappeler ce qu'on a tendance à oublier par ignorance ou par une volonté délibérée 3. Ma parfaite connaissance de l'historique liée à la formation d'expert comptable en Tunisie m'autorise à affirmer qu'il existe bien des "non-dits" voire de véritables intérêts occultes qui conduisent certains à faire du format actuel du certificat de révision comptable CESR ( délivré en une seule année de formation après l'obtention d'une maîtrise par des étudiants qui apprennent à répéter sur leurs copies d'examen ce que veut bien "donner" un enseignant se cachant dans une salle hermétiquement fermée aux intrus venant d'autres établissements "ennemis" ! ) un référentiel à suivre et un gage de "qualité" 4. Pour votre gouverne , les tutelles successives de l'enseignement supérieur ont fais disparaître la commission nationale d'expertise comptable CNEC ( qui pilotait tout le troisième cycle de l'expertise comptable avec la participation active de tous les établissements assurant la formation et de la profession comptable et ce, à l'instar de ce qui se pratique en France ) pour la remplacer par un jury national dédié au seul CESR (!!!! )dont les membres sont quasiment les mêmes depuis plusieurs années et dans lequel ne sont pas représentés tous les établissements concernés ; alors que du temps de la CNEC on a veillé à modifier fréquemment les membres du jury . J'ai même réussi , pour les examen de 1985 et 1986 , à faire accepter le principe suivant : ceux qui assurent les cours ne sont membres du jury et ne donnent pas d'examen 5. Imaginons , un instant , ce qui risque de se passer dans certains cours et dans certains établissements si l'enseignant s'oblige d'appliquer des programmes précis et de se cantonner à une documentation communément partagée tout en s'interdisant de donner les sujets d'examen !! 6. Pour la petite histoire le CES REVISION est un "produit" français conçu par les professionnels - et ce en dehors de l'université - et qui est parfaitement aboli depuis deux décennies ! il s'agissait à l'époque d'un examen de synthèse - sans véritables cours à l'appui - . En effet les postulants au CESR doivent réussir , au préalable , d'autres certificats portant sur la capitalisation des connaissances pour passer un examen de réflexion digne d' un futur expert comptable 7. Feu Youssef Alouen qui décide - sans demander la bénédiction de la tutelle qui accordait , à l'époque , une liberté responsbilisante aux chefs d'établissements universitaires - de lancer à l'ISG ( en 1973 ) le cursus expertise - en y associant Baccouri en sa qualité de directeur de l'IHEC qui a lancé en simultanée un cycle de cours de soir et avec des examens "nationaux" passés dans les locaux de la faculté de 9 avril - a repris le contenu du CESR français avec uniquement deux modules : la révision comptable ( coefficient 5 ) et la gestion ( connection 2 ) 8. Chemin faisant , Habib AYADI suivi par Abdelmajid ABOUDA ont ajouté le module fiscal et on ainsi réduit le coefficient de la révision . Ceci a donné lieu à un CESR dans lequel on "reprend" tous les programmes des 4 années de la maîtrise pour combler les insuffisances observées dans le contenu des formations assurées aux comptables . Au lieu d'améliorer la formation de base , on a amplifié le contenu et les programme de révision !! 9. Aujourd'hui avec la réforme LMD , on est dan l'obligation de "casser" votre CESR pour en faire un Master de 2 ans ( en France , il s'appelle CCA ) et deux autres examens ( comme cela se fait en France après l'obtention du CCA ) à caractère professionnel . 10. Ceci étant dit la reconnaissance du diplôme tunisien d'expert comptable ( qu'on n'a pas réussi à l'obtenir malgré un taux de réussite catastrophiquement bas dans l'obtention du CESR ) implique la mise en oeuvre d'un train de mesures portant sur : la restauration de la CNEC (composée de représentants de la profession de l'université et du ministère des fiances ) , la confection d'un Master du type CCA et l'organisation de deux examens professionnels 11. Enfin , je tiens à rappeler que LMD et Master CCA sont deux facettes d'une réformes européennes qui s'internationalise 12. A suivre ......"

Malek Kobbi - 26-01-2010 11:32

Bonjour, je voudrais juste préciser à Mr ou Mme Kharrat que le master CCA est enseigné dans les meilleures facultés françaises comme Paris Dauphine et que ce n’est pas difficile à vérifié.

Imed Troudi - 27-01-2010 10:29

Bonjour, j'aimerais remarquer que d'arriver à la conclusion que le contenu du master CCA est insuffisant par rapport à la CERC Tunisien démontre d'une connaissance superficielle du contenu du master enseigné et surtout de la compétence des enseignants prodiguant les cours. les matières enseignées en CCA sont non seulement équivalentes à ceux de la révision comptable mais aussi enseignées d'une manière très efficace alternant théorie, pratique et l'expérience de personnes très qualifiées, j'ajouterais aussi que la fiscalité et les NC tunisiennes sont supposés être maitriser au niveau de la maitrise (licence actuellement) sauf que l'approximation et la défaillance de certains cours administrés au niveau des différents universités laisse souvent l'étudiant dans flou. Pour revenir au système français qui selon Mr Dimassi n'est pas un modèle pour nous, j'aimerais dire que ce modèle a au moins le mérite de s'adapter en permanence et de s'auto-corriger en offrant aux étudiants des alternatives d'orientations tout au long de leur cursus universitaire leurs permettant ainsi d'adapter continuellement leurs études à leurs compétences et surtout aux exigences du marché du travail.

Fadid Kharrat - 27-01-2010 10:34

Mon intervention va se focaliser sur la remarque de Monsieur Mabkhout concernant le déroulement des cours du Certificat Supérieur de Révision Comptable et précisément la phrase suivante « de délivré en une seule année de formation après l'obtention d'une maîtrise par des étudiants qui apprennent à répéter sur leurs copies d'examen ce que veut bien "donner" un enseignant se cachant dans une salle hermétiquement fermée aux intrus venant d'autres établissements "ennemis" » . Comme l’a très bien dit Monsieur Mabkhout dans son intervention « Pour la validité de tout débat responsable et constructif - bien que critique -, je me demande pourquoi on cache son identité » et moi ici j’ajoute « Pour la validité de tout débat responsable et constructif - bien que critique - , je me demande pourquoi on attaque les autres personnes gratuitement sans oser citer leurs noms ». Monsieur Mabkout, en tant qu’enseignant universitaire, je pense qu’il est contre toute logique pédagogique de faire un cours dans un amphi de 300 personnes avec 600 personnes. Mais peut être vous n’avez pas eu cette expérience avec des cours dans une salle à moitié vide…. Aujourd’hui, les titulaires de CES révision comptable, sans même avoir obtenu le diplôme d’expert comptable sont sollicités par des groupes privés, des cabinets internationaux d’audit en Europe et en Moyen Orient. Ce constat ne fait que fortifier la position de ce diplôme qui n’est nullement en concurrence avec le CCA, et le marché de travail donne la meilleure réponse.

Walid Kilani - 27-01-2010 11:36

Je tiens tout d'abord à remercier M. Karim pour son article qui met l'accent sur une "alternative" au diplôme d'Expert-comptable Tunisien et à tous ceux qui ont commenté cet Article, notamment M. Abdessattar Mabkhout pour ses précisions très enrichissantes. Je suis titulaire du CESR depuis 2003, et j'ai travaillé pour un cabinet International dans lequel j'ai eu à diriger des équipes de Titulaires du CESR et également des candidats au diplôme CCA qui effectuaient leur stage chez nous. Mon sentiment est le suivant: Le CESR n'est certainement pas exempt de tout reproche, loin de là!! Seulement, les prétendants au CCA sont généralement assez "tendres", leur formation est moins poussée que celle des "Réviseurs" notamment et comme l'a ci bien signalé mon ancien collègue Kamel Dimassi en matière de Fiscalité et de Droit Tunisiens. Et il faut reconnaitre qu'une connaissance minimale est plus que requise pour pouvoir exercer correctement ce beau métier d'expert-comptable. Donc, à mon sens, le CCA pourrait être une bonne alternative au CESR, mais sous conditions. La première étant d'y insérer des matières purement Tunisiennes. La seconde serait de le généraliser en tant que système à la formation de l'expert-comptable en Tunisie car force est de constater que les études universitaires privées sont souvent suivies par des personnes assez "tendres" et qui, dans la pratique, n'ont pas pu suivre le rythme effreiné imposé par la profession. Je sais que ce que je dis là présente une certaine forme de ségrégation, mais la pratique a démontré que ma théorie est dans la majorité des cas juste. Quant à la formation de l'expert-comptable en Tunisie, je me permettrai de présenter les remarques et suggestions suivantes: 1- Les critères de sélection des candidats au CESR devraient être revus. En effet, je n'oublierai jamais les paroles que nous a dites M. Mabkhout alors que nous étions étudiants à l'ISG : "le métier d'expert-comptable, c'est entre-autres vendre du vent aux gens" c'est-à-dire qu'il implique une certaine aisance relationnelle, une certaine "présence", une certaine "classe" que beaucoup n'ont malheureusement pas. Je crois profondément qu'un candidat au CESR devrait d'abord passer par un entretien oral avant l'acceptation de son dossier. 2- Je pense que le CESR gagnerait à être "divisé" en 2 années d'études. La première année serait consacrée à la récapitulation de ce qui a été fait par l'étudiant pendant les 4 années d'études et à l'harmonisation des connaissances de tous les candidats des différentes institutions. La seconde année serait, quant à elle, consacrée à l'apprentissage de nouvelles choses. 3- Le fameux mémoire pour l'obtention du diplôme d'Expert-comptable gagnerait à se transformer en véritable examen oral des connaissances du candidat. J'estime qu'effectuer 3 années de stage, ponctuées par 6 rapports de stage suffit amplement. Il vaudrait mieux que les rapports semestriels de stage soient oraux. Enfin, je tiens à m'adresser à M. Malek Kobbi afin de lui chuchoter à l'oreille que le fait qu'un Master ou un diplôme soit enseigné dans les meilleures facultés de France, ne lui donne pas forcément un gage de réussite en Tunisie. Cordialement.

karim AMOUS - 31-01-2010 17:00

Messieurs, Comme le dit le proverbe chinois : « il ne faut jamais épargner ceux qu’on respecte, les critiques », je vous remercie alors de votre respect et je vous fais part du mien. Pour commencer, il faut éviter de penser que j’ai écris cet article pour faire de la publicité gratuite pour telle personne ou tel établissement. Mes objectifs sont plus nobles et plus loin que ceci. Donc, pour avoir plus amples informations sur les programmes, les intervenants et autres informations concernant le master CCA, veillez-vous référer aux articles traitant de ce sujet publiés sous cette même rubrique par d’autres auteurs. Les bruits de couloir qui courent ici et là ont tendance à assombrir l’image du master CCA. C’est vrai, peut être certaines promesses n’ont pas été tenues et plusieurs d’entre nous ont fait face à de très mauvaises surprises parfois, mais ceci est dû essentiellement à la lourdeur des démarches administratives quid des problématiques relatives aux équivalences et à l’instauration du Master 2 en étatique. J’ai bien expérimenté les deux parcours CCA et CES RC du fait que j’ai eu « LA CHANCE » de faire les deux en parallèle. La différence est nette entre ces deux parcours. Premièrement, le master CCA est plus organisé et plus sélectif concernant l’input (étudiants), donc les étudiants sont mieux encadrés et le taux de réussite est beaucoup plus élevé. Deuxièmement, sur le plan insertion professionnelle, le master permet à l’étudiant de frôler le milieu professionnel avant même de terminer son cursus universitaire via les stages obligatoires, les TD, les TP… j’ai rencontré parfois des nouveaux réviseurs qui ne savent même pas manipuler un tableur Excel au début de leur carrière professionnelle. Troisièmement, pour le contrôle des connaissances. En CCA, on parle de contrôle contenu, ainsi l’étudiant pourra connaitre les matières qu’il maitrise le plus et orienter de la sorte sa carrière pour exceller dans une niche bien spécifique comme par exemple l’audit des systèmes d’information, le conseil stratégique… alors qu’en CES RC, c’est le vrai parcours du combattant, il faut collecter les informations tout au long de l’année pour les restituer en bloc pendant les 10 heures d’examen à des dates très mal choisies et à des conditions de travail lamentables (canicule de juin ou le mois de Ramadhan pour la session de rattrapage). A voir les visages des étudiant le jour de l’examen, ca fait pitié. Quoi que ceci à tendance à faire marrer quelques personnes, qui se connaitront bien sure. Les réviseurs et CCAistes, n’ont jamais, ne sont pas et ne seront jamais de rivaux mais des partenaires d’excellence. Mon objectif, en cette année nationale de la jeunesse, c’est d’œuvrer au rapprochement entre réviseurs et CCAistes, de promouvoir les idéaux du métier d’expertise comptable et d’encourager les jeunes à agir en faveur des objectifs de progrès et de développement du domaine. C’est à nous, JEUNES , de prendre la relève, de POSITIVER et d’AVANCER pour GAGNER.

Kharrat - 02-02-2010 20:37

Il est bien temps que je réintervienne ! ! ! D'abord, je ne me cache pas, mon nom est mon nom et pas une fausse identité. Ensuite, je ne suis pas contre le CCA, je suis contre le fait qu'il soit généralisé et d'une façon très peu étudiée (programmes copiés collés) et contre le fait qu'on oblige l'étudiant pour avoir son cher CCA (qui le transfèrera d'une baguette magique à l'étranger pour y travailler en tant qu'expert comptable, du moins c'est ce dont rêvent tous) à payer environ 7000 dt en imposant que le M2 soit enseigné au privé. Troisièmement, Paris Dauphine n'est pas la meilleure de France, loin de là, il faut consulter le classement fait sur des bases objectives, cahque année, en France, Paris Dauphine n'en a jamais fait partie. 4èmement, les programmes de matières des servent les besoins des français, qui ont gavés leurs étudiants en Licence de chose dont nos étudiants ont besoin en Master. 5ièmement, je trouve bizarre que le cher Professeur (j'ai été votre étudiant, cher si Abdessattar Mabkhout à l'ISG de Bardo) je trouve bizarre que vous preniez l'affaire à un ton personnel et que vous répondiez à chaque fois par une "jarida" alors que je ne fais que exposer mon point de vue en seulement quelques lignes. Je suis sûr que si Abdessattar accepte le dialogue et c'est pour cela que je trouve ses répliques redondantes et trop impulsives par rapport à ce que je connais de la personne fort acceuillante et ouverte d'esprit qu'est si Abdessattar. Remarquez une chose : Leaders.com est devenue durant les 2 derniers mois un outil de propagande POUR le CCA (article de si Abdessattar, puis de si Jammali, puis de Amous...) en période fièvreuse de projets de master en universités tunisiennes. Pourquoi tout ça, dans quel but ? Mon souci c'est le fait suivant : si le CCA sera généralisé, l'on se trouvera dans quelques années comme un homme avec des poids pendant à ses pieds et qui ne réussira jamais à s'en libérer, alors que la Tunisie a toujours été une partie stratégique ouverte à tous, pourquoi ne pas sauvegarder cette diversité ? pourquoi ne pas voir du coté des MBA qui sont de loin plus innovants que le CCA et qui ne sont pas du tout difficiles à mette en place chez nous sans aucune "serviabilité" (M2 au privé et difficulté à se dénoter des univ Fr) ? J'aimerai réellement savoir quel est l'intérêt de si Abdessattar à alimenter toute cette proagande, alors que les autres alternatives sont meilleures et moins contraignaites ? Je ne cesserai pas de le répéter : comme l'a dit sayedna Ali (radhya Allahou Anhou) "mon opinion est vraie et peut supposer le doute, alors que l'opinion d'autrui est pour moi fausse mais elle peut supposer la vérité". Pour moi cette phrase dite depuis des siècles est la meilleure qui expose l'ouverture d'esprit l'acceptation du dialogue, l'acceptation tout le temps du fait que chacun n'est pas la vérité en soi... Mes amitiés à tous et que le meilleur pour nos étudiants, SOIT.

De sousa - 22-11-2010 12:42

Monsieur, que faite vous durant toutes ces années d'étude? J'ai besoin de vous pour finir mon travail en éco-droit sur la description de ce métier ?

ABBES SONYA - 19-01-2012 12:01

salut, j'ai un diplome en sciences comptables tunisien et j'ai fait des études en révision comptable mais malheureusement j'ai pas réussi. je veux savoir comment faire pour faire le CCA français. merci d'avance

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