Marzouk n’est plus «mazroub»
Dernier parti né, premier, après l’historique Ennahada, à tenir son congrès, El Machrou, fondé par Mohsen Marzouk, dissident de Nidaa Tounès, fait calmement son chemin. Conscient des tiraillements qui risquent de le traverser et des ambitions que pourraient nourrir nombre de ses adhérents, à la faveur de nominations au gouvernement et autres hauts postes, Marzouk a décidé de marquer une courte pause. Si El Mechrou appuie l’initiative du gouvernement d’union nationale, il s’abstient de participer au futur gouvernement. Du coup, ceux qui l’accusent d’impatience pour gouverner en seront à leurs frais. Habile, Marzouk préfère renforcer son parti, l’épargner des dissensions internes et se préparer aux prochaines échéances.
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El Mechrou et Nidaa Tounes manifestent la plus grande force politique sur le terrain tunisien. Leur leader moral reste monsieur BCE. Il faut gagner les élections municipales.