Habib Essid : «Je ne déserte jamais, j’ai choisi la voie la plus rapide, avec le sentiment du devoir accompli»
Habib Essid a bouffé du lion! Ferme et résolu, le chef du Gouvernement a martelé qu’il ne démissionnerait pas. « Je ne cède pas aux pressions aussi fortes qu’elles soient, alléchantes (sortie par la grande porte) ou menaçantes (vous serez maltraité). Déserter, n’est ma mon genre! Ceux qui ont voulu me soumettre à leurs pressions, ne me connaissent pas. Je ne me laisse pas faire. En 43 ans de service, je n’ai jamais cessé de me tenir à la disposition de mon pays. Je le resterai toujours, tant que j’en aurai la capacité, tant j’en suis convaincu! Si parmi les quatre voies de sortie, j’ai choisi le passage devant l’Assemblée, c’est par ce que cela me parait le processus le plus rapide. »
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Il était temps que quelqu'un dise NON! aux petits apprentis de la PARTICRATIE. D'autant plus que ces tuteurs nous ont tissé un corset qu'ils appellent la constitution "du peuple" par laquelle ils ont écarté, citoyen et souverain du droit sacré à l'INTIATIVE et au RÉFÉRENDUM POPULAIRE, pour faire entendre pacifiquement sa voix, dire ses choix et montrer la voie aux serviteurs de notre État... Un droit qu'ils ont saupoudré de l'escroquerie intellectuelle qu'est la démocratie participative.
Le premier ministre a tout à fait raison Mais le vieux veut quoi? d'ailleurs c'est lui qui doit partir en premier.
Avant d'accepter cette lourde, ingrate et noble responsabilité, votre plus grave faute est de ne pas se mettre d'accord avec le président de la république sur un programme réaliste, bien défini et bien précis selon un agenda et des échéances bien étudiées et de lui proposer l'indépendance totale pour concrétiser vos projets avec le choix des responsables gouvernementaux connus par leur intégrité, leur altruisme, et leur compétence, chacun à son domaine, et d'avoir le courage de se présenter et de se communiquer chaque mois au moins avec les représentants du peuple pour leur expliquer et les convaincre de vos décisions et de vos initiatives et de prendre vos responsabilités dans l'échec comme dans la réussite
Je salue Si Habib Essid et loue son dévouement, son abnégation et son sens de lEtat et du devoir patriotique. Habib Essid est égal à lui même. Il est tel que je l'ai connu en 2001, quand nous avions été chargés des secrétariat d'Etat auprès des ministres de l'éducation et auprès du ministre de l'agriculture. Il est tel que l'ai connu lorsque avec courage et détermination, il a veillé aux destinées du ministère de l'intérieur à un moment crucial de l'histoire récente de notre pays. Il n'a pas baissé les bras face au tollé provoqué, au sein de l'Instance provisoire pour la réalisation des objectifs de la révolution, des réformes politiques et de la transition démocratique, par sa nomination. Il n'a pas plié face à la situation sécuritaire précaire qui régnait dans le pays. Il a su remettre un appareil sécuritaire décomposé par Farhat Rajhi en route et contribuer, pour une large part au succès des élections de l'ANC, le 23 octobre 2011. En Homme conscient de sa responsabilité et des devoirs de sa charge, il n'a pas choisi la voie facile de la démission. Il tient à quitter la scène en Combattant. Merci Si Habib pour tout ce que vous avez fait, malgré toutes les embûches dressées par les "amis" sur votre chemin. "Dieu préservez moi de mes amis, mes ennemis je m'en charge". Vous avez fait la preuve que vous êtes un Homme d'Etat accompli. Avec ma profonde et fidèle amitiés
monsieur le chef du gouvernement, vous aurez du se présenter personnellement devant l'assemblée des représentants du peuple au moins une fois chaque mois pour expliquer et essayer de convaincre nos députés de vos décisions et de vos initiatives et de s'engager de prendre seul les conséquences de l'échec ou de la réussite, et de ne pas laisser les ministres qui vous sont imposés de pratiquer l'hypocrisie et l'ingratitude derriére votre dos
Le Premier ministre a été digne et convaincant, au contrainte de ceux qui veulent sa tète, tous des politiciens au rancart ou des jeunes assoiffés de prébendes. Jamil Debbabi