Sonia Mabrouk, la Star tunisienne du journal télévisé en France
Elle cartonne à l’écran et grâce à elle, la chaîne TV Public Sénat et son journal télévisé de 22H (heure française) enregistre depuis ces derniers temps des pics d’audience significatifs. Non seulement en France, mais aussi dans les pays francophones. Sonia Mabrouk, cette journaliste tunisienne devenue rapidement star Tv séduit par son intelligence, son aisance et son professionnalisme. Nous l’avions connue à Jeune-Afrique, découverte et coachée par Béchir Ben Yahmed. Et la voilà, «recrutée» par Jean-Pierre Elkabbach, qui lui avait bien recommandé: «Tu ne dois pas faire une carrière mais construire un destin».
Un grand destin qui se dessine, clouant chaque soir des dizaines de milliers de téléspectateurs à l’écran pour suivre son journal.
Qu’il s’agisse de la soirée électorale des régionales, ou de la conférence de presse de Sarkozy-Obama, en direct de Washington, et autres moments forts de l’actualité, elle officie en vraie papesse de la télé et de l’info. Le ton direct et fluide, les questions percutantes et le sens de la répartie. De quoi faire honneur à sa génération, mais aussi à ses compatriotes. Première tunisienne à prendre l’antenne sur une chaîne française et, qui plus est, en journal télévisé, Sonia Mabrouk exerce son art, son talent et son charme… irrésistible.
En exclusivité pour Leaders, cette monastirienne, très attachée à ses racines tunisiennes, mais ouverte sur le monde, livre pour la première fois son jardin secret.
"Au départ, le métier que j’envisageais c’était l’enseignement. J’ai donc eu, de ce point de vue, un parcours classique : DESS, DEA, thèse à la Sorbonne à Paris. J’ai ensuite enseigné pendant deux ans au sein de l’établissement où j’étais étudiante, HEC Carthage.
Je crois que le fil rouge pour la suite du parcours, c’est l’écriture. J’ai toujours aimé écrire. A partir de là, le journalisme et d’abord la presse écrite sont apparus comme une évidence pour moi.
Et puis il y a eu la rencontre, importante, avec Béchir Ben Yahmed. Il a été le premier à me donner ma chance. Je me souviens de ses mots lors de notre premier entretien dans les locaux de Jeune Afrique : « Vous avez 3 mois pour me prouver que ça vaut la peine de vous garder ». Je suis restée 3 ans.
Il n'y a rien de plus injuste qu'un journal télévisé ?!!
Et un jour, le téléphone sonne. Au bout du fil, Jean-Pierre Elkabbach. Il avait lu l’une de mes interviews et voulait m’en parler. La rencontre a duré moins de 10 minutes dans les couloirs du Sénat où se trouvent les locaux de la chaîne de télévision politique Public Sénat.
Moment déterminant. D’abord parce que c’est la rencontre avec un personnage hors normes, un géant des médias doté d’une énergie et d’une intelligence rares. Et ce qui est encore plus rare dans ce milieu, beaucoup de simplicité
Moment déterminant aussi car il décide tout de suite de me donner ma chance. Une semaine après, je suis à l’antenne, en direct, face aux plus grands de la politique française. La chance du débutant ou de la débutante, tout se passe bien, je fonce…
Il n’y a rien de plus injuste qu’un journal télévisé ! Un JT c’est une demi-heure d’antenne pour des heures et des heures de travail et de lecture en amont. Il faut être informé de tout, tout de suite. Alors chaque matin, je n’y échappe pas, pendant deux bonnes heures je parcours tous les quotidiens. L’objectif n’est pas de tout savoir, heureusement, mais de sentir l’humeur d’un pays, de tenter de deviner ce qui sera à la Une demain. Voilà pour le côté pile. Le côté face, c’est l’endurance.
Pour faire un journal tous les soirs, il faut avoir la banane comme on dit. Alors, qu’il neige ou qu’il vente, jogging obligatoire au Champ de Mars chaque matin. La suite de la journée se passe en « rédac ». La salle de rédaction d’une télé, c’est terrible…essayez de vous concentrer avec une dizaine d’écrans allumés autour de vous parlant toutes les langues, des journalistes tous ou presque au bord de la crise de nerfs, voilà notre quotidien !!
"Appelez-moi Reza..."
Mais heureusement, il y a aussi le côté magique de ce métier. Incontestablement, ce sont les rencontres que l’on fait lors des interviews. Je me souviens d’un entretien avec le fils du Shah d’Iran, Reza Pahlavi. Je l’attendais tranquillement à l’entrée du studio en peaufinant mes questions lorsque j’ai vu arriver une dizaine de « men in black » avec talkie et oreillettes. Ils avançaient telle une masse compacte et ont envahi le studio. J’ai eu beau expliquer qu’avoir des gardes du corps plantés dans mon dos ne me facilitait pas le travail, rien à faire ! Sous leur regard noir, j’ai donc commencé l’interview : « Comment doit-on vous appeler ? Altesse ?». «Appelez-moi Reza», répondit tout simplement le fils du dernier Shah d’Iran dont le faste de la cour avait fasciné tout l’Occident.
Emotion aussi face à Robert Badinter. Comment ne pas être impressionnée quand vous devez interviewer celui qui a fait du combat contre la peine de mort, le combat de sa vie…Enorme personnage !
Et puis bien sûr, il y a les « risques » du direct. Un panneau qui tombe et qui vous rate de peu en pleine émission, un fou-rire qui ne vous lâche pas, un invité qui a eu un dîner trop arrosé avant le journal et qui ne se souvient plus trop pourquoi il est là…Tout ça arrive et arrivera encore…C’est ça aussi qui fait le charme de ce métier.
Aujourd’hui, comme on dit je suis addict, j’aime ce métier, c’est une passion. Enormément de travail, beaucoup de préparation et puis une grosse montée d’adrénaline juste avant le « 4, 3, 2,1, à vous pour le direct » !
Mais toujours une constante : avancer, progresser. Comme me le rappelle régulièrement Jean-Pierre Elkabbach : « Tu ne dois pas faire une carrière mais construire un destin ».
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TRES INTERESSANT; Nous sommmes tous fiers pour ta brillante carriere ; cela fait honneur 'a tous les tunisiens . Bonne continuation et toutes mes felicitations.
Je ne peux que saluer la performance et les compétences de Mme Mabrouk qui n'était autre que... ma professeure de gestion à HEC Carthage durant l'année universitaire 2003-04. L'ayant connu de très près et côtoyé dans l'enceinte de l'établissement de la banlieue nord, je peux bien témoigner de son professionnalisme et de son sérieux. Je ne peux rester sans rajouter à l'éloge qui lui a été fait précédemment son entière disponibilité pour ses étudiants et surtout son dévouement dans ses tâches et dans sa mission pédagogique. Mon intervention n'est que preuve de ses qualités humaines, avant celles professionnelles. Je peux vous confirmer que son passage à HEC Carthage a marqué tant de personnes. Je suis bien persuadé que mes ambitions ont été bien nourri grâce à cet exemple d'assiduité et de sérieux, et l'empreinte de cette jeune journaliste est bien flagrante: en fait, je viens d'obtenir il y a deux mois mon MBA en finance au Canada. J'espère que les futures générations sauront profiter des compétences tunisiennes et en tireront les avantages, avant que les "autres" viennent les dénicher à travers nos couloirs et nos salles de classe, et nous les "extorquer" pour nous laisser par la suite mourrir de regret. À bon entendeur... Il ne me reste qu'à souhaiter bonne continuation à notre chère Sonia Mabrouk, bon courage et bon vent. Continuez à nous faire rêver, à nous impressionner, à nous surprendre et à nous mettre plein les yeux!!!
La chaine parlementaire n'est pas aussi importante que ça , pour discuter avec des vieux qui passent leurs journées sur les bancs de l'assemblée national . j'ai eu l'occasion d' assister à un débat sur la Télé c'était vraiment très plat sans interet .
Sonia Mabrouk est aujourd'hui la seule journaliste tunisienne de politique française à la TV. Bravo! Je suis sûre que beaucoup de jeunes vont vouloir suivre son parcours!! Il faut encourager les pionnières dans tous les domaines..
Bravo mais gardez toujours les pieds sur terre et ne vous prenez jamais trop au sérieux. Vous ferez ainsi certainement une superbe carrière et vous forcerez aussi le destin. Bon courage.
Bravo, en avant vers le succés, ce n'est qu'un début, la pluie commence par des goutes.
C'est avec un grand interet et plaisir que je regarde le journal télévisé de la Chaine PublicSénat présenté par la talentueuse Mme Sonia Mabrouk, mais aussi avec fierté de savoir que c'est une compatriote, qui évolue avec brio dans ce milieu journalistique certainement très difficille. Bravo.
bravo sonia tu fais la fierte de la tunisie de part ton age ton talent ta grâce ton destin est deja tracé prestigieux et prospere bonnnnnnnne continuation bizzzz
BONNE C H A N C E
J'ai découvert la Chaine Parlementaire PublicSénat grâce à l'article que vous avez consacré à Mme Mabrouk Sonia. Je trouvre cette chaine particulièrement interessante puisque politiquement complète. je vous avoue que depuis je suis tous les soirs le journal télévisé de Mme Mabrouk Sonia, qui en plus de son charme, à vraiment beaucoup de talent. Bravo et plein succès.
Bravo et bon courage. Un bel exemple à suivre.
Pour avoir été mon professeur à HEC, brillante et attachante, je suis fier de retrouver Mme Sonia Mabrouk journaliste sur une chaine française politique comme Publicsénat. Mes felicitations.
bravo c'est une pierre de taille pour l'immense édifice construit par et pour la femme tunisienne
Je suis "accro" au 22h00 de LCP. Bien sûr cette jeune femme est splendide. Mais surtout son aisance et son professionnalisme ringardise la plupart de ses confrères et consoeurs. Je lui souhaite toute la réussite possible en espérant que les grandes chaînes "commerciales" et formatées ne viendront pas pervertir son talent et son naturel. Et LCP, c'est très bien.
Bravo Sonia je suis très contente pour toi je suis fière de retrouver une amie de classe de HEC avec tant de succés. Je n'oublirais jamais le voyage d'étude qu'on a fait ensemble aux USA. J'éspère te retouver bientôt. Bye.
félicitation et bon courage
Bravo Sonia, en zappant sur la chaine LCP, j'ai pu admirer un talon que j'ai connu et qui est maintenant reconnu. Bon courage
1 giga 2bravos
je viens d'assister (par hasard ) au JT de 22hoo . Intelligence, naturel et beauté. Sonia Mabrouk est tout cela et surement bien plus.
non seulement vous etes très belle mais en plus c'est relaxant de vous écouter.continuez j'espère un jour vous voir sur france 2
jadore cette présentatrice du jt sur lcp!!!! beaucoup de charme !
la journalste sonia est une etoile qui brille sur la chaine lcp,elle est douce comme la soie,tendre comme le coton chaleureuse comme le soleil du magreb bravo sonia bonne continuation. AHMED D'Algerie.
Chère Madame, Bravo pour vos emissions. Vous faites parti des présentateurs au même titre qu'Yves Calvi, Ruth Elkrief,Olivier Mazerolle, jean louis Gombo qui rehaussent le paysage audio visuel français. Enfin de l'intelligence, de l'objectivité ... cela devient très rare. Merci, vous méritez une belle carrière. Cordialement.
Depuis que j'ai regardé, un soir en zappant et par curiosité, le « 22 Heures », journal du soir de la LCP (La Chaîne Parlementaire), je ne manque presque jamais le rendrez-vous. J'ai été fasciné et séduit par Sonia Mabrouk. Cette jeune femme est exceptionnelle : jolie, souriante, intelligente, cultivée, pointue dans ses questions, d'une grande courtoise mêlée à une rare pugnacité. Elle ne lâche pas son invité si celui-ci se dérobe, mais elle n'est ni agressive ni malveillante. Au contraire : beaucoup de naturel, la parole claire, le sens de la respiration et des silences. Assisté de Jean-Louis Gombeaud comme consultant, c'est une association d'une grande intelligence complice, d'une bienveillante humanité. C'est un plaisir que de l'écouter. Aujourd'hui encore, j'ai passé 45 minutes de grande intelligence, lors de son émission hebdomadaire spéciale chroniqueurs.. Bravo et merci.
Genial,je regarde tous les soir votre journal je vous souhaite beaucoup de bonnes choses (mektoub).
Mais que devient la belle et talentueuse Sonia ?