Béji Caïd Essebsi réussira-t-il à mobiliser les Tunisiens ?
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A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. C’est ainsi que le président de la République justifie la proclamation de l’état d’urgence « pour un mois » dans son adresse à la nation. Sans parler d’un danger précis imminent, il évoque la conjoncture économique dramatique, les tensions sociales avec les grèves à répétition, la montée du chômage et surtout le terrorisme. « Il suffit d’un nouvel attentat comme ceux de Sousse ou du Bardo pour que l’Etat s’écroule » a-t-il averti. Les traits tirés après les évènements de Sousse qui l’ont beaucoup affecté, le chef de l’Etat n’en a pas moins paru déterminé. De toute évidence, déçu par l’absence de mobilisation des Tunisiens, il a voulu provoquer le sursaut tant attendu, mais qu’il ne voit pas venir.
Quelques après l'attentat de Sousse et alors que le sang des malheureux touristes n’avait pas encore séché, les rues étaient envahies par les foules de veilleurs ragaillardis par les milliers de calories qu’ils venaient d’ingurgiter et sur les visages desquels on avait du mal à déceler la moindre émotion comme si les Tunisiens s’étaient habitués aux scènes d’horreur. Caïd Essebsi a brossé un tableau sombre de la situation, insisté sur les défis à relever et rappelé que nous sommes en état de guerre contre le terrorisme dans l’espoir de créer le choc psychologique et secouer l’apathie de ses compatriotes. Puisse-t-il être entendu. En tout cas, s'il échoue, ce n'est pas faute d'avoir essayé.
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L'unité sacrée est plus qu'un devoir,c'est une question de vie,ou,de mort,de notre nation;et celui qui choisit de de rester en dehors de celle-ci,il se met,de fait,dans une situation inconfortable,et,sera considéré comme un traître!
par décence , en solidarité avec nos polices, nos militaires et nos touristes qui meurent pour nous, nous devons surement continuer à vivre mais sans de grandes fêtes surtout des partis politiques, nous devons instituer une caisse de solidarité pour organiser l'aide à la guerre qui sera alimentée par tous, il est temps aussi que les nations libres réagissent avant le carnage final, aujourd'hui douce Tunisie, demain, si vous restez ainsi, les terroristes seront encore plus près de chez vous. nous tunisiens, nous devons accomplir tout simplement ce qui est notre devoir. je suis de la génération de l'indépendance quand la jeunesse avec des survêtement rouge et blanc, aidait la police à surveiller les barrages en pierre sur les routes. je suis volontaire, je le dis et répète depuis la révolution. j'ai proposé un débat des sages du tourisme à plusieurs médias pour aider le gouvernement à voir plus clair. il ne faut être actif dans une association pour contribuer à sauver son pays.
La solidarité qui accepte un affaiblissement éternel pour sauver un frère actuellement débile est un sacrifice suicidaire. Lorsque ce frère rejoigne l'intelligence on va rester affaibli. La solidarité qui accepte un affaiblissement éternel pour sauver un frère actuellement malchanceux par destin et par involutée internationale est un sacrifice suicidaire. Le jour ce frère rejoigne le bonheur il trouvera un frère affaibli. Soyons pragmatiques et arrêtons ce suicide pauvre en sucsée pour nous et nos frères. En plus sauf le Tunisien accepte que son enfant le dépasse. Laissons notre peuple dépasser ses frères. Lorsque le pragmatisme le permet ce peuple va aider ses frères.