Dénoncer le Wahabisme coûte au ministre tunisien des Affaires religieuses son poste
Qu’est-ce qui a poussé le ministre des Affaires religieuses, Abdeljelil Ben Salem à se lancer en vive attaque, en ce moment précis, contre le wahabisme fondateur du régime politique saoudien. Il en a fait immédiatement les frais, ayant été limogé vendredi matin par le chef du gouvernement Youssef Chahed. Motif officiel mentionné par la Kasbah : « non-respect des règles de travail gouvernemental et déclarations qui portent atteinte aux principes de la diplomatie tunisienne. » En attendant la désignation de son successeur, c’est le ministre de la Justice, Ghazi Jeribi qui assurera l’intérim.
Sa virulente déclaration, jeudi devant la Commission des Droits et Libertés à l’Assemblée des Représentants du Peuple, a tranché avec la position officielle jusque-là exprimée par la Tunisie. « Historiquement, n’a-t-il pas hésité à dénoncer publiquement, le terrorisme est né de l’école wahabite ». Plus encore, et d’ajouter : «L’excommunication (takfir) n’a été émis par aucune école de l’Islam, autre que celle de l’école wahabite.» Bref, du pain béni pour les anti-wahabites et ils sont bien nombreux.
Pris dans le pétrin, Abdeljelil Ben Salem a essayé de se rattraper. En début de soirée, un communiqué émanant de son ministère, devait pondérer ses propos et surtout en prendre distance comme si le ministère se démarque du ministre.
Vendredi matin, en l’absence du ministre des affaires étrangères, c’est le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Sabri Bach Tobji qui est missionné pour recevoir le chargé d’Affaires saoudien et lui "réitérer les liens indéfectibles de fraternite et d'amitié à qui unissent les deux pays".
Ce n’est que l’Acte 1. A suivre.
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nettoyons devant nos portes avant de blâmer les autres
certaines personnes s'introduisent dans la politique sans avoir aucune notion du mot, alors subissent des maux.
Ceci prouve que le terrorisme va continuer tant que la democratie est sequestree par l'Arabie Saoudite.
Monsieur Le Premier Ministre Youssef Chahed, du temps de l'existence de la Zeitouna comme centre de reference theologique le wahabisme recevait un refus categorique des cerveaux en exercice de cette institution. Le wahabisme est un cancer maintenant qui a pour but la detruction de tout le monde musulman, la Tunisie comprise. La diplomatie tunisienne devrait denoncer le wahabisme. Les pires terroristes en exercice actuellement sont les enfants du wahabisme. Vous devriez savoir tout cela.
Quelle chance pour les takfiristes et quel malheur pour les tunisiens que nous sommes Mettons nous au garde à vous devant les Ben Laden et autres assassins nourris d ans le giron du wahhabisme Souhaitons que nos enfants y echappent Mais rien N est moins sur Voyez la Bosnie aujourd'hui hui
C'est curieux comme Abdeljalil Ben Salem est subitement devenu sympathique !! Oui, bien sûr, il a dit tout haut ce qu'il aurait dû continuer à penser tout bas, pour respecter la ligne diplomatique de son gouvernement, mais le dire tout haut ça avait bien de la gueule ! Bien fait pour nos très chers Frères très Musulmans, censés être très généreux envers nous, notamment en ces temps de disette, et à l'approche de Tunisie 2020... Une recommandation toutefois en direction de ce déjà ancien ministre : qu'ils ne s'aventure pas à demander un visa pour effectuer le pèlerinage à La Mecque (petit ou grand) ! On le lui refusera, s'il a de la chance ; et s'il n'en a pas, on risque de ne plus retrouver sa trace s'il franchit les frontières saoudiennes...
Malgré que je ne partage pas les convictions politiques de Mr le ministre je salue son audace pour avoir pointer du doigt la source du terrorisme. Personne d'autre n'a oser le faire publiquement, ce que partage tout bas tous les tunisiens
Ce ministre a accusé Ryadh uniquement d'etre la fabrique du terrorisme alors que par ces temps pourris nous savons pertinemment que la souveraineté nationale réelle n'existe pas et que acceptons bon gré mal gré ce que nous dicte l'Empire US au service du sionisme. Si vous n'obeissez pas, vitre sort sera celui de Saddam, Guedafi, du Soudan et de la Syrie. Nous nous accusons mutuellement et cela fait le jeu de nos ennemis comme la guerre en Syrie et au Yémen en sont les preuves.
